Espace exposition

samedi 25 juillet 2015

Fiche historique, les Châteaux-fort. Montargis






















Fiche N° V







۩   Le Château-fort de Montargis,  à Montargis.










Montargis, commune du Loiret située à 20 kilomètres au Sud de la première ville d' Ile-de-France, entre Sens et Orléans, son château a été le patrimoine de l'illustre maison de Courtenay. Guillaume de ce nom, maria sa fille Isabelle à Pierre de France, quatrième fils du roi Louis-le-Gros en 1151, à condition que le prince prendrait les armes de sa maison, qui allait s'éteindre.

Le château est situé sur le rebord du plateau dominant la vallée du Loing, à l’Ouest de la ville. Il s’inscrit dans un polygone irrégulier, ceint d’une muraille munie de tours et d’un fossé. Bâti en plaine, il commandait la route de Paris à Orléans qui passait sous les portes défendues. L'emplacement qu'occupait le château choisit par les romains et continué par Clovis, fût conservé au moyen-âge. Ce dernier était varié de différents styles, son plan assez irrégulier occupait un vaste espace de terrain et se distinguait par les dix-huit tourelles rondes de son enceinte.







Blason de la maison de Courtenay








Dénomination : Château-fort


Localisation :  45200,  Montargis
, département du Loiret

Région : Centre-Val de Loire


Année de construction :  V-VIe Siècle (romain), 
XIIIe siècle (au moyen-âge)






Architecture : 












* Le château de Montargis 

La construction remontait au XIIIe siècle, il a été bâti en plaine et commandait la route de Paris à Orléans qui passait sous les portes défendues. Des fossés enveloppaient les défenses extérieures. Une autre porte, passant à travers une grosse tour isolée (suivant une méthode qui appartient à la Loire que nous voyons surtout pratiquée au XIVe siècle dans la basse Loire et la Bretagne par le connétable Olivier de Clisson), était d’un accès très difficile. Quant aux dispositions intérieures du château, elles sont d’un grand intérêt et indiquent nettement les moyens défensifs des garnisons des châteaux français.

L'emplacement qu'occupait le château choisit par les romains et continué par Clovis, fût conservé au moyen-âge. Ce dernier était varié de différents styles, son plan assez irrégulier occupait un vaste espace de terrain et se distinguait par les dix-huit tourelles rondes de son enceinte.
Le donjon, démolit sous Louis XIV, renfermait un four, une citerne et un moulin, ses dessous étaient flanqués de vastes souterrains, dans lesquels les habitants y trouvaient refuge en cas de guerre.

 Le château féodal renfermait une vaste salle de 1575m2 (63 par 25m), voutée, pavée de mosaïque, entièrement peinte de devises et d'armoiries, éclairée par 17 fenêtres garnies de vitraux historiés, étincelants de couleurs vives. Six cheminées chauffaient cette salle, celle du Nord possédait un tableau représentant le combat d'un lévrier avec un officier de la cour de Charles VIII. La tour de l'horloge du château, respectée par le temps, survivait à la destruction totale qui eut lieu le 24 Octobre 1837.

Le château était divisé pour lors en deux parties qui furent nommées; l'une le chastel, l'autre la tour, deux fiefs séparés comme à Crépy, le château et le donjon.

Place assez forte pour exiger un siège en règle, elle était munie de fossés qui servaient les défenses extérieures et intérieures. La route était battue de flanc par un front flanqué de tours et communiquait au château par une porte de forme cavalière. Les tours sont très saillantes sur les courtines pour bien les flanquer au nord, point saillant et faible, par conséquent était élevé un gros ouvrage présentant deux murs épais l'un derrière l'autre éperonnés par un mur de refend flanqué de deux tours d' un diamètre plus fort que les autres.

