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vendredi 28 août 2015

Fiche Historique, les forteresses; Goulancourt


























Fiche Historique N° 10


Armoirie des Comtes de Dreux








La forteresse de Goulancourt fait partie de Goulancourt, hameau de Senantes situé dans le département de l'Oise, proche de Beauvais, qui était le siège d'une châtellenie du vidamé de Gerberoy que Philippe de Dreux, prélat guerrier, fit fortifier pour la léguer ensuite à ses successeurs. Elle fut rénovée, améliorée en 1307 et fut démantelée vers 1420. Il ne paraît plus possible d'en restituer le plan. C'était une forteresse importante.







Dénomination : Forteresse


Localisation :  60650,  Senantes, département de l'Oise,
Goulancourt hameau de Senantes

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  Xe Siècle






Architecture : 

Au XIXe siècle les ruines de neuf tours, d'une porte ogive à tourelles hexagones, et du donjon encore haut de dix mètres sont encore visibles. Entourée de fossés et de boulevards, la maçonnerie des murs, en gris, a plus de deux mètres d'épaisseur.
La porte du sud était défendue par deux grosses tours dont les murs forment un massif de onze mètres.

Au XIXe siècle c'est une ferme, les restes de l'ancien château-fort sont des débris, dans une des tours il y avait la chapelle, fondée en 1312 par Simon de Nesle, dont les ogives étaient surmontées de roses. Un double fossé entourait les fortifications protégées par des ouvrages avancés. Une tour dite Houdan est encore debout au XIXe siècle, dans le bois du parc. Une autre, nommée Tour de Beigne, campe au bord du même bois, a été détruite depuis 1830.

Les vestiges de la forteresse de Goulancourt détruite au XVe siècle, existent encore dans la vallée de Bray près du hameau de ce nom commune de Senantes. C'était le siège d'une châtellenie du vidamé de Gerberoy que Philippe de Dreux, prélat guerrier, fit fortifier pour le léguer ensuite à ses successeurs. La place fut réparée en 1 307 mais on fut obligé de la démanteler vers 1420. Il ne paraît plus possible d'en restituer le plan.  L'une des tours montre les ogives à rosaces de la chapelle que l'évêque Simon de Nesles fonda en 1312, on remarque les traces d'un double fossé autour de la place et des restes d'ouvrages avancés notamment de tours dites Houdan et Baignecamp. Leur étendue atteste l'importance de cet ancien château.




Matériaux : Moellons



Historique :

Les vestiges remarquables de ce château-fort, là au milieu d'une prairie et traversée par les eaux vives et limpides de la rivière de Thève, étaient situés à Senantes, dans le comté de Beauvais, selon la charte du roi Robert, en 1015, le village avait une châtellenie considérable dont le siège était au hameau de Goulancourt, sous l'égide du vidam" de Gerberoy ".

Le château seigneurial était une forteresse importante, au voisinage de la Normandie. Elle fut réparée et fortifiée en 1357, lors de la visite générale des places du Beauvaisis et par ordre du Régent; mais les différentes guerres en amenèrent sa destruction en 1420, elle fut démantelée.
On établit un superbe palais qui fut la résidence des Evêques de Beauvais. Ce palais était au XIXe siècle une ferme. Les ruines de cette ancienne forteresse, qui subsistaient au XIXe siècle étaient remarquables par leur étendue. les murailles ont trois mètres trente de haut.

Goulancourt que l'on trouve aussi nommé Goulencourt, Goul lencourt et en latin Goslencurlis Goslenicurtis et Gidencuria, est situé dans la vallée de Bray, sur le ruisseau de Perez, qui prend sa source près d' Amuchy et va se jeter dans l'Epte.
C'était autrefois une importante châtellenie qui ressortait du vidamé de Gerberoy, après sa fortification, Philippe de Dreux, évêque de Beauvais, la donna à l'évêché de cette ville. Depuis cette donation, les évêques de Beauvais ajoutaient à leurs titres de vidame de Gerberoy et de pair de France celui de châtelain de Goulancourt. La fortification du château fut effectuée pour résister, en cas de besoin, aux anglais, l'ennemi extérieur, et à la Jacquerie, l'ennemi intérieur.

Cette châtellenie comprenait; Senantes, Villers sur Auchy, Corbeauval, Amuchy, Hannaches, Epluques, Hanvoile, Glatigny, Orsimont, Hevecourt, Bazinecourt, Mousseux, Ville en Bray, Montreui,l Mollencourt, Avelon, Blacourt, Hodeng et Cuigy.

Après le second traité de Saint-Clair-sur-Epte, en 946, le roi de France fit construire près de la nouvelle frontière le château de Goulancourt. C'était une forteresse importante, le mardi avant la Toussaint de l'année 1312, Simon de Clermont, ou de Nesle, 64e évêque de Beauvais, fonda par son testament au château de Goulancourt une chapelle sous l'invocation de Saint-ELoi et de Saint-Martin. Il assigna au chapelain 25 frs de rente sur le péage du pont de Mantes. Ce chapelain devait résider en son bénéfice et y dire la messe au moins cinq fois par semaine ainsi que le jour de certaines fêtes.

En 1315, après la mort tragique d'Enguerrand de Marigny, son frère, Jean de Marigny, 5e évêque de Beauvais, vint chercher la solitude dans son château de Goulancourt. Il y reçut, du roi, plusieurs lettres closes qui étaient comme un adoucissement à ses douleurs et un retour à la faveur. Une de ces lettres l'appelait à siéger à la cour des pairs devant laquelle était traduit le comte de Flandres, une autre pour juger avec quelques autres prélats; Pierre de Latilli, évêque de Châlons et chancelier de France, sur lequel pesait une accusation capitale.

En 1419 le château de Goulancourt fut forcé d'ouvrir ses portes aux anglais, vers 1420, cette forteresse tomba en ruines. On construisit près de l'ancien château, une nouvelle résidence pour les évêques, qui, depuis le XIIe siècle, avaient presque toujours habité Goulancourt. Ce palais des évêques de Beauvais avait cinq viviers, un moulin, un parc et d'autres dépendances considérables.
En 1482, Jean de Bar, évêque de Beauvais, consacra en l'honneur de Saint-Cyr et de Sainte-Julille, la chapelle de Goulancourt, qui avait été originairement fondée sous l'invocation de Saint-Martin et de Saint-Eloi.

En 1640, en réparant cet autel, on trouva écrite sur parchemin l'inscription suivante (qui rappelait le souvenir de cette pieuse cérémonie);
"o Anno Domini M CCCC LXXXII die dominicœ duo de cimo mensis Maii consecratum fuit hoc altare à R in Christo pâtre ac Dom D Joanne de Bar Belvac Episc ad laudem et honorem dei omni potentis gloriosce Mariœ nec non B Cyrici et Julitœ matris ejus martyrum et in eodem altari in hoc vase stameo osa Beatorum Bartho lomei Apost et Leodegarii Episc et Mart recondidit"

Les deux tiers des communes du Bray appartenaient à la châtellenie de Goulancourt, ces communes étaient les friches de la vallée qui s'étendaient sur les paroisses de Senantes, Villers sur Auchy, Ons-en- Bray, Blacourt, La-Chapelle aux Pots, Cuigy, Espaubourg-Saint-Germer et Saint-Aubin. L'autre tiers appartenait à l' abbaye de Saint-Germer.








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