Espace exposition

dimanche 30 août 2015

Fiche historique, les châteaux-forts. Châtenay-Malabry






















Fiche N° I






۩   Le Château-fort de La Boursidière,  à Châtenay-Malabry.








La Boursidière (ou La Boursillière ou La Bourcillière) est un lieu-dit situé à la limite des communes de Châtenay-Malabry et du Plessis-Robinson, à l’extrémité nord de la forêt de Verrières et à proximité immédiate de l’A86 dans le département des Hauts-de-Seine.
À quelques dizaines de mètres, dans la forêt délimitée par une clôture, on peut encore voir deux, trois vestiges (soubassements) de l’ancien donjon de la Boursidière. 

Le site de La Boursidière et ses environs a été occupé depuis très longtemps: on a retrouvé des vestiges néolithiques au lieu-dit des Cent Arpents, et les restes d’un atelier de céramique gallo-romain sur le site même. Au XXe siècle, une importante briqueterie (briqueterie Lafontaine) avait pris le relais, en raison de la qualité de la terre argileuse du plateau.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  Route de Saint-Cyr, 92290, Châtenay-Malabry,
département des Hauts-de-Seine
.

Région : Ile-de-France


Année de construction :  X-XIe Siècle.





Architecture : 










Le donjon était construit sur un plan rectangulaire régulier, le style de construction semble avoir été le même que pour l’église Saint-Germain l’Auxerrois de Châtenay.

Sans doute détruit au XIVe siècle, le donjon est mentionné sur la carte des chasses, substructure d'une tour rectangulaire, talus et fossés à demi comble l'entourent, il s'agissait d'un plan rectangulaire régulier en moellons.
La seigneurie subsiste jusqu'à la fin de l'Ancien Régime




Matériaux : Moellons




Historique :

Les circonstances de l’édification et de la destruction du château-fort de La Boursidière sont très mal connues. Il aurait pu être construit au Xe ou au XIe siècle par le chapitre de Notre-Dame, pour être utilisé comme rendez-vous de chasse mais aussi comme élément d’une ligne de surveillance : d’autres donjons du même style existaient; l’un au-dessus de Buc, l’autre sur la route de Fontainebleau.


Le château aurait servi de prison au XIIIe siècle, avant d’être détruit au XIVe siècle, peut-être par les Anglais.

Selon une légende, la reine Blanche de Castille y serait venue délivrer les serfs de Châtenay et leurs familles emprisonnés par les chanoines pour non paiement de la taille. Elle aurait frappé de son bâton royal la porte du donjon, et à ce signal ses hommes d’armes auraient brisé la porte et libéré les serfs survivants, plusieurs ayant péri étouffés. Outrée par les protestations des chanoines, la reine aurait fait saisir leurs revenus temporels et détruire le donjon. Toutefois, selon d’autres sources, c’est à Paris que les serfs auraient été emprisonnés. Toujours est-il que les serfs furent affranchis quelques années plus tard suite au versement au chapitre d’une somme de 1 400 livres.








Le patrimoine

samedi 29 août 2015

Fiche historique, les forteresses; Nogent-le-Rotrou

























Fiche Historique N° 19






Le château a été bâti au XIe siècle à Nogent-le-Rotrou, ville du département de l'Eure-et-Loir, flanquée entre Le Mans et Chartres à l'intérieur du parc régional du Perche, par Geoffroi, fils de Rotrou de Mortagne. Brûlé par Salisbury et reconstruit sous Charles VII, il passa à Louis de Bourbon, à Sully qui le restaura en partie.
L'édifice comporte une enceinte circulaire flanquée de tours, protégée côté plateau par de profonds fossés dominés par un donjon roman rectangulaire, à cheval sur l'enceinte.





Armoirie du Perche










Dénomination : Forteresse


Localisation :  28230,  Nogent-le-Rotrou
département de l'Eure et Loir .