Au Nord s’élève le donjon auquel se rattache la « grande salle », édifiée pour le roi de France Charles V, constituée d’un rez-de-chaussée et d’un étage carré. Un escalier extérieur en bois, qui se dresse librement devant le bâtiment, dessert l’étage. À la suite de la « grande salle » se trouvait une première chambre qui précédait la chapelle édifiée par Charles V. Celle-ci est en communication avec la chambre du roi, à laquelle est annexé un cabinet placé dans une tour ronde. Le logis royal s’achève par l’appartement de la reine. Le centre du polygone est marqué par la « Vieille tour », de plan annulaire avec une cour centrale, que l’on identifie avec la tour construite sous le règne du roi des Francs Clovis. À proximité se trouve l’église de la Madeleine, bâtie à la fin du XIIe siècle pour Lambert de Courtenay. En dessous de cette église se situe la chapelle Saint-Ginefort.
 Le château possède trois accès : au Sud-Est, la « poterne » qui s'ouvre vers la ville ; à l’Ouest, un accès desservant la cour d’Orléans devant le logis royal ; et le « guichet » sous la tour de Clovis au Nord.
Cette grande salle à deux étages accueillait toute la garnison, de là il était possible de se répandre promptement sur tous les points de l'enceinte par un escalier à trois rampes. La réunion de cet escalier à la grande salle pouvait être coupée et la grande salle pouvait servir de retrait si l'enceinte était forcée.


* Le donjon

Ce gros donjon à plusieurs étages munit d'une cour circulaire au centre, communiquait avec la grande salle au premier étage par une galerie pouvant être coupée à son extrémité. Ce donjon, point stratégique, commandait toute l'enceinte et ses bâtiments. La garnison était casernée dans les bâtiments du côté où l'enceinte était le plus accessible. Cette enceinte comportait aussi des écuries, la boulangerie, des magasins, une chapelle, un poste à proximité de l' entrée. Les petits bâtiments qui entouraient le donjon étaient d'une date postérieure à sa construction, la poterne donnait accès dans de vastes jardins entourés eux-mêmes d'une enceinte.

 Le donjon était au château, pendant l'époque féodale, ce que le château était à la ville; la dernière retraite, le dernier moyen de résistance..., aussi était-il construit avec un soin particulier muni de tous les moyens de défense alors en usage. Pendant la période romane, le donjon est le plus ordinairement bâti sur un plan carré renforcé de contreforts à pans rectangulaires ou semi-circulaires qui avaient cet avantage de flanquer les murailles au moyen des crénelages ménagés à leur sommet. Tels sont les donjons des châteaux de Langeais, de Loches, de Beaugency, de Chauvigny, de Montrichard, de Domfront, de Nogent-le-Rotrou, de Falaise etc... Leurs étages étaient voûtés ou séparés par des planchers en bois portant sur une ligne de piles isolées, de rares fenêtres éclairaient ces salles garnies souvent de cheminées, de fours et de puits au rez-de-chaussée. On faisait en sorte de les bâtir sur le point le plus élevé du plateau, sur lequel le château se trouvait établi ou sur des monticules fait de main d'hommes. Un mur de contre-garde ou chemise assez élevée, protégeait leur base et on ne pouvait accéder à l'intérieur que par une poterne étroite, élevée de quelques mètres au-dessus du sol, au moyen d'escaliers de bois ou de ponts volants communiquant avec le chemin de ronde de la chemise. Dès cette époque l'élévation des donjons était considérable ...

Dans le château normand, la grande salle est située dans le donjon, ou plutôt le donjon n’est que la grande salle devenue défense principale. Dans le château français du XIIIe siècle, la grande salle se distingue du donjon ; c’est le lieu de réunion des hommes d’armes du seigneur franc ; il y a là un dernier souvenir des mœurs du chef germain et de ses compagnons. Le gros donjon est au centre de la cour, comme dans le château primitif du moyen âge; il est à plusieurs étages, avec une cour circulaire au centre ; il était mis en communication avec la grande salle, au premier étage, au moyen d’une galerie, pouvant être de même coupée à son extrémité. Ce donjon commandait toute l’enceinte et ses bâtiments; mais, n’ayant pas de sortie sur les dehors comme le donjon normand, il n’offrait pas les mêmes avantages pour la défense.

Les premières fortifications de la ville datent du XIIe siècle, Charles V les a augmentées ou réparées, le célèbre Dunois fit des prodiges de valeur sous les murs de Montargis en 1427, en combattant les anglais qui étaient venus l'assiéger. En 1431, ils recommencèrent, cette fois ils s'en emparèrent et y demeurèrent jusqu'en 1438. Les guerres de religion et les discordes civiles mirent cette cité à deux doigts de sa perte. C'est à sa fidélité pour les rois qu'elle dut la réparation d'une partie des maux qu'elle a souffert. Les guerres de religion et les discordes civiles mirent cette cité à deux doigts de sa perte. C'est à sa fidélité pour nos rois qu'elle dut la réparation d'une partie des maux qu'elle a soufferts.

