Espace exposition

samedi 24 mai 2008

Le monde ouvrier















Le monde ouvrier serait-il en phase de concéder du terrain au profit de...?

Il y a peu de temps encore, l'ouvrier, quelqu'il était, possédait un statut à part entière avec ses boires et déboires bien connus et perçus de tout le monde. A présent, une mise à l'écart au profit des nouvelles technologies naissantes, laisse de plus en plus de métiers manuels dans l'ombre. Peu valorisés par la dureté du travail, par l'avenir un peu ombrageux qu'ils connaissent, par une trop lente perspective de carrière, ces métiers pourraient, si personnes n'en prend garde, perdre de leurs savoir faire, perdre de leurs "estime", face à des postes moins ingrats dirons-nous.
Eux qui durant des décennies et des siècles passés ont contribuer activement à la reconstruction de la France, à la montée en puissance de l'industrie Française, il ne faut pas l'oublier... A l'image qu'un corps sans membres ne sert qu'à moitié, qu'une chanson sans parole produit moins de recettes... Que serait un chantier de construction sans ouvrier, une usine même moderne sans technicien, un hôtel sans une femme de ménage... etc...

A niveau égal, employé, ouvrier, pourquoi rémunérer un secteur plus avantageusement qu'un autre sachant que l'un ne va pas sans l'autre? Une raison tac-tic et financière?

Le travail manuel prend aussi et surtout tout son sens, lorsque à l'orée d'un musée, à l'antre d'un parc, tout à chacun peut admirer le travail d'un sculpteur, le travail d'un ouvrier paysagiste, à l'orée d'autres portes chacun peut admirer la finition d'une voiture, d'une maison, d'un appartement, d'un sac, d'un bijou, etc...

Pourquoi les dénigrer alors que, parmi beaucoup de corporation, parmi beaucoup de branches, une floppée de métiers y sont fortement intéressant fortement spécialisés...
En 50, 60 ans, les conditions de travail ont fortement évolués, les machines, si petites soient-elles, telles la visseuse-dévisseuse, qui parait anodine, ont contribuées à la productivité et à cette amélioration, qui, dans les années 60-70 et bien plus tôt, demandait plus de sueur et d'investissement physique.

Les temps ont changés, évolués, fort heureusement, mais, quelque part, ne sommes-nous pas entrain de perdre, de freiner quelque chose de précieux?
Une force, un mouvement, qui à permis entre autre de mettre en place les congés payés, la semaine des 40 heures, des lois qui concernent les licenciements, la protection des salariés, etc...

Au delà de cela, j'irai jusqu'à dire qu'un bon ouvrier doit avoir de bons outils pour effectuer correctement son travail et de bons "outils" pour évoluer dans son travail...
N'est-ce donc pas là une finalité quelque part?

Le travail manuel se trouve en grand nombre dans différents domaines, comme dans le bâtiment et les travaux-public, l'art, l'industrie. Imaginons un peu ce nombre multiplié par X fois à mesure que des secteurs de métiers soient cités....

Il y a des métiers manuels qui demandent plus d'attention, de précision que d'autres, à mon sens, tout à chacun peut trouver sa voie, sa destinée professionnelle... Il y a tant de métiers qui nous sont mal connus, ceux-ci recquièrent aussi un bon savoir-faire.
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dimanche 18 mai 2008

Le béton, usage et Technique















Aspect et usages:

Le béton peut être teinté dans la masse en y incorporant des pigments naturels ou des oxydes métalliques. Il peut aussi être traité à l'aide d'adjuvants pour être rendu hydrofuge (il devient alors étanche, empêchant les remontées capillaires). L'ajout de différents matériaux (fibres textiles, copeaux de bois, matières plastiques...) permet de modifier ses propriétés physiques. Son parement pouvant être lissé ou travaillé, le béton de ciment est parfois laissé apparent (brut de décoffrage) pour son esprit minimaliste, brut et moderne.

Le béton utilisé en revêtement de grandes surfaces (esplanades, places publiques...) est souvent désactivé : on procède en pulvérisant, à la surface du béton fraîchement posé, un produit désactivant qui neutralise sa prise. Un rinçage à haute pression permet alors, après élimination de la laitance, de faire apparaître, en surface, les divers gravillons constitutifs. Moulé ou banché (c'est-à-dire coulé dans une banche : un moule démontable mis en place sur le chantier et démonté après la prise), le béton peut prendre toutes les formes. Cette technique a permis aux architectes de construire des bâtiments avec des formes courbes.

