Espace exposition

vendredi 20 février 2015

Fiche Historique. Les donjons. Moret-sur-Loing











Fiche N° 5






 



۝   Le donjon de Moret,  à Moret-sur-Loing.





Moret-sur-Loing, placé sur l'axe Fontainebleau-Sens au Sud de son département la Seine-et-Marne, fut une ancienne ville fortifiée, son enceinte s'étendait sur 1 400 mètres et comportait 20 tours et trois portes célèbres. Située sur la route de Paris, elle devient au XVIIe la destination favorite de la cour. Elle prend de l'importance (stratégique notamment) entre 1065 et 1081, peut-être 1081 en entrant dans le domaine royal.







Dénomination : Donjon

Localisation : 15 rue du donjon , 77250, Moret-sur-Loing, 
département de la Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France

Année de construction :  XIIe Siècle.
Anciennement : Donjon d'un château royal
Année de destruction ou démolition du Château : Vestiges






Architecture : 

Ce donjon roman, de forme rectangulaire et de type Normand est doté de large contrefort, il fut logis royal et était pourvu d'une cour bordée de bâtiments. Le donjon est l'unique vestige du Château Royal, il marque fortement le paysage, au XIIe siècle, il comportait trois niveaux : un étage inférieur peu éclairé, un premier étage résidentiel à grandes baies desservi par un escalier à vis, et un couronnement défensif muni d'échauguettes aux angles.
De plan carré, épaulé aux angles par de larges contreforts et doté à l’origine de sa propre enceinte, c’est une résidence appréciée des premiers Capétiens et plus tard, des comtes engagistes comme Maximilien de Béthune ou Jacqueline de Bueil. Ce donjon aux belles dimensions (20 x 15 x 20 m) est implanté à flanc de colline, d’où il domine la cité, il fut le siège du pouvoir seigneurial du Roi depuis Louis VI. Du 24 Juin au 14 Août 1664, le surintendant des Finances, Nicolas Fouquet, y est enfermé sous la garde de d’Artagnan. Plus de deux cents fiefs, tel celui de Fontainebleau, dépendaient de la tour de Moret. Vendu comme bien national en 1797 pour être démoli, le donjon n’est que partiellement détruit. Vidé et dérasé, il est utilisé comme dépôt d’écorces. Lorsque Joanne Thirion le rachète en 1879, il est en ruine. Le donjon est alors transformé en habitation.



Matériaux : Moellons, pierre



Historique :

C'est pendant le règne de Philippe Auguste, à la fin du XIIe siècle, que la ville se dota de fortifications, avec vingt tours, quatre poternes et le château Royal qui est alors constitué d'un donjon et d'une enceinte où s'adossent quelques bâtiments. Philippe-le-Bel fit du donjon une prison, qui servie, entre autre à «accueillir» les templiers. Sous la révolution, le donjon fut la proie des flammes. A partir du XIVe siècle, le donjon sert à l'occasion de prison d'état. Il abritera entre autres prisonniers Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, arrêté en 1664 par D'Artagnan. Après la révolution, l'édifice est confisqué et vendu comme bien national, sa démolition commence par la partie supérieure mais s'arrête lorsqu'on le transforme en entrepôt. Racheté par un particulier au début du XXe siècle, il sera restauré avec quelque remaniements qui ont modifés son apparence... La ville de Moret-sur-Loing était constituée d'une enceinte fortifiée en demi-lune qui s'orientait face au Loing et dont il reste de nombreux éléments (15 à 20 m de haut, plus de 2 m d'épaisseur).







Le donjon

 Moret-sur-Loing et Orvanne

Des photos du château et du donjon

Sisley et Moret


Moret-sur-Loing



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 






















































vendredi 6 février 2015

Fiche Historique, les Châteaux-forts. Aulnay-sous-Bois





















Fiche N° I







۩   Le Château-fort d'Aulnay,  à Aulnay-sous-Bois.


Aulnay-sous-Bois est une des grandes communes du département de la Seine-Saint-Denis, elle est située au Nord-Ouest de son département, frontalier avec le département du Val d'Oise à deux pas de Roissy-Charles-de-Gaulle. 
En des temps reculés, la commune a possédée son château féodal, ce château fortifié aurait été construit vers 1200 et est attesté en 1223. Il appartenait alors à la famille de Mauvoisin qui le conserva jusqu'en 1237.

