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vendredi 30 janvier 2015

Fiche Historique, les Châteaux-forts. Dangu





















Fiche N° V


Armorial appartenant royaume d'Angletterre

 





۩    Le Château-fort de Dangu,  à Dangu.







                                       





« Le Bois de Dangu » situé au Nord-Est du département de l'Eure, proche de Gisors, occupe le sommet d’un coteau qui domine la vallée de l’Epte, à 1 km au Nord du village. Trois châteaux-forts et trois églises étaient situés à quelques cents mètres l'un de l'autre, sur le bord d'une pente à fort dénivelée qui domine l' Epte, 3- 4 kilomètres au-dessous de Gisors, ils étaient le témoin d'une construction militaire bien pensée. Le site se décompose en trois enceintes alignées, tangentes, et dont la puissance des défenses décroît progressivement. Le château de Dangu, qui appartint aussi à la famille des Crespin, n'a jamais eu l'importance de ceux de Neaufle et de Gisors, son nom revient souvent dans les guerres et les traités entre les rois de France et d'Angleterre qui s'en disputaient la mouvance.







Dénomination : Château-fort


Localisation :   27720,  Dangu,  
département de l'Eure.

Région : Haute-Normandie


Année de construction : XI-XII e Siècle.









Architecture : 

Le Château de Dangu





Sur ce lieu, trois château-forts et trois églises étaient situés à quelques cents mètres l'un de l'autre, sur le bord d'une pente à fort dénivelée qui domine l' Epte, 3- 4 kilomètres au-dessous de Gisors, ils étaient le témoin d'une construction militaire bien pensée.
Le premier, le plus rapproché de Neaufles, que l' on nommait le château brûlé, possédait encore des pans de murs et des fossés au XIXe siècle.
Vient ensuite le château moderne habité par le comte de La Grange et construit selon un arc de cercle de 30 à 40 mètres de rayon. Autrefois les diverses dépendances du château complétaient le cercle formé par un rempart d' 1m80 d' épaisseur que les mouvements de terrain du parc ont fait disparaître. L' arc de cercle, qui reste n' a pas la régularité qu' on lui eût donnée à partir du XIIIe siècle, c' est plutôt un polygone dont les nombreux côtés ont des longueurs très variables.
Le château actuel a été construit en 1567 sur cette enceinte circulaire d' un château du XIe siècle dont on nivela la motte et renversa le donjon. Enfin la chapelle d' Henri de Ferrières est construite sur une motte extrêmement abrupte et élevée et qui est séparée du plateau sur le bord duquel elle se trouve par un profond fossé.

Le site se décompose en trois enceintes alignées, tangentes, et dont la puissance des défenses décroît progressivement:

* La première, au nord-ouest, présente une levée de terre en forme de fer-à-cheval, de 25 m de diamètre, plus forte vers le plateau, à l’ouest, et entièrement ceinturée d’un fossé.

*  L’accès à la deuxième enceinte se fait vers le sud, celle-ci est complexe et présente de nombreux micro-reliefs. L’ensemble est grossièrement rectangulaire si l’on excepte une sur-épaisseur du talus vers l’ouest, celui-ci est interrompu au sud-est entre deux monticules qui marquent l’accès vers la troisième enceinte. L’espace contenu entre les deux entrées est légèrement surélevé par rapport au reste de l’enceinte.

* La troisième enceinte s’organise à l’intérieur d’un quart de cercle de 60 m de rayon ; il est rejoint par deux levées de terre qui assurent la connexion avec les deux monticules qui marquent l’entrée de la deuxième enceinte. Ce talus présente deux interruptions vers le sud et le nord-est. Une mare creusée immédiatement à l’extérieur de l’enceinte draine les eaux issues des fossés du flanc ouest de la fortification et d’une zone marécageuse qui s’étend de ce côté.