On peut attribuer à Du Cerceau les tonnelles ou « galeries de charpenteries lesquelles sont couvertes de lierre », inspirées de celles que Bramante réalisa dans les jardins du Vatican, et les nombreuses portes monumentales formant point de vue dans les allées du jardin.

Lire la suite page 83  https://books.google.fr/books




Matériaux : Pierre 



Historique :

La maison Courtenay céda le château et la ville à Philippe Auguste en 1188, il transforma le château en citadelle. Charles V, en augmenta considérablement les bâtiments en 1380, le timbre de l'horloge, semé de fleur de Lys sans nombre, avait été fondue par ses ordres. On sait que cette horloge , œuvre de Jean Jouvence, fût la seconde construite en France, elle est restée dans la tour qui a héritée de son nom jusqu'au 20 Mars 1810..

Lire la suite page 606.... http://www.jstor.org/stable/


Quelques dates;

- En 932 : la maison d'Anjou, famille des Ingelgeriens, avec les Foulque « le Roux »

- 898-942, « le Bon » 958-960, « le Noir »  965-1040, « le Rechin »

- 1043-1109 et d'autre part les comtes d'Orléans notamment Robert 1er (865-923) famille qui donnera Hugues le Grand, duc des Francs, et Hugues Capet, son fils, possédèrent ce château.

- Vers 1020 de l'union de ces familles naît une fille : Hildegarde Hérou. C'est la première châtelaine de Montargis portant ce titre. Elle épouse Jocelin de la famille des comtes de Sens.

- En 1069. Jocelin, devenu veuf, conserve le titre de Seigneur de Montargis. Il épouse en seconde noces Isabelle de Monthléry. Naîtra  un fils, Miles puis ce dernier aura un fils, Rainaud. Ce sont les Courtenay-Sens.

-  En 1139,  la fille de Rainaud, Elisabeth, épouse Pierre, fils cadet du Roi Louis VI le Gros. Les premières tours du château entourent maintenant le donjon et la chapelle Sainte-Marie. C'est la résidence des Courtenay-France. En 1188, Pierre II, son fils cède le Château au roi Philippe-Auguste. 

- En 1190 Philippe Auguste  comme dans tous les châteaux de cette époque fait fortifié une "Grosse Tour". Outre son caractère défensif elle avait une valeur de symbole. Construite à cheval sur les fortifications, elle était isolée de celle-ci par un fossé circulaire et possédait deux accès par pont-levis, l'un vers l'intérieur du château, l'autre vers l'extérieur.

- En 1328 Philippe de Valois devient roi sous le nom de Philippe VI et conserve pour lui le Château. Si Jean II le Bon y réside peu, nous devons, grâce à son fils Charles V le Sage, la rénovation de la grande salle du château que Peiresc nous décrira en 1616 et l'édification du pont-levis en avant des tours des Courtenay. Il place une horloge monumentale,  la seconde de France, sur une des tours de la grande salle. L'autre horloge, qui existe encore, est celle du Palais de Justice de Paris.

- En 1380, Charles VI y séjourne.

- Vers 1395, il attribue le domaine en douaire à son épouse Isabeau de Bavière. Il lui retire pour le duc d'Orléans. Ce dernier  l'occupe dès 1404 mais il est assassiné en 1407 par Jean Sans Peur. Charles VII devient roi.

- En 1560 Renée de France, fille de Louis XII, belle-sœur de François Ier, redonne un peu de vie au château pendant quelques lustres. Sa fille la duchesse de Nemours en hérite et les fils de celle-ci. Le château abrita les plus illustres protestants, l'amiral de Coligny, d'Aubigné, Henri de Bourbon futur Henri IV.

- En 1575, décès de Madame Renée de France, duchesse d'Este, châtelaine de Montargis et duchesse de Chartres, sa fille Anne en hérite et devient Dame de Montargis.