En technique routière, le béton extrudé, mis en œuvre à l'aide de coffrages glissants, permet de réaliser des murets de sécurité, des bordurages et des dispositifs de retenue sur des linéaires importants.









Le béton est un matériau capable de supporter des efforts de compression importants (10 à 100 MPa) alors que sa résistance aux efforts de traction est très faible (de l’ordre du dixième de sa résistance à la compression). C’est donc pour pallier cette insuffisance qu’est née l’idée de placer, dans les zones soumises à des efforts de traction, des barres d’acier (armatures) qui elles, sont résistantes aussi bien en compression qu’en traction. Le matériau résultant de l’association du béton et de l’acier est appelé « béton armé ». Dans une structure en béton armé, les aciers principaux sont positionnés dans les parties tendues du béton pour compenser la mauvaise résistance du béton en traction. Pour une dalle en béton armé par exemple, on place les armatures principales en partie basse des travées et en partie haute au niveau des appuis. Les premiers ouvrages en béton armé utilisaient des barres lisses en acier doux, par la suite les barres furent constituées d'acier haute adhérence comprenant des aspérités et ayant une meilleure résistance. Les premières définitions des principes de calculs ont été faites à la suite des travaux de la commission du ciment armé qui ont abouti à la rédaction de la Circulaire du 20 octobre 1906 concernant les instructions relatives à l'emploi du béton armé. Une commission prussienne définit les premières instructions sur le béton armé le 16 avril 1904, modifiées par le Ministre des Travaux publics de Prusse par la circulaire du 24 mai 1907. 

 Principes de calcul

Données techniques:
Énergie grise
* parpaing : 200 kWh/m3
* béton armé : 1 850 kWh/m3


Classes de résistance:

Les bétons sont divisé en plusieurs classes de résistance nommé Cxx/xx où xx sont des nombres à deux chiffres qui représentent la résistance en compression d'un cylindre et d'un cube de béton en N/mm2. Le premier nombre représentant la résistance à 28 jours sur une éprouvette cylindrique et le second celle à 28 jours sur une éprouvette cubique.
Il existe aussi la classe LC xx/xx pour les bétons légers non caverneux
C comme Concrete et LC comme Light Concrete


Importance économique:

En France

Selon les relevés d’enquête de l’UNICEM (lien), pour 2005 :
* le béton prêt à l’emploi représente :

39 365 800 m3 vendus, pour 3 365 407 000 € dont 3 048 000 € à l’exportation.
dans 542 entreprises ou sections d’entreprises, par 7 914 salariés (dont 4 310 cadres & ETAM), effectuant 6 164 000 heures de travail, pour une masse salariale brute (hors cotisations sociales) de 206 749 000 €.

* La fabrication de produits en béton représente :

30 924 000 tonnes vendues, pour 2 796 757 000 € dont 40 125 000 € à l’exportation dans 708 entreprises ou sections d’entreprises, par 19 773 salariés (dont 6 077 cadres & ETAM), effectuant 22 803 000 heures de travail, pour une masse salariale brute (hors cotisations) de 467 769 000 €.

* La fabrication de supports en béton armé représente :

120 700 tonnes vendues, pour 34 045 000 €.
dans 9 entreprises ou sections d’entreprises, par 260 salariés (dont 131 cadres & ETAM), effectuant 225 000 heures de travail, pour une masse salariale brute (hors cotisations) de 6 866 000 €.


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http://www.techno-science.net



http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9ton

http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-beton-precontraint-10544/

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-recycler-le-beton-27964.php







Le béton, les différents types










Le Béton aggloméré:

L'église Sainte-Marguerite au Vésinet réalisée en 1855 par l'architecte L.A. Boileau suivant le procédé Coignet de construction de béton aggloméré imitant la pierre, fut le premier bâtiment non industriel réalisé en béton en France. Cette église fut très critiquée lors de sa réalisation en raison de sa morphologie mais aussi du procédé Coignet qui a provoqué très rapidement des marbrures noires sur les murs (en raison de présence de mâchefer dans le béton).