Région : Centre-Val de Loire


Année de construction :  XIe Siècle





Architecture : 










L'édifice comporte une enceinte circulaire flanquée de tours, protégée côté plateau par de profonds fossés dominés par un donjon roman rectangulaire, à cheval sur l'enceinte. L'accès est défendu par deux tours. 
Le donjon a perdu sa couverture, ses planchers et son crénelage. La cour a été nivelée au XIXe siècle, ce qui fit disparaître le fossé du donjon. 
Sur le rebord d'une terrasse intérieure, s'élève un puits du XVIe siècle, couvert par un dôme en pierre.

Le château Saint-Jean 


La partie la plus ancienne est une énorme tour carrée haute de 30 mètres et de 30 mètres de longueur sur chaque face formée et divisée par des murailles d' une épaisseur considérable. 
De cette tour part une enceinte de murs et de tourelles qui enclôt le haut du coteau, une partie plus moderne et mieux conservée est contiguë à la forteresse. Ce sont deux hautes tours à toits coniques qui flanquent la grande porte où l' on arrive par un pont. 
Derrière cette masse se trouvent des cours transformées en potagers et entourées de fragments d' autres constructions guerrières le tout, ensemble, est un édifice immense menaçant encore et majestueux.

Le château d'aujourd'hui possède de grandes salles pouvant accueillir régulièrement des expositions de peintures et de sculptures, mais surtout des expositions d'envergure sur des thèmes originaux aussi bien artistiques, historiques, ou ethnographiques. 

Au rez-de-chaussée, sont exposées dans les anciennes cuisines comtales les œuvres des peintres et sculpteurs locaux du siècle dernier.Camille Gaté et Louis Moullin en particulier, pour ne citer que les plus célèbres. 

Au second étage sont présentés les éléments de la vie quotidienne du Perche, témoins de l'histoire économique de la Région ; on y trouve donc le mobilier et les objets d'usage courant, issus des ateliers artisanaux et des industries : céramique, verrerie, vannerie, boissellerie, fonderie, etc... Gravures, estampes, cartes anciennes font découvrir paysages et sites. Une place importante est désormais réservée au "cheval percheron", fleuron d'un élevage qui s'est répandu sur tous les continents.




Matériaux : Pierre




Historique :

A la fin du Xe siècle, le comte de Chartres installa l'un de ses fidèles lieutenants nommé Rotroldus, sur le site du château actuel dans le but de contenir les assaillants normands. Il y construisit le donjon de pierre. 

Aux XIIe et XIIIe siècles furent ajoutés sept tours et le mur d'enceinte afin de fortifier le site. 

Les comtes du Perche habitèrent le château jusqu'au début du XIIe siècle. En 1226, le Perche fut uni à la couronne de France faute de descendants. En 1428, pendant la guerre de Cent Ans, le château pris par les Anglais brûla entièrement. La carcasse du donjon fut alors laissée à l'abandon.

A la fin du XVe siècle, les demoiselles d'Armagnac firent restaurer les deux tours d'entrée en les surélevant et en édifiant un logis entre elles. Ceci leur offrit un logis agréable. 
Au XVIe siècle, Nogent et le château souffrirent des guerres de religion. 
A partir du XVIIe siècle il n'y eut plus de garnison au château. 
A la Révolution, le château servit de prison. Par la suite il passa par les mains de différents propriétaires, l'un d'eux entreprit même de le démolir pour revendre les matériaux. Il échoua heureusement dans sa tentative. 
Un autre au début du XXe siècle ajouta des créneaux au donjon qui n'en avait plus. Les dernières restaurations dont celle du donjon datent de 2003.
Classé monument historique et acheté par la ville de Nogent-le-Rotrou, le Château Saint-Jean après d'importantes restaura tions, abrite maintenant un musée municipal permanent sur l'histoire et les traditions locales comprenant de nombreux objets utilisés par les percherons au XIXe et au début du XXe siècle.