- En 1612, le château retourne à la Couronne. Ce retour voulut par Henri IV qui séjourna de nombreuses fois quand il était protestant n'a pu se réaliser plus tôt à cause de son assassinat. C'est son fils Louis XIII qui l'acquerra de Charles Duc de Mayenne, petit-fils de Renée de France.

- En 1626 Louis XIII, le donne en apanage à son frère, Gaston d'Orléans.

- En 1660, Philippe, frère de Louis XIV, reçoit le château en apanage ainsi que les duchés d'Orléans et de Nemours. Il aménage le château mais détruit le donjon et l'église Sainte-Marie. Il crée l'allée que nous connaissons actuellement.

 La suite sur http://www.chateaudemontargis.org

Aux ouvrages des Romains , sur le sommet de la colline , Clovis substitua , dit-on , une forteresse qui devint le noyau du château dont nous parlerons bientôt.
Les premières fortifications de la cité datent seulement du XIIe siècle; Charles Y les a depuis augmentées ou réparées. Le célèbre Dunois fit des prodiges de valeur sous les murs de Montargis en 1427, en combattant les Anglais qui étaient venus l'assiéger. Ce que ceux-ci n'avaient pu faire alors , ils le tentèrent de nouveau en 1431 ; cette fois, ils s'en emparèrent et en demeurèrent maîtres jusqu'en 1438.

Le donjon avait été démoli sous le règne de Louis XIV : il renfermait un four, une citerne et un moulin. Dessous, régnaient de vastes souterrains où les habitants de la cité trouvaient un refuge en temps de guerre.



Le château-fort

* Une étude sur la ville, le château

* Essai sur l'architecture militaire au moyen-âge 
englobant une partie du château de Montargis (page 83) 
écrit par Eugène Viollet-Leduc


Le tourisme



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France 

 Châteaux, château-fort, donjons 

 Le monde des châteaux 








Le château des capétiens











Vers 1570

































Fiche Historique, les Châteaux. Le Château de Montceaux























Armoirie de Henri II





۝   Le Château de Montceaux, à Montceaux-les-Meaux.








Placé au Nord-Est du département de la Seine-et-Marne proche de Meaux (5kms) et de Chessy plus au Sud-Ouest, le château de Montceaux constitue un haut lieu de l'histoire de France, il est classé Monument Historique pour son Parc et ses bâtiments. Le château remonte au XIIe siècle, il fut très fréquenté par la cour depuis Charles IX jusqu'à Louis XIV devenant l'un des lieux majeurs du pouvoir royal, au cœur de l'histoire de France des XVe et XVIe siècles.









Dénomination : Château


Localisation :  2, rue de Lizy , 77470, Montceaux-les-Meaux, 
département de la Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France


Année de construction :  XVIe Siècle









Le château de Montceaux constitue un haut lieu de l'histoire de France il est classé Monument Historique pour son Parc et ses bâtiments. Le château, qui remonte au XIIe siècle, est admirablement situé et décoré avec magnificence. Il fut très fréquenté par la cour depuis Charles IX jusqu'à Louis XIV devenant l'un des lieux majeurs du pouvoir royal, au cœur de l'histoire de France des XVe et XVIe siècles.
Acquis par Henri II, il sera transformé en château royal sous la conduite de Catherine de Médicis. A la mort de cette dernière, il fut racheté par Henri IV pour l’offrir à sa maîtresse Gabrielle d'Estrées qui en devint Marquise, puis il devint la propriété de sa femme Marie de Médicis. Son histoire le fait nommer couramment le "Château des trois reines". Au-delà de son importance historique, le Château, dont il ne reste malheureusement que ses vestiges imposants, représente d’abord un chef d'œuvre de l'architecture de la Renaissance.Les plus grands artistes de l’époque y contribuèrent, ceux-là même qui travaillèrent au Louvre, à Fontainebleau, au Palais du Luxembourg : Philibert Delorme , Jacques Androuet du Cerceau, du Primatice ou de Salomon de Brosse.