Le Béton armé

De façon intrinsèque, le béton de ciment présente une excellente résistance à la compression. En revanche, il a une faible résistance à la traction donc à la flexion. Aussi est-il nécessaire, lorsqu'un ouvrage en béton est prévu pour subir des sollicitations en traction ou en flexion (comme par exemple un plancher, un pont, une poutre...), d'y incorporer des armatures en acier destinées à s'opposer et à reprendre les contraintes de traction qui pourraient mettre en péril la pérennité de l'ouvrage. Les armatures mises en œuvre peuvent être soit en acier doux (peu utilisés pour reprendre la traction pure, par définition l'acier doux n'a qu'une faible adhérence au béton, il reste donc utilisé pour les éléments travaillant essentiellement en flexion tel que les pylônes, les fûts, etc.) soit en acier haute-adhérence (aciers HA anciennement dénommés TOR). On parle alors de béton armé, matériau composite mis au point par François Hennebique en 1886.


Le Béton précontraint:

Parfois, les sollicitations prévisibles sont telles que l'élasticité propre de l'acier ne suffit pas à assurer la sécurité de l'ouvrage. Aussi, a-t-on recours à des techniques spécifiques d'armature conduisant au béton précontraint.

En effet, le béton possède des propriétés mécaniques intéressantes en compression alors que la résistance en traction est limitée et provoque rapidement sa fissuration et sa rupture.

Il s'agit de techniques inventées par Eugène Freyssinet en 1928, qui consistent à tendre (comme des ressorts) les aciers constituant les armatures du béton, et donc à comprimer, au repos, ce dernier. Ainsi, lorsque la structure est sollicitée, ces armatures s'allongent et le béton a tendance à se décompresser sans toutefois se mettre en traction, puisqu'il était déjà en partie comprimé.

Selon que cette tension appliquée aux armatures (appelé câble de pré-contrainte ou toron de pré-contrainte) est effectuée avant la prise complète du béton ou postérieurement à celle-ci, on distingue la précontrainte par pré-tension et la précontrainte par post-tension.

* Dans la pré-tension (le plus souvent utilisée en bâtiment), les armatures sont mises en tension avant la prise du béton. Elles sont ensuite relâchées, mettant ainsi le béton en compression par simple effet d'adhérence. Cette technique ne permet pas d'atteindre des valeurs de précontrainte aussi élevées qu'en post-tension.

* La post-tension consiste à disposer les câbles de précontrainte dans des gaines incorporées au béton. Après la prise du béton, les câbles sont tendus au moyen de vérins de manière à comprimer l'ouvrage au repos. Cette technique, relativement complexe, est généralement réservée aux grands ouvrages (ponts) puisqu'elle nécessite la mise en œuvre d'encombrantes « pièces d'about » (dispositifs mis en place de part et d'autre de l'ouvrage et permettant la mise en tension des câbles).

Dès lors la section de béton est uniformément comprimée (selon la position des câbles il apparaît même une contre-flèche à vide). Une fois soumis à la charge maximale, la précontrainte en fibre inférieure sera presque annulée par la tension de charge, alors que dans la partie supérieure la compression sera largement plus importante que dans une poutre en béton armé classique.
Autres techniques de renforcement

On peut améliorer la résistance mécanique (post-fissuration) du béton en y incorporant des fibres(dosages traditionnels de l'ordre de 20 à 60 kg/m3). L'incorporation de celles-ci dans le béton rend ce dernier davantage ductile (moins fragile). Différents types de fibre peuvent être utilisés avec des propriétés spécifiques. C'est surtout le rapport entre la longueur et le diamètre des fibres (élancement) qui aura une influence sur les performances finales du béton fibré. On obtient ainsi un « béton fibré », souvent mis en œuvre par projection (tunnels) ou couramment utilisé pour les dallages industriels par exemple.

Une autre option est dite de « poudre réactive » à structure fractale : les grains qui le composent ont tous la même taille, et accessoirement la propriété de présenter la même forme à différentes échelles (fractale). L'organisation optimale des granulats au sein du béton lui octroie de meilleures propriétés mécaniques. Il s'agit toutefois d'une technique toujours au stade expérimental.


Le Béton bitumineux:

Le béton bitumineux (aussi appelé enrobé bitumineux) est composé de différentes fractions de gravillons, de sable, de filler et utilise le bitume comme liant. Il constitue généralement la couche supérieure des chaussées (couche de roulement). L'enrobé est fabriqué dans des usines appelées « centrales à enrobés », fixes ou mobiles, utilisant un procédé de fabrication continu ou par gâchées. Il est mis en œuvre à chaud (150 °C environ) à l'aide de machines appelées « finisseurs » qui permettent de le répandre en couches d'épaisseur désirée. L'effet de « prise » apparaît dès le refroidissement (< 90 °C), aussi est-il nécessaire de compacter le béton bitumineux avant refroidissement en le soumettant au passage répété des « rouleaux compacteurs ». Contrairement au béton de ciment, il est utilisable presque immédiatement après sa mise en œuvre.