* Geoffroy du Perche

* Les seigneurs de Rotrou


* Le patrimoine



























vendredi 28 août 2015

Fiche Historique, les forteresses; Goulancourt


























Fiche Historique N° 10


Armoirie des Comtes de Dreux








La forteresse de Goulancourt fait partie de Goulancourt, hameau de Senantes situé dans le département de l'Oise, proche de Beauvais, qui était le siège d'une châtellenie du vidamé de Gerberoy que Philippe de Dreux, prélat guerrier, fit fortifier pour la léguer ensuite à ses successeurs. Elle fut rénovée, améliorée en 1307 et fut démantelée vers 1420. Il ne paraît plus possible d'en restituer le plan. C'était une forteresse importante.







Dénomination : Forteresse


Localisation :  60650,  Senantes, département de l'Oise,
Goulancourt hameau de Senantes

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  Xe Siècle






Architecture : 

Au XIXe siècle les ruines de neuf tours, d'une porte ogive à tourelles hexagones, et du donjon encore haut de dix mètres sont encore visibles. Entourée de fossés et de boulevards, la maçonnerie des murs, en gris, a plus de deux mètres d'épaisseur.
La porte du sud était défendue par deux grosses tours dont les murs forment un massif de onze mètres.

Au XIXe siècle c'est une ferme, les restes de l'ancien château-fort sont des débris, dans une des tours il y avait la chapelle, fondée en 1312 par Simon de Nesle, dont les ogives étaient surmontées de roses. Un double fossé entourait les fortifications protégées par des ouvrages avancés. Une tour dite Houdan est encore debout au XIXe siècle, dans le bois du parc. Une autre, nommée Tour de Beigne, campe au bord du même bois, a été détruite depuis 1830.

Les vestiges de la forteresse de Goulancourt détruite au XVe siècle, existent encore dans la vallée de Bray près du hameau de ce nom commune de Senantes. C'était le siège d'une châtellenie du vidamé de Gerberoy que Philippe de Dreux, prélat guerrier, fit fortifier pour le léguer ensuite à ses successeurs. La place fut réparée en 1 307 mais on fut obligé de la démanteler vers 1420. Il ne paraît plus possible d'en restituer le plan.  L'une des tours montre les ogives à rosaces de la chapelle que l'évêque Simon de Nesles fonda en 1312, on remarque les traces d'un double fossé autour de la place et des restes d'ouvrages avancés notamment de tours dites Houdan et Baignecamp. Leur étendue atteste l'importance de cet ancien château.




Matériaux : Moellons



Historique :

Les vestiges remarquables de ce château-fort, là au milieu d'une prairie et traversée par les eaux vives et limpides de la rivière de Thève, étaient situés à Senantes, dans le comté de Beauvais, selon la charte du roi Robert, en 1015, le village avait une châtellenie considérable dont le siège était au hameau de Goulancourt, sous l'égide du vidam" de Gerberoy ".

Le château seigneurial était une forteresse importante, au voisinage de la Normandie. Elle fut réparée et fortifiée en 1357, lors de la visite générale des places du Beauvaisis et par ordre du Régent; mais les différentes guerres en amenèrent sa destruction en 1420, elle fut démantelée.
On établit un superbe palais qui fut la résidence des Evêques de Beauvais. Ce palais était au XIXe siècle une ferme. Les ruines de cette ancienne forteresse, qui subsistaient au XIXe siècle étaient remarquables par leur étendue. les murailles ont trois mètres trente de haut.

Goulancourt que l'on trouve aussi nommé Goulencourt, Goul lencourt et en latin Goslencurlis Goslenicurtis et Gidencuria, est situé dans la vallée de Bray, sur le ruisseau de Perez, qui prend sa source près d' Amuchy et va se jeter dans l'Epte.
C'était autrefois une importante châtellenie qui ressortait du vidamé de Gerberoy, après sa fortification, Philippe de Dreux, évêque de Beauvais, la donna à l'évêché de cette ville. Depuis cette donation, les évêques de Beauvais ajoutaient à leurs titres de vidame de Gerberoy et de pair de France celui de châtelain de Goulancourt. La fortification du château fut effectuée pour résister, en cas de besoin, aux anglais, l'ennemi extérieur, et à la Jacquerie, l'ennemi intérieur.