Des seigneurs d'Aulnay existaient déjà dès le XIe Siècle.









Dénomination : Château-fort 

Localisation :   Rue de salles, 93600,  Aulnay-sous-Bois, 
département de la Seine-Saint-Denis.

Région : Ile-de-France

Année de construction : XIIe Siècle.






Architecture : 

En 1248, le château d’Aulnay, était entouré de fossés où arrivait l’eau du ru de Savigny, le manoir de la basse-cour (manoir du fermier) dudit château était entouré de granges, d'étables, d'un colombier ainsi que d'un jardin de 400 mètres.

 En 1328, l'on fait mention d’un « château fort », en bon état, environné de fossés large et profond, remplis d’eau. La cour était agrémentée d'un colombier, en ruine, d' un four banal « dans lequel les habitants de la ville d’Aulnay venaient cuire leur pain".
 Le château féodal, d’origine, était composé de 2 ailes distinctes avec pont-levis, douves et cachots.. Ces ailes sont disposées en angles droit de part et d’autre de l’entrée de la cour. La plate-forme est large de 30 m; la largeur des fossés qui l’entourent varie de 7-8 m à 12 m. Les deux ponts sont situés au milieu des petits côtés.
 En 1676, les héritiers de Jacques Coitier déclare :
"Un château avec pont-levis, entourés de fossés, et auquel les habitants devaient guet es portes
Un manoir situé dans la basse-cour du château, avec granges, étables, colombiers, représentant une superficie de 5 arpents environ
Deux étangs, l’un de quatorze, l’autre de cinq arpents (un arpents équivalait à 72 mètres), et dans lequel le seigneur, dans un but d’empoissonnement à droit et de faire entrer l’eau du ruisseau des Rideaux.
Deux moulins à eau
Une garenne de 4 arpents
Vingt arpents de terre et prairies
185 arpents de bois dépendant des forêts de Bondy et Livry".


 Du château féodal au château d'Aulnay

 Le château a fait l’objet d’importants travaux en 1696, vers 1700, Armand Jacques de Gourgues déclare posséder un château moitié ancien, moitié neuf; deux ponts, l’un de pierre, celui du côté jardin et l'autre de bois, qui se lève en bascule. Une orangerie est construite en 1728. Sur la carte de Delagrive de 1740, figure deux bâtiments parallèles; de plan symétrique, disposés sur les grands côtés ainsi que d’une plate-forme entourée d’un fossé d’eau.
Les bâtiments sont longs de 37 m, large de 7, ils sont disposés en angles droit de part et d’autre de l’entrée de la cour. La plate-forme est large de 30 m; la largeur des fossés qui l’entourent varie de 7-8 m à 12 m. Les deux ponts sont situés au milieu des petits côtés. Sur le plan d’intendance de 1782 figure un troisième pont, au milieu du grand côté nord.
Le site ne semble guère avoir été modifié sur le plan cadastral de 1819, si ce n’est le comblement du fossé Ouest et la disparition du pont Nord. Selon Lecourtier, en 1899, des conduites souterraines amenaient l’eau de la fontaine des Prés au château. Sur les cartes « Delagrive » figurent également, au nord du château, deux corps de ferme disposés sur les grands côtés d’une cour.
Sur le plan d’intendance de 1782, il figure un nouveau bâtiment sur le petit côté Nord. L’agencement général de l’ensemble demeure le même sur le plan cadastral de 1819, qui montre une cour trapézoïdale et non rectangulaire; celle-ci est longue de 65 m et large de 32 à 45 m. Un colombier est accolé au bâtiment Ouest. Une chapelle est fondée dans le château en 1701. Le château est restauré en 1869 et démoli au début du 20e siècle. Des caves voûtées en plâtre ont été visitées sous la maison située à l’angle de la rue Marceau et de la rue Jacques Duclos, c’est à dire à l’emplacement de l’un des bâtiments de la ferme seigneuriale. .

Construit sous Philippe Auguste à la fin du XIIe siècle, le château aurait pu, selon certains historiens, avoir été construit bien avant sur des ruines Romaines en particulier, tout comme l’Eglise Saint-Sulpice. Ce que l’on voit sur les postales est un aboutissement architectural qui n’a rien à voir avec le château féodal d’origine composé de 2 ailes distinctes avec pont-levis, douves et cachots... C’était plus une forteresse qu’un élégant château en fait.