Le bitume étant un dérivé pétrolier, le béton bitumineux est sensible aux hydrocarbures perdus par les automobiles. Dans les lieux exposés (stations services) on remplace le bitume par du goudron. Le tarmacadam des aérodromes est l'appellation commerciale d'un tel béton de goudron (rien à voir avec le macadam, dépourvu de liant).




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Le Béton, son histoire












Sa définition:

Béton est un terme générique qui désigne un matériau de construction composite fabriqué à partir de granulats (sable, gravillons) agglomérés par un liant.

Le liant peut être « hydraulique » (car il fait prise par hydratation ; ce liant est couramment appelé ciment) ; on obtient dans ce cas un béton de ciment. On peut aussi utiliser un liant hydrocarboné (bitume), ce qui conduit à la fabrication du béton bitumineux. Le coulis est un mélange très fluide de ciment et d'eau. Enfin, lorsque les agrégats utilisés avec le liant hydraulique se réduisent à des sables, on parle alors de mortier (sauf si l'on optimise la courbe granulaire du sable et dans ce cas on parle de béton de sable).


Son Histoire:

En raison de son importance stratégique, sa recette est un secret militaire gardé confidentiel par les Cimmériens, les Phéniciens et les Égyptiens. Permettant la construction de ports artificiels, de forteresses, de temples et de monuments commémoratifs, il se répand dans les colonies grecques grâce aux conquêtes d'Alexandre le Grand, puis dans l'empire romain, après son alliance avec Neapolis avant de tomber en désuétude à la chute de celui ci.

Redécouvert par l'occident seulement depuis le XIXe siècle notamment grâce à Louis Vicat, le béton de ciment est, à l'heure actuelle, le matériau de construction le plus utilisé.


Le béton armé:

Le béton armé a été inventé par Joseph Monier qui en a déposé les brevets dès 1870. On se reportera pour plus de précision au livre Joseph Monier et la naissance du ciment armé paru aux éditions du Linteau (Paris, 2001).

De façon intrinsèque, le béton de ciment présente une excellente résistance à la compression. En revanche, il a une faible résistance à la traction donc à la flexion. Aussi est-il nécessaire, lorsqu'un ouvrage en béton est prévu pour subir des sollicitations en traction ou en flexion (comme par exemple un plancher, un pont, une poutre...), d'y incorporer des armatures en acier destinées à s'opposer et à reprendre les contraintes de traction qui pourraient mettre en péril la pérennité de l'ouvrage. Les armatures mises en œuvre peuvent être soit en acier doux (peu utilisés pour reprendre la traction pure, par définition l'acier doux n'a qu'une faible adhérence au béton, il reste donc utilisé pour les éléments travaillant essentiellement en flexion tel que les pylônes, les fûts, etc.) soit en acier haute-adhérence (aciers HA anciennement dénommés TOR). On parle alors de béton armé, matériau composite mis au point par François Hennebique en 1886.


Sa propriété:

La réaction chimique qui permet au béton de ciment de faire prise est assez lente : à peine 75 % de la résistance mécanique finale au bout de 7 jours. La vitesse de durcissement du béton peut cependant être affectée par la nature du ciment utilisé et par la température du matériau lors de son durcissement. La valeur prise comme référence dans les calculs de résistance est celle obtenue à 28 jours (80 % de la résistance finale). Le délai de 28 jours a été choisi afin de pouvoir contrôler la résistance 4 semaines après avoir coulé le béton. Ainsi, un béton coulé un vendredi sera vérifié un vendredi, ce qui évitera d'avoir à faire des tests durant les week-ends. Il est possible de modifier la vitesse de prise en incorporant au béton frais des adjuvants (additifs) ou en utilisant un ciment prompt (ciment Vicat). Il existe d'autres types d'adjuvants qui permettent de modifier certaines propriétés physico-chimiques des bétons. On peut, par exemple, augmenter la fluidité du béton pour faciliter sa mise en œuvre en utilisant des plastifiants, le rendre hydrofuge par l'adjonction d'un liquide hydrofuge ou d'une résine polymère, ou maîtriser la quantité d'air incluse avec un entraîneur d'air.


Le matériau béton:

Si un béton classique est constitué d'éléments de granulométrie décroissante, en commençant par les granulats (NF EN 12-620 - spécification pour les granulats destinés à être incorporés dans les bétons), le spectre granulométrique se poursuit avec la poudre de ciment puis parfois avec un matériau de granulométrie encore plus fine comme une fumée de silice (récupérée au niveau des filtres électrostatiques dans l'industrie de l'acier). L'obtention d'un spectre granulométrique continu et étendu vers les faibles granulométries permet d'améliorer la compacité, donc les performances mécaniques.