Cette châtellenie comprenait; Senantes, Villers sur Auchy, Corbeauval, Amuchy, Hannaches, Epluques, Hanvoile, Glatigny, Orsimont, Hevecourt, Bazinecourt, Mousseux, Ville en Bray, Montreui,l Mollencourt, Avelon, Blacourt, Hodeng et Cuigy.

Après le second traité de Saint-Clair-sur-Epte, en 946, le roi de France fit construire près de la nouvelle frontière le château de Goulancourt. C'était une forteresse importante, le mardi avant la Toussaint de l'année 1312, Simon de Clermont, ou de Nesle, 64e évêque de Beauvais, fonda par son testament au château de Goulancourt une chapelle sous l'invocation de Saint-ELoi et de Saint-Martin. Il assigna au chapelain 25 frs de rente sur le péage du pont de Mantes. Ce chapelain devait résider en son bénéfice et y dire la messe au moins cinq fois par semaine ainsi que le jour de certaines fêtes.

En 1315, après la mort tragique d'Enguerrand de Marigny, son frère, Jean de Marigny, 5e évêque de Beauvais, vint chercher la solitude dans son château de Goulancourt. Il y reçut, du roi, plusieurs lettres closes qui étaient comme un adoucissement à ses douleurs et un retour à la faveur. Une de ces lettres l'appelait à siéger à la cour des pairs devant laquelle était traduit le comte de Flandres, une autre pour juger avec quelques autres prélats; Pierre de Latilli, évêque de Châlons et chancelier de France, sur lequel pesait une accusation capitale.

En 1419 le château de Goulancourt fut forcé d'ouvrir ses portes aux anglais, vers 1420, cette forteresse tomba en ruines. On construisit près de l'ancien château, une nouvelle résidence pour les évêques, qui, depuis le XIIe siècle, avaient presque toujours habité Goulancourt. Ce palais des évêques de Beauvais avait cinq viviers, un moulin, un parc et d'autres dépendances considérables.
En 1482, Jean de Bar, évêque de Beauvais, consacra en l'honneur de Saint-Cyr et de Sainte-Julille, la chapelle de Goulancourt, qui avait été originairement fondée sous l'invocation de Saint-Martin et de Saint-Eloi.

En 1640, en réparant cet autel, on trouva écrite sur parchemin l'inscription suivante (qui rappelait le souvenir de cette pieuse cérémonie);
"o Anno Domini M CCCC LXXXII die dominicœ duo de cimo mensis Maii consecratum fuit hoc altare à R in Christo pâtre ac Dom D Joanne de Bar Belvac Episc ad laudem et honorem dei omni potentis gloriosce Mariœ nec non B Cyrici et Julitœ matris ejus martyrum et in eodem altari in hoc vase stameo osa Beatorum Bartho lomei Apost et Leodegarii Episc et Mart recondidit"

Les deux tiers des communes du Bray appartenaient à la châtellenie de Goulancourt, ces communes étaient les friches de la vallée qui s'étendaient sur les paroisses de Senantes, Villers sur Auchy, Ons-en- Bray, Blacourt, La-Chapelle aux Pots, Cuigy, Espaubourg-Saint-Germer et Saint-Aubin. L'autre tiers appartenait à l' abbaye de Saint-Germer.








* Les seigneurs de Dreux

Philippe de Dreux


Le tourisme



 La ville de Senantes



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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, châteaux-fort, donjons
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Le monde des châteaux















mardi 25 août 2015

Fiche historique, les châteaux-forts. Dammartin-en-Goële






















Fiche N° X









۩   Le Château-fort de Damartin,  à Damartin-en-Goële.