Matériaux : Moellons


Historique :

Construit sous Philippe Auguste à la fin du XIIe siècle, le château aurait pu, selon certains historiens, avoir été construit bien avant sur des ruines Romaines en particulier, tout comme l’Eglise Saint-Sulpice. Ce que l’on voit sur les postales est un aboutissement architectural qui n’a rien à voir avec le château féodal d’origine composé de 2 ailes distinctes avec pont-levis, douves et cachots... C’était plus une forteresse qu’un élégant château en fait.

 Des seigneurs d’Aulnay ont existé dès la fin du XIe siècle… Cependant ce sera Jacques Coitier, médecin de Louis XI et seigneur d’Aulnay qui impose le château dans la région comme l’élément central du futur bourg. Il fit de son neveu Jacques Le Clerc son héritier en l’adoptant.  La famille De Gourgue eut la confiance des rois de France qui les honorèrent de nombreux titres : Conseiller du Roi, Conseiller au Parlement, Maîtres des Requêtes, Président à mortier. Cette illustre famille a une longue histoire dont on trouve l’origine dès 1146, date a laquelle Pierre de Gourgue fut l’un des signataires de la charte de Mont-de-Marsan.
 La première mention de la Seigneurie remonte à 1284. Robert de Mauvoisin possède alors le « Castel », entouré de fossés et le manoir de la basse cour (les Marquets, la future ferme Fleury ?). Pas moins de 3 ponts donnent accès à la forteresse. A l’époque les terres sont des chasses privées, les Châtelains jouissant des produits fermiers alentours, tout comme chaque Seigneur est censé avoir droit.  Geoffroy de Gourgue fut en 1284, un des secrétaires du Roi Philippe IV, dit « Le Bel » à Bordeaux.
En 1318, sous Philippe V, Philippe de Gourgue épousa Cécile de Pélagrue, sœur du Cardinal du même nom et nièce du pape Clément V.  Dominique de Gourgue équipa 3 vaisseaux le 15 Août 1567, libéra la Floride des Espagnols et la remit sous le contrôle de Charles IX.  Un autre de Gourgue, Marc-Antoine, fut chargé en 1610 de recevoir Anne d’Autriche à la frontière lors de son mariage avec Louis XIII, épisode digne des « Rois maudits » !  En 1628, en sa qualité de Président au Parlement de Bordeaux, il fut convoqué par le Roi auquel il fit une remarque désobligeante : Louis XIII, furieux, le saisit par la manche en criant : « A genoux petit homme, devant votre Maître ! ». « Sire, répondit le Président, un de Gourgue ne se met à genoux que devant Dieu ! ». On le retrouva mort dans son lit le lendemain matin… Oxygène - CAHRA No. 105
Les débats politiques d’alors étaient plus expéditifs que de nos jours... !  En 1683, Isabelle Marie Le Clerc - dite la Coitier se marie avec Armand-Jacques de Gourgue. Le château change de mains et de visage : la forteresse est détruite et remplacée par un élégant château dans le style de l’époque Louis XIV. Le pont-levis est supprimé, le caractère féodal du château a disparu. Une serre est ajoutée entre les deux ailes. Notre de Gourgue devient Maître des Requêtes, chargé de la Sénéchaussée de Guyenne, puis Intendant de Limoges en 1684 et de Caen en 1686.









* Traits historique du Château

* Un document sur le château

* Les seigneurs d'Aulnay




Tourisme en Seine-Saint-Denis




 La ville d'Aulnay-sous-Bois




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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

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jeudi 5 février 2015

Fiche Historique, les Châteaux-forts. Chaumont-en-Véxin

























 





۩   Le Château-fort de Chaumont,  à Chaumont-en-Véxin.



Situé au Sud-Ouest du département de l'Oise, proche de Gisors et du département de l'Eure, pratiquement à sa limite, ce château-fort, dont il reste des traces plutôt que des ruines, est un type de place-forte du XIe siècle. Il est placé à 8 kms de Gisors en remontant la vallée du Troène sur un mamelon arrondi, dénudé et isolé au milieu de cette vallée. Une position aussi favorable pour s'y retrancher et dominer le pays a dû être occupée de bonne heure. La forteresse comprenait, en outre, l'habitation royale, des bâtiments pour la Cour du roi et de vastes magasins de vivres et d'armes, il a joué un rôle important pendant les guerres du XIIe siècle








Dénomination : Château-fort


Localisation :   60240, Chaumont-en-Véxin, 
département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction : X e Siècle.