 La nature du sol est assez particulière, sur l’ensemble du site, on observe de nombreux galets de petite taille. Les levées de terre sont en partie constituées par l’accumulation de ce matériau que l’on retrouve également en blocs agglomérés, notamment au sommet du rempart de terre de l’enceinte principale. Ce détail soulève la question d’une utilisation de ces blocs dans la constitution de la levée de terre et leur participation aux aménagements défensifs. Les trois enceintes ne semblent pas contemporaines les unes des autres. Néanmoins, la proximité du site de Neaufles-Saint-Martin avec lequel il est en communication visuelle, et les similitudes, au niveau de l’enceinte principale, avec le Château-Saussart, plaident pour un ouvrage à vocation militaire remontant au milieu du XIe. Pour les deux autres enceintes, l’hypothèse d’une maison forte venue se greffer sur un site plus ancien est privilégiée.

Le château [de Dangu] se composait au XIIe siècle d’un donjon et d’une double enceinte ; la seconde, circulaire, entourant le donjon, formée de hautes et épaisses murailles flanquées de tours et protégée par un fossé ; la première, moins forte, ayant la forme d’un arc de cercle, dont les extrémités venaient s’appuyer au sud-ouest sur la seconde. Deux portes donnaient accès de l’extérieur dans la première ; l’une, du côté du village, regardait l’église Saint-Jean ; l’autre lui étant opposée, regardait l’occident et donnait sur la campagne. Cette enceinte renfermait les bâtiments d’habitation et les magasins. De cette enceinte, on parvenait à la seconde, qui la dominait, en traversant un fossé sur un pont-levis, et en pénétrant par une porte pratiquée dans une grosse tour carrée ; on se trouvait alors dans la cour ou place d’armes du château. Les bâtiments d’habitation s’appuyaient sur la muraille circulaire qui la protégeait au milieu, et sur une éminence artificielle ou motte s’élevait le donjon, dont la masse imposante dominait les deux enceintes, les autres bâtiments, le village et toute la campagne voisine. De sa plate-forme, on apercevait les murs fortifiés de Gisors et son château, les tours de Neaufles, de Bouri, de Courcelles et de Gamaches.»



Matériaux : Moellons, pierre.



Historique :

Le château de Dangu, qui appartint aussi à la famille des Crespin, n'a jamais eu l'importance de ceux de Neaufles et de Gisors, son nom revient souvent dans les guerres et les traités entre les rois de France et d'Angleterre qui s'en disputaient la mouvance.
 L'histoire de Dangu serait d'autant plus intéressante à connaitre que l'on trouve en ce lieu les restes de trois châteaux forts, de même qu'il y avait trois églises dans la paroisse, et qu'il serait curieux de connaître leur succession, ou s'ils ont existé simultanément. Ils sont situés à quelques cents mètres l'un de l'autre sur le bord d'une pente fort raide qui domine l'Epte deux lieues au dessous de Gisors.
 Le premier château le plus rapproché de Neaufles était nommé le château brûlé, des pans de murs et des fossés existaient encore au XIXe Siècle. Vient ensuite le château moderne habité par le comte de La Grange et construit selon un arc de cercle de 30 à 40 mètres de rayon. Autrefois, les diverses dépendances du château complétaient le cercle formé par un rempart d une toise d épaisseur dont les mouvements de terrain du parc ont fait disparaître la trace.
L'arc de cercle qui reste n'a pas la régularité qu'on lui eût donnée à partir du XIIIe siècle c'est plutôt un polygone dont les nombreux côtés ont des longueurs très variables Le château actuel a été construit en 1567 sur cette enceinte circulaire d un château du XIe siècle dont on nivela la motte et renversa le donjon Enfin la chapelle d Henri de Ferrières est construite sur une motte extrêmement abrupte et élevée et qui est séparée du plateau sur le bord duquel elle se trouve par un profond fossé.

Le château-fort, au XIIe siècle, fut fortifié par Guillaume-le-Roux.







* Une étude du site, microtopographie des fortifications

* Le retranchement du vieux château

Le patrimoine  


 La ville de Dangu



Tourisme Eure



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 






Les alentours









La vallée de l'Epte


Le vieux château






























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