Le château-fort a été construit sur la commune de Damartin-en-Goële,dans le département de la Seine-et-Marne à son Nord-Est à fleur avec le département de l'Oise, proche de l'aéroport Charles-de-Gaule. A une époque où il n'y avait ni route, ni pont pour faciliter le passage, un château-fort existait déjà au milieu du Ier siècle. Le bourg suit, autour du château, la destinée du Comté vit une période faste après le mariage, en 1439, de Marguerite de Nanteuil avec Antoine de Chabannes. Le comté de Dammartin était un fief noble, ses possesseurs n’en devaient hommage qu’au roi ; ses biens étaient considérables, ils consistaient en terres et bois, qui s’étendaient dans un cercle de plus d’une lieue.
Le château-fort, était construit en briques et flanqué de huit énormes tours octogonale. A la mort d' Anne de Montmorency, en 1567, il fut démantelé.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  77230,  Damartin-en-Goële
département de la Seine-et-Marne .

Région : Ile-de-France


Année de construction :  Xe Siècle







Architecture : 

Vestiges de la forteresse






Une forteresse existe déjà vers 632, mais le premier comte de Dammartin connu est Manassès, décédé en 1037. Le château-fort, lui, était construit en briques et flanqué de huit énormes tours octogones. A la mort d' Anne de Montmorency, en 1567, il fut démantelé, mais ce n' est que sous l' empire que les ruines disparurent pour faire place à une promenade établie en grande partie aux frais du maire de la ville. En 1590 les ligueurs, maître du château de Damartin, soutinrent un siège assez long contre les troupes royales et ne se rendirent que par défaut de vivres.

Construites de pierres et de briques, Damartin était une puissante forteresse entièrement reconstruite par Antoine de Chabannes. Abandonné par les Montmorency, ses acquéreurs, le château sert dès lors aux Dammartinois comme carrière de pierre. Faute d'un sauvetage efficace, un maire, Hubert Lavollée réussit à acquérir le tout et à y aménager des promenades.




Matériaux : Pierre




Historique :

La ville était autrefois défendue par un important château-fort qui existait déjà au Xe siècle. Dammartin, dit Velly, était en 1031 une place des plus considérables de France. Le comté de Dammartin était un fief noble, ses possesseurs n’en devaient hommage qu’au roi ; ses biens étaient considérables, ils consistaient en terres et bois, qui s’étendaient dans un cercle de plus d’une lieue. Du temps de Philippe le Hurepel, au XIIIe siècle, la forêt de Montgé, les terres de Vinantes, Cuisy, Chambrefontaine, et un grand nombre de fermes dans les villages environnants faisaient partie de ses possessions. Les seigneurs et comtes de Dammartin tenaient le premier rang à la cour, ils étaient hauts justiciers dans leur province, ils avaient des vassaux, des hommes-liges et des hommes d’armes pour leur service.
Bien évidement le bourg c'est construit autour du château, la destinée du Comté vit une période faste après le mariage, en 1439, de Marguerite de Nanteuil avec Antoine de Chabannes, capitaine des Ecorcheurs, compagnon de Jeanne d'Arc, tantôt embastillé et tantôt l'un des principaux personnages du royaume. Il rénove le château et construit la collégiale. Après son décès en 1488, plusieurs successions puis un procès épineux, la ville et son Comté sont acquis en 1554 par le connétable Anne de Montmorency, auquel par alliance, succèdent les Bourbon-Condé. Le site est alors négligé au profit de résidences plus agréables d'Ecouen et de Chantilly.









* Les seigneurs de Dammartin

* Le patrimoine



Le tourisme




 La ville de Dammartin




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vendredi 14 août 2015

Fiche historique, les châteaux-forts. Dormelles






















Fiche N° V


Armorial appartenant à la France des capétiens

 





۩   Le Château-fort de Challeau,  à Dormelles










Construit sur la commune de Dormelles dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France à deux pas du Nord-Ouest du département de l'Yonne proche de Fontainebleau, le Fort de Challeau, à la sortie des marais, défendait l'entrée du Gâtinais. Refuge et poste de garde, il fut édifié au XIIe ou XIIIe siècle puis remanié pendant la guerre de Cent Ans. On peut apercevoir, sur la façade, une canonnière datant de cette époque, surmontée d'une fenêtre grillagée. La façade, encore intacte possède aux coins des encorbellements dont les toits en poivrière ont disparu avec le temps.
Sa position stratégique dans la commune de Dormelles permettait probablement à l’époque de surveiller les alentours.