Architecture : 








La ville est au pied de la colline, au-dessus s'élève l'église éclairée par de hautes et larges fenêtres, plus haut, mais à une certaine distance, le mamelon étant étendu, se trouve l'enceinte du château qui en occupe le sommet légèrement bombé.

Au XIXe siècle, il reste à peine deux ou trois massifs de tours de l' ancien château construit vers le Xe siècle, sur le tertre qui domine la ville de Chaumont en Vexin. Cette place très forte, affectait un plan elliptique de 185m sur 125 dont le centre était occupé par une motte supportant le donjon. La place forte de Chaumont était constituée de fossés muraillés autour de la motte, d'une deuxième enceinte reconnaissable garnie de dix tours.

Le château de Chaumont, après avoir joué un rôle important pendant les guerres du XIIe siècle, fut abandonné lorsque le duché de Normandie eut été réuni à la France. Les restes du donjon qui formaient un fief sous le nom de Tour au Bègue ont été rasés en 1795.
Trois hectares environ, c' était la superficie de cette enceinte qui était fermée par un mur épais sans tours ni fossés. Un enclos circulaire, qui entoure la chapelle mortuaire de la famille de Chaumont Quitry, empêche de voir s'il existe des ruines au point culminant, mais, à l'Est, un espace rectangulaire isolé par un fossé présente les débris d'une construction qui devait être le donjon.


* La forteresse
Le château-fort avait une surface horizontale de 180 mètres sur 125 mètres et se trouvait à 134 mètres au-dessus du niveau de la mer, avec une motte occupée par une tour puisque c'était le point culminant. Il était défendu par un fossé et des murs très épais flanqués de tourelles et de tours percées de meurtrières. Il y avait le donjon appelé Tour au Bègue du nom du roi Louis le Bègue qui l'avait édifié ; elle était entourée par un fossé muraillé. La forteresse comprenait, en outre, l'habitation royale, des bâtiments pour la Cour du roi et de vastes magasins de vivres et d'armes. Au sud-est du fort et du prieuré se trouvait une enceinte garnie de massifs de tours qui étaient destinées à l'exercice des troupes : le Carrousel et là s'élevait une chapelle dédiée à Notre-Dame. Une rue qui ne laisse plus de trace, allant de Chaumont à l'Aillerie, passait entre l'Abbaye et la forteresse dont l'entrée, avec un pont levis sur cette rue, était flanquée de tourelles. Une autre voie pavée se trouve au-dessus du même champ en contournant la montagne à mi-côte et une partie de cette voie continue de subsister au Nord-Est et au Sud ; on y rencontre quelques vestiges de pavage en calcaire grossier.
Il y a longtemps, des fouilles permirent de découvrir plusieurs tombeaux renfermant des ossements et des armes très oxydées. Monsieur Du Pille de Bertichère trouva un bel agnel (denier d'or à l'agneau crée par Philippe le Bel) en or de l'époque de Philippe le Bel. La Tour au Bègue, point de défense contre les incursions des Normands, devint inutile après la réunion de la Normandie à la France en 1203 et passa dans le domaine privé. Chapelle sépulcrale des Chaumont Quitry au XIXe siècle.  sous doute le « Carrousel » Agnel ou Aignel : denier d'or à l'agneau crée par Philippe le Bel. D'après « Description, histoire et statistique de la ville de Chaumont en Vexin » de Monsieur Jean-Baptiste Frion. Il existe aujourd'hui encore trois châteaux : Le château de Rebetz, aujourd'hui intégré dans le domaine de Rebetz qui regroupe un pôle de séminaire, un hôtel, un restaurant et un golf.  Le château de Bertichères, aujourd'hui, le château de Bertichères, organise des séminaires et possède un restaurant, un golf et un centre équestre. (site ) Le château de la Brosse était avant la guerre 14-18 un sanatorium puis une maison de soins, de repos et aujourd'hui un centre de rééducation fonctionnelle.