L'architecture : 

Vers 1544 s'élève un corps de bâtiment avec pavillons d'angle, une aile avec une grande salle et une chapelle en pierre et brique.
En 1546, le maître maçon Pierre Desilsles rehausse "un vieux corps d'hôstel" du château construit par les Saligaut et repeind sa façade en briques simulées.
En 1547, une galerie longue de 50 m et large de 6 m est couverte. Le château est alors un quadrilatère avec quatre pavillons d'angle et entouré de douves.
Le corps de logis comprend un pavillon central avec un escalier à rampes droites. Le château comprend une façade à deux niveaux sur laquelle sont réalisés des pilastres en pierre de taille dont les chapiteaux doivent être de style dorique au rez-de-chaussée et de style ionique à l'étage.
L'architecte, inconnu, a prévu de séparer les étages par un entablement avec triglyphes pour l'ordre dorique et avec enroulements pour l'ordre ionique. C'est la première application en France du système indiqué par Vitruve et enseigné par Sebastiano Serlio qui se trouve à Fontainebleau depuis 1541.




Matériaux : Pierre. 




Historique :


La forteresse de Montceaux-les-Meaux
Louis VII fit détruire en 1138, la forteresse de Montceaux près de Meaux, deux ans après celle de Montjay (proche de villevaudé). Louis VII suivant les traces de son père fait garder la tour du seigneur d' Andrezel qui venait de mourir de peur qu' elle ne tombât en des mains ennemies. En 1138, il fit détruire la forteresse de Monceaux, près Meaux, dont un Montmorency, qui en était possesseur, se servait pour se livrer à toutes sortes d' exactions sur les habitants du voisinage. Deux ans après, le même roi réduisit la fameuse forteresse de Montjay, près Villevaudé, qui appartenait à Hugues de Gournay, et la détruisit à l' exception de la tour dont on voyait encore des ruines au XIXe siècle.

Le Château de Montceaux-lès-Meaux
Surnommé " Château des trois reines", est situé à environ 8 kilomètres à l'est de Meaux. Édifié au XIIe siècle, il est entièrement remanié à partir de 1557, lorsqu' Henri II (1519-1559) l'acquiert pour l'offrir à Catherine de Médicis (1519-1589).

Le château de Montceaux-lès-Meaux devient alors un château royal. Considéré comme un chef d’œuvre de la Renaissance, il est décoré et aménagé par de célèbres artistes et architectes comme Philibert Delorme (1514-1570) et le Primatice (1504-1570). Durant son règne, Henri IV (1533-1610) offre le château à sa favorite, Gabrielle d'Estrées (vers 1573-1599), puis à son épouse Marie de Médicis (1575-1642). Après la Révolution, le château est peu à peu détruit, et il sert même, pendant un temps, de carrière de pierres. Plan du XVIe siècle montrant ce à quoi ressemblaient le château et ses jardins au temps des "trois reines". Carte postale du Château de Montceaux-lès-Meaux, 1981. (AD77, 2Fi8753) Cliquez sur l'image pour l'agrandir Aujourd'hui, il ne reste que des ruines de l'entrée principale et d'une façade. Néanmoins, en 2005, le château et son domaine de 17 hectares - devenus une propriété privée - sont classés Monuments historiques. En 2009, ils sont vendus. Les nouveaux propriétaires souhaitent les préserver et en faire un lieu culturel.
Ils lancent en 2014 une souscription publique nationale pour un sauvetage d'urgence, en collaboration avec la Fondation du Patrimoine, la DRAC Ile-de-France et le Conseil départemental de Seine-et-Marne.

Au XVIe siècle, le château d'origine est reconstruit probablement par un architecte proche des milieux artistiques de Fontainebleau. Entre 1555-1557, la splendeur du château portant ombrage au roi Henri II, celui-ci oblige Laguette à lui céder le domaine. Le roi l'offre à Catherine de Médicis, qui y fait réaliser des aménagements par Philibert de l'Orme, et d'autres artistes. Le Primatice y a oeuvré en tant qu'architecte.
En 1596, Henri IV offre le château à Gabrielle d'Estrées, qui y entreprend des travaux. A la mort de Gabrielle d'Estrées, Henri IV offre le domaine à Marie de Médicis. Les travaux sont poursuivis par Salomon de Brosse jusqu'en 1622.
Sous Louis XV, le château abrite les équipages du prince de Conti qui aménage un rendez-vous de chasse dans le pavillon nord-est.
Entre 1793 et 1799, le château est démoli, hormis la chapelle et les bâtiments de l'avant-cour qui sont transformés, au XIXe siècle, en habitation bourgeoise avec un décor intérieur remis au goût du jour et des percements de façades. La partie Est est transformée en bâtiment de ferme.

