Espace exposition

samedi 26 septembre 2015

Fiche historique, les édifices.Croutoy































Fiche N° 1






L'église fortifiée de Croutoy


Situé au Nord-Ouest de Pierrefonds