L'eau a un double rôle d'hydratation de la poudre de ciment et de facilitation de la mise en œuvre (ouvrabilité). En l'absence d'adjuvant plastifiant, la quantité d'eau est déterminée par la condition de mise en œuvre. Un béton contient donc une part importante d'eau libre, ce qui conduit à une utilisation non optimale de la poudre de ciment. En ajoutant un plastifiant (appelé aussi réducteur d'eau), la quantité d'eau utilisée décroît et les performances mécaniques du matériau sont améliorées (BHP : béton hautes performances).

Les résistances mécaniques en compression obtenues classiquement sur éprouvettes cylindrique 16×32 mm, sont de l'ordre de :

* BFC : bétonnage fabriqué sur chantier : 25 à 35 MPa, peut parfois atteindre 50 MPa ;
* BPE : béton prêt à l'emploi, bétonnage soigné en usine (préfabrication) : 40 à 60 MPa ;
* BHP : béton hautes performances : jusqu'à 200 MPa ;
* BUHP : béton ultra hautes performances, en laboratoire : 500 MPa.

La résistance en traction est moindre avec des valeurs de l'ordre 2,1 à 2,7 MPa pour un béton de type BFC.

La conductivité thermique couramment utilisée est de 1,75 W·m−1·K−1, à mi-chemin entre les matériaux métalliques et le bois.
Formulation d'un béton

Le choix des proportions de chacun des constituants d'un béton afin d'obtenir les propriétés mécaniques et de mise en œuvre souhaitées s'appelle la formulation. Plusieurs méthodes de formulations existent, dont notamment :

* la méthode Baron ;
* la méthode Bolomey ;
* la méthode de Féret ;
* la méthode de Faury ;
* la méthode Dreux-Gorisse.

La formulation d'un béton doit intégrer avant tout les exigences de la norme NF EN 206-1, laquelle, en fonction de l'environnement dans lequel sera mis en place le béton, sera plus ou moins contraignante vis-à-vis de la quantité minimale de ciment à insérer dans la formule ainsi que la quantité d'eau maximum tolérée dans la formule. De même, à chaque environnement donné, une résistance garantie à 28 jours sur éprouvettes sera exigée aux producteurs, pouvant justifier des dosages de ciments plus ou moins supérieurs à la recommandation de la norme, et basée sur l'expérience propre à chaque entreprise, laquelle étant dépendante des ses matières premières dont la masse volumique peut varier, notamment celle des granulats.

D'autres exigences de la NF EN 206-1 imposent l'emploi de ciment particuliers en raison de milieux plus ou moins agressifs, ainsi que l'addition d'adjuvants conférant des propriétés différentes à la pâte de ciment que ce soit le délai de mise en oeuvre, la plasticité, la quantité d'air occlus, etc.
Classification des bétons

Le béton utilisé dans le bâtiment, ainsi que dans les travaux publics, il comprend plusieurs catégories.

En général le béton peut être classé en quatre groupes, selon sa masse volumique ρ :

* béton très lourd : ρ > 2 500 kg/m3 ;
* béton lourd (béton courant) : ρ entre 1 800 et 2 500 kg/m3 ;
* béton léger : ρ = 500 à 1 800 kg/m3 ;
* béton très léger : ρ < 500 kg/m3.

Le béton courant peut aussi être classé en fonction de la nature des liants :

* béton de ciment ;
* béton silicate (Chaux) ;
* béton de gypse (gypse) ;
* béton asphalte.

Le béton peut varier en fonction de la nature des granulats, des adjuvants, des colorants, des traitements de surface et peut ainsi s’adapter aux exigences de chaque réalisation, par ses performances et par son aspect.

* Les bétons courants sont les plus utilisés, aussi bien dans le bâtiment qu'en travaux publics. Ils présentent une masse volumique de 2 300 kg/m3 environ. Ils peuvent être armés ou non, et lorsqu'ils sont très sollicités en flexion, précontraints.

* Les bétons lourds, dont les masses volumiques peuvent atteindre 6 000 kg/m3 servent, entre autres, pour la protection contre les rayons radioactifs.

* Les bétons de granulats légers, dont la résistance peut être élevée, sont employés dans le bâtiment, pour les plates-formes offshore ou les ponts.








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