Lire la suite.... https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Montceaux








* Sur le site de la fondation du patrimoine:


* Sur la base Pop culture
* Sur le site collection Sceaux

 * Une visite du château





La ville de Montceaux-les Meaux




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mardi 14 juillet 2015

Fiche historique, les Châteaux-fort. Ambleny






















Fiche N° I




 



۩   Le Château-fort d'Ambleny,  à Ambleny.



Flirtant avec le fleuve Aisne sur sa rive gauche entre Soissons et Compiègne à la limite Est du département de l'Oise, Ambleny, placée dans la vallée de l'Aisne, s'est entourée de places fortes plus ou moins grande, telles: Cuise-la-Motte, Longpont, Coucy-le-château, Soissons,...   Située au Sud-Est du département de l'Aisne, dans l'axe Nord-Est de Pierrefonds à quelques encablures de Soissons, la terre et le village d' Ambleny appartenaient dès le Xe siècle aux chanoines de la cathédrale de Soissons. Plusieurs fiefs composaient se village.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  02290,  Ambleny
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIIe Siècle.






Architecture : 









De cette petite forteresse ne subsiste plus que le donjon. Son plan est très voisin de celui d'Etampes dont il s'inspire peut-être, sans que la filiation soit possible à établir. Il est constitué de quatre tourelles cylindriques reliées par de brèves courtines. Conservé sur une bonne vingtaine de mètres, on y pénétrait autrefois par une porte percée en hauteur.
Un net ressaut découpe les façades au-dessous du niveau de l'accès. Les bases sont assez nettement talutées, annonçant en cela l'architecture philippienne. Il était découpé en trois volumes planchéiés et les communications verticales s'effectuaient soit par des escaliers percés dans l'épaisseur des murs, soit par des escaliers de bois.
Pourvu de latrines, il offrait toutes les commodités possibles à cette époque. Son sommet était autrefois doté d'un parapet crénelé. Ambleny est  l'une des rares structures aux formes très arrondies du XIIe siècle. Sa structure est obtenue grâce à quatre cylindres accolé.

Si nous en jugeons en effet par des constructions analogues, nous verrons qu'on se contestait d'enfermer de murs de sept à huit mètres de hauteur une enceinte très éxigüe flanquée de tours à interval régulier toujours précéder d'un large fossé pour en défendre l'accès. Au centre ou à l'une des extrémités, était placée une tour maîtresse plus forte, plus élevée, que les autres que l'on qualifiait pour cela du titre de donjon, disposition que nous retrouvons à Coucy à Vic sur Aisne et ailleurs. Or c'est évidemment ce qui a eu lieu pour Ambleny, sa nature de forteresse du second ordre, sa dépendance de Pierrefonds les fragments de remparts qui subsistent au Nord, les substructions mises à jour à l'Ouest, où se trouvait très probablement le principal corps de logis, tout porte à admettre qu'il a dû en être nécessairement ainsi.
D'après les renseignements de M Liénard, le château se composait d'une grosse tour et de cinq tourelles, deux ont été détruites ainsi que la porte flanquée de deux tourelles en 1793, une autre a été démolie par le propriétaire. Chacune de ces tours occupait l'angle des fortifications au Sud et à l'Est, la partie Ouest était défendue par le corps de logis flanqué de contreforts triangulaires.
Le donjon était terminé à la hauteur de l'entablement à trente mètres environ du sol par une plate forme munie d'un parapet crénelé, quatre échauguettes s'élevaient en flèches circulaires très aiguës et couronnaient les tourelles angulaires.
Le milieu était couvert par un pavillon qui avait pour bases les parties rectilignes des murs. L'entrée principale se trouvait à l'Est vers l'église.Les murs crénelés étaient garnis de vigoureux éperons comme celui qui étaye encore l'angle du rempart Nord-Ouest.
Ces constructions militaires très variées, revêtues quelquefois de bastions avancés se rattachaient souvent à la chemise, ou enveloppe extérieure, du donjon. Un fossé, ou un canal de dix mètres, était creusé en avant des fortifications. C'est au centre de ce plateau retranché que fut bâti l'imposant donjon qui subsiste encore grâce à sa solidité et au peu d'avantage qu' a présenté sa destruction à toutes les époques.