* Le donjon
 Un donjon isolé du reste servait au logement du seigneur et de sa famille et à l' arsenal, il pouvait offrir une dernière retraite à la garnison.
Tel est, dans sa simplicité, le château du XIe siècle, avant les progrès accomplis dans l'art de la fortification à la suite de la première croisade. Cette place suffit néanmoins pour arrêter plusieurs fois les armées anglaises, et, notamment, en 1096, une formidable invasion venue de Normandie qui vint s'échouer devant ses murs.
De cette enceinte seules trois des tours, dont le nombre total devait s'élever à quatorze ou quinze, nous sont connues en position grâce à un plan de la ville levé en 1785. Au milieu du XIIe siècle, la partie Est à Sud-Est du mont est sans doute remblayée et mise à niveau, afin de permettre l'extension du bourg sous les remparts, ainsi que la construction face à la porte du castrum de l'église dédiée à la Sainte-Vierge.
 Le donjon de la forteresse avec ses trois mètres d'épaisseur du mur, devait avoir trois étages et atteindre une vingtaine de mètres de haut ce qui lui permettait de découvrir les plaines du plateau sud. Pour s'adapter au mode de vie seigneurial, une porte de rez-de-chaussée dût être percée, la passerelle d'accès supprimée et le fossé de la motte du donjon partiellement comblé (Morel 1997, p.23). L'édification d'un important bâtiment nommé Logis Royal, destiné vraisemblablement à accueillir le roi, dut occasionner quelques aménagements dans la partie sud-ouest des fortifications. A l'emplacement de la Tour au bègue s'élève la Chapelle sépulcrale des Chaumont Guitry.
 La forteresse de Chaumont est implantée sur le "Calvus Mons" (Mont Chauve) dès le IXe siècle, probablement sur ordre du roi Carolingien Louis le Bègue, fils de Charles le Chauve.





Matériaux : Moellons, pierre




Historique :

La butte centrale du village était originairement plus petite mais elle a été rehaussée par les premiers constructeurs d'une motte castrale au début du Moyen Âge.

 En 1182, Philippe Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost.

Au XIIe siècle, Osmond de Chaumont est seigneur de Chaumont et de Quitry

Situé sur une colline,le château-fort fut construit au IXe siècle pour protéger l'Ile de France de l'invasion normande, il n'offre plus aux visiteurs que des vestiges ( un pan des 10 tours rasés en 1795 ). II reste des traces plutôt que des ruines de ce château qui n'en est pas moins curieux à visiter, comme offrant un type de place forte du XIe siècle. Il est placé à deux 8 kms de Gisors en remontant la vallée du Troène sur un mamelon arrondi dénudé et isolé au milieu de cette vallée. Une position aussi favorable pour s'y retrancher et dominer le pays a dû être occupée de bonne heure.
 Les XIe et XIIe siècle voient à la fois le développement du site de Alliaria, à la base du mont, et sur le sommet au sud du premier donjon, par la création du premier bourg, dans la basse-cour de la forteresse.
 Ce bourg, né de l'initiative seigneuriale, même s'il est fondé à proximité d'un monastère, a dû tout d'abord être contenu dans l'enceinte même de la forteresse. Puis cette dernière ayant repris son statut essentiellement militaire, l'agglomération s'est développée à l'extérieur du rempart castral jusqu'à atteindre une superficie de près de 2,5 ha. Nous ignorons à quelle époque le bourg fut remparé, mais il est probable que ces travaux furent entrepris dès la seconde phase de modification du castrum par Philippe Ier. Les travaux devaient d'ailleurs être déjà avancés à la fin du XIe siècle, puisque le moine normand Orderic Vital, un contemporain, évoque les Chaumontois lors du siège de 1098 « défendant avec vigueur leurs fortifications ».
 En 1167 les Normands pillent et incendient la ville, la forteresse résista et souffrit peu, par contre les habitations qui se situaient dans la partie sud de la basse-cour, composées de bois et de chaume, contenues dans une enclave très resserrée, furent totalement détruites.



* Les anciens seigneurs de Chaumont

Henry seigneur de Chaumont
Troisième fils de Hugues de France, comte de Vermandois, mourut en 1130 selon la chronique de l' abbé Robert. Il est mal de nommé Aimery par M du Tillet.  Ces anciens seigneurs avaient été tirés des titres du cartulaire du prieuré de Crecy-en-Valois, l' abbé le Laboureur en fit depuis une généalogie plus complète.