Dénomination : Château-fort


Localisation :  77130,  Dormelles
département de la Seine-et-Marne .

Région : Ile-de-France


Année de construction :  XII ou XIIIe Siècle, modifié au XVIe.








Architecture : 

Le château-fort de Challeau est cité pour la première fois dans les Annales du Gâtinais. De plan carré, il est cantonné de tours en encorbellement, dont la partie supérieure est démolie. Son emplacement est choisi dans un but stratégique, à la sortie des marais de l'Orvanne, point de passage obligé entre les hauteurs surplombant la rive sud de la rivière, les buttes Beaumont et Montaigu.

Challeau est construit sur le modèle des forts de plaine, sans donjon. Il fut édifié au XIIe ou XIIIe siècle puis remanié pendant la guerre de Cent Ans. On peut apercevoir, sur la façade, une canonnière datant de cette époque, surmontée d’une fenêtre grillagée. La façade, encore intacte possède aux coins des encorbellements dont les toits en poivrière ont disparu avec le temps. Ses mesures sont modestes : l'enceinte mesure 30 mètres de long sur 24 mètres de haut, alors que ces forts dépassent généralement 50 mètres. Outre sa fonction défensive, ce fort est également un refuge et un poste de gué, qui abrite une petite garnison.
La cour intérieure n'est pas couverte mais des constructions légères devaient être adossées aux murailles, comme en témoigne la présence de corbeaux en saillie.

Ses murs ont une largeur de 24 mètres dont une épaisseur correcte pour l’époque de 1.30 mètres et une hauteur de 6 à 8 mètres. Il semble qu’il n’y a pas eu d’habitations mais de simples constructions légères adossées aux murs d'enceinte. Il est assez clair que ce fort spartiate n’était pas du tout préparé à un long siège ou d’une attaque frontale de grande envergure, il s’agit tout au moins de protection faible mais efficace face à des brigands ou autres.




Matériaux : Pierre




Historique :








Le fort de Challeau n’est pas à proprement dit un château-fort, mais plutôt une place forte de taille réduite. Sa position stratégique dans la commune de Dormelles permettait probablement à l’époque de surveiller les alentours, malgré qu’il n’est pas du tout sur une position dominante, notamment très marécageuses et point de passage vers l’Yonne actuel.
Sa fonction principale était de servir de point de replis pour les villageois et les soldats. Sa taille très modeste ne comprenait donc à priori pas de garnison importante et permanente, tout au plus quelques gardiens ou une petite unité.

 Le château peut-être daté du XIIIe siècle. Il est cité en 1367. Il a appartenu à Bouchard III de Montmorency , Chevalier Conseille Chambellan , inquisiteur des eaux et forêts Seigneur de Saint Leu , Nangis et La Houssaye.
La guerre de Cent ans aura apporté une modification majeure, avec l’ajout d’une basse cour fortifié comportant des meurtrière canonnière, adapté aux nouveautés des armes à feux. On notera que les meurtrières canonnières sont à hauteurs d’hommes pour la basse cour et en hauteur pour la première fortification.

Au Moyen Âge, deux seigneuries se partagent le territoire : celle de Dormelles, rattachée à l'église paroissiale, et celle de Challeau, d'une superficie de 150 hectares au XIIIe siècle, sur les communes actuelles de Dormelles et Villecerf. Cette dernière, desservie par la chapelle Sainte-Madeleine, se subdivise elle-même en deux autres seigneuries : celle de Beaumont-les-Challeau et celle du Fort. Au XVe siècle, le village souffre beaucoup des guerres qui ravagent dans le pays. Les hospitaliers, qui succèdent aux templiers, reconstruisent les bâtiments ruinés par les attaques. Seule la chapelle des templiers est préservée et permet la pratique du culte.








* Vicomte d'Orléans

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