Le donjon

 Pour vous faire une idée nette et précise du plan de cette tour, rappelez vous l'antique donjon du château d' Etampes, vous trouverez beaucoup de ressemblance une sorte d' affinité entre ces deux constructions. On peut même ajouter que celle-ci est bien préférable an point de vue de la régularité du plan et de sa belle conservation extérieure, Le donjon d Ambleny, composé de la réunion de quatre tours cylindriques rapprochées construite de manière à laisser cependant une portion de mur rectiligne entre chacune d'elles, forme une espèce de quadrilatère régulier cantonné à ses angles d'une tour engagée et demi sphérique. Cet agencement présente une certaine analogie avec ces gros piliers d'églises flanqués de colonnes cylindriques, avec cette différence toutefois qu'ici, le cantonnement a lieu aux angles tandis qu'ailleurs il occupe le beau milieu de la ligne. Il est aisé de voir quel aspect pittoresque offre une construction de ce genre, et quelle force de résistance elle doit opposer à l'ennemi puisque ses lignes, rectangulaires, se trouvant abritées par la saillie des tours, sont en partie à couvert des attaques, tandis que de leurs étroits créneaux peuvent partir des engins meurtriers. Au reste, les ouvertures étaient peu multipliées dans ces donjons, à peine y avons nous reconnu quelques fenêtres étroites, les embrasures plus larges, ne se pratiquaient que dans la partie supérieure. Encore celles que l'on voit dans le plein des murs ne remontent-elles pas toutes à l'origine de la construction, ce ne sont que des modifications que le temps ou l'usage auquel elles étaient destinées, s'est dessiné dans le temps.

Lire la suite.... Page 180 sur ce livre: https://books.google.fr/books


A l’intérieur comme à l’extérieur le parement est en pierre de taille soigneusement appareillée. Les assises ont la plupart du temps 32 cm de hauteur (1 pied), les blocs sont posés à bain de mortier. Le remplissage entre les deux parements est constitué par un blocage de très bonne qualité. Au nord-ouest elle s’appuie sur quelques blocs de grès qui devaient se trouver là au moment de la construction et qu’on a préféré utiliser en les retaillant plutôt que de les enlever.

Au niveau du premier étage un bandeau de section trapézoïdale délimite une réduction de 0,25 dans l’épaisseur de la paroi. Les ouvertures sont peu nombreuses et de faibles dimensions. Comme nous le verrons plus loin elles ont presque toutes été remaniées à différentes époques. Le relevé détaillé des murs du rez-de-chaussée, a permis de constater que le plan est très irrégulier, ce qui est une preuve d'archaïsme. Il est cependant très étudié : l'épaisseur des courtines est de 2 m 80 sur trois côtés; le quatrième étant le plus exposé aux coups de l'adversaire, puisque c'était celui de l'entrée, l'épaisseur est de 3 m.
Dans les tours qui, grâce à leur forme cylindrique sont plus résistantes, l'épaisseur a été limitée à 2,55 m. L'entresol, au-dessus de la voûte de la tourelle SO, se trouve un petit local d'environ 3,OO x 2,OO m qui était couvert par un plancher constitué par 6 solives de 10 X 30 reposant à chaque extrémité sur un retrait de la maçonnerie et encastrés dans les murs. Ce local, assez énigmatique, était éclairé par une minuscule fenêtre de 0,24 x 0,63. Un seul des deux redents du 1er étage est encore visible à ce niveau.
Sur la face sud-ouest on voit les arrachements d'une cloison de 0,26 m d'épaisseur qui, semble-t-il, divisait en deux cette pièce déjà exiguë. L'accès s'effectuait sans doute depuis le premier étage, à l'aide d'une échelle.

 Le château était divisé pour lors en deux parties qui furent nommées; l'une le chastel, l'autre la tour, deux fiefs séparés comme à Crépy, le château et le donjon, chacun avec des seigneurs particuliers. Le fief du Donjon était nommé la forteresse du Rondail ou de Fouace.