Hugues I du nom seigneur de Chaumont

Gauthier de Chaumont

Hugues II

Philippe de Chaumont
Elevé auprès de Henry archevêque de Reims est appellé son parent, qualifié de prince par la maison royale dans la lettre qu' Arnould, évêque de Lisieux, écrivit en sa faveur après1165.

Hugues de Chaumont II

Philippe de Chaumont

Renaud de Chaumont seigneur en partie de Louvery est nommé dans la donation de son frère faite à l' église de Louvery en 12o9.

Robert de Chaumont
Eléonor de Vermandois, dame de Valois, l'appelle son cousin dans le traité qu' elle fit avec le roi Philippe Auguste.

Thibaud de Chaumont
Dont il est parlé dans un titre de 12o9.

Mathilde de Chaumont
Mentionnée dans le même titre.

Philippe de Chaumont
Chevalier

Guy de Chaumont

Jacques de Chaumont

Renaud de Chaumont

Marguerite de Chaumont

Vu sur ce lien (les seigneurs) https://books.google.fr/books








Une étude du château

Le château et le patrimoine sur la base Pop culture

Le château de Bertichères

Les Vicomtes de Chaumont-en-Véxin

Louis Le Bègue


 La ville de Chaumont-en-Véxin



Tourisme Oise



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

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mercredi 4 février 2015

Fiche Historique, les Châteaux-forts. Gommecourt





















Fiche N° VIII








۩   Le Château-fort de Gommecourt, à Gommecourt

« Le site de Bellevue », situé sur le point culminant d’une ligne de crête qui sépare les vallées de l’Epte et de la Seine proche de La Roche-Guyon, dans le département des Yvelines, est attaché au village de Gommecourt, une commune riveraine de la Seine située sur la rive droite du fleuve, dans l'extrême nord-ouest des Yvelines, à la limite des départements de l'Eure et du Val-d'Oise. 
La commune bénéficia d'un château-fort au XIIe siècle, il fut construit en un plan atypique; il s’agit d’une butte de terre très peu élevée, moins de 2 m en moyenne, de forme approximativement carrée qui n’est bordée par un fossé que sur son côté nord-ouest. 









Dénomination : Château-Fort

Localisation :  78270, Gommecourt, 
Département des Yvelines.

Région : Ile-de-France

Année de construction : XII e Siècle






L'architecture : 

Une portion rectiligne de talus part du tertre vers le sud-est, dans la pente d’un fort coteau qui domine la Seine.

 La forme carrée, inhabituelle pour une petite fortification de terre, permet de supposer l’existence d’un coffrage de bois destiné à retenir les terres. La partie excavée, aujourd’hui très restreinte, ne correspond pas, même si elle a été en grande partie comblée, au volume des matériaux accumulés.
Le tertre peut avoir été constitué de terre prélevée tout autour du site en raclant la couche superficielle du terrain car la craie affleure en de nombreux endroits. Il faut également citer la proximité du sanctuaire gallo-romain de Bennecourt (Yvelines), qui a pu faire l’objet d’une récupération. Aucune source ne nomme formellement ce site, cependant, il correspond bien à un épisode précis de la confrontation franco-normande.




Matériaux : Bois.


Historique :


La chronique d’Orderic Vital évoque, en 1118, le siège de Gasny par les troupes d’Henri Ier Beauclerc. Le chroniqueur précise que le roi d’Angleterre a fait édifier deux châteaux de siège qu’il nomme le « Malassis » et le « Gîte du lièvre » (trulla leporis). Seul le premier est identifié, il s’agit d’une motte associée à une basse-cour sur la rive droite de l’Epte.

 Le tertre que l’on voit à Bellevue peut correspondre au second château mentionné par Orderic Vital. Il se situe en face de Malassis, ce qui barre la vallée de l’Epte en aval de Gasny et permet une surveillance de la vallée de la Seine. Enfin, la toponymie n’est certainement pas innocente, la stratégie du lièvre est de reprendre des terriers existants ou des creux de terrain propices à fournir un abri. Cette appellation est en parfaite équation avec le site de Bellevue: un aménagement minimum sur un site naturellement favorable à la surveillance et éventuellement constitué de matériaux récupérés. En l’absence d’autres éléments, c’est l’année 1118 qui est retenue pour la datation de ce site.










Une étude micro-topographique du tertre

* Des audio-guide de la Vallée de L'Epte

* Un circuit de randonnée au Véxin Normand



La ville de Gommecourt






Tourisme en Yvelines



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