Le donjon a été fortifié en 1140, partie restante d'une petite forteresse, classé monument historique le 24 février 1929 Fondé au milieu du XIIe siècle par le sire Dreux de Pierrefonds, le château d'Ambleny passa en 1194 à Philippe Auguste. Amblegny apparaît dans le Scripta de feodis, registre des fiefs recensant notamment les châteaux et citées fortifiées en possession de la monarchie capétienne à l'orée du XIIIe siècle. Philippe IV le Bel le revendit au siège épiscopal de Soissons en 1296.

Ce donjon, d'une conservation si parfaite, a failli cependant disparaître à la suite de la révolution de 1789. Il fût vendu en 1793 pour être démoli mais les difficultés éprouvées pour opérer cette démolition, qui ont amenés les acquéreurs dans des frais inutiles, arrêta le processus.



  Matériaux : Pierre 



Historique :

La terre et le village d'Ambleny appartenaient dès le Xe siècle aux chanoines de la cathédrale de Soissons qui, selon un usage général dans les communautés religieuses, prirent parmi les seigneurs voisins un avoué auquel ils en confièrent la défense.
La terre releva donc de la Châtellenie de Pierrefonds, ces Seigneurs ayant été chargés par les Chanoines de la Cathédrale de Soissons et par les supérieurs de plusieurs communautés religieuses, de présider à la conservation des domaines qu' ils avaient dans le canton. Ils placèrent à Ambleny le château-fort qui devait servir de retraite à leurs Gentilshommes et à leurs troupes.
On fonda, près du château, une église en l' honneur de Saint-Martin, on attacha à cette église des revenus qui lui furent enlevés à la suite d'une fuite par les Comtes de Soissons et par les Seigneurs de Pierrefonds.

 Ambleny ou Amblegny a toujours été depuis la fin du XIe siécle jusqu' aux dernières guerres civiles un lieu fortifié. Nous parlerons pas de leurs fois pour la forteresse, le premier château d' Ambleny a été construit par les soins des premiers Seigneurs de Pierrefonds.
En l' an 1137 Renaud Comte de Soissons voulant avoir part à la fondation de l' Abbaye de Saint-Léger, abandonna la dîme du pain et du vin qu' il avait coutume de percevoir à Ambleny.
 En 1155, Drogon I, Seigneur de Pierrefonds, donna à la Communauté de Valsery (ouvalfery) un lieu sis à Ambleny qu' on appellait le Château, quod caftellum vocatur, apparemment un corps de logis de l' ancien manoir seigneurial. Les Seigneurs de Pierrefonds avaient à Ambleny un Maire qui possédait un fief.
 Le Chapitre de Soissons acquit ce fief en 1175, pour une somme dont l' Evêque Hugues de Champfleuri, avait fait présent en mourant.
 En 1214 Philippe Auguste demanda un état des principales forteresses de son Royaume, suite à cette évaluation, le château d 'Ambleny est placé aprés celui de Pierrefonds.
 II y avait, sur le territoire d' Ambleny, d' autres fiefs accompagnés d' hotels et de manoirs seigneuriaux On en remarquait deux principaux vers l'an 1215.
 Les propriétaires prenaient le titre de Seigneurs d' Ambleny.

 En temps de guerre , le chapitre de Soissons en confiait la défense à un capitaine. C'est ainsi qu'en 1359 il remit la gardé du château d'Ambleny à Thibaut de Moreuil , seigneur d'Arcy , aux conditions suivantes : « Ce seigneur devra se fournir en tout temps de quatre glaives étoffés, plus ou moins, et en cas d'approche de l'erinemi , garnir la forteresse d'autant de gens de guerre qu'il en pourra tenir. Le doyen et les chanoines seront reçus dans le donjon, s'ils veulent s'y retirer , et les gens du chapitre pourront se tenir dans la basse-cour, sans que ce seigneur puisse rien exiger d'eux. Pour laquelle garde le chapitre de Soissons alloue audit seigneur la somme de 400 deniers d'or à l'écu. » — Et l'année 1255, le roi Saint-Louis affranchit de la servitude tous ses hommes habitant les terres de la châtellenie de Pierrefonds dont Ambleny faisait partie.







Le donjon

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 La ville d'Ambleny





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Le côté Nord









Bulletin de la Société historique et archéologique de Soissons

Auteur; la Société historique et archéologique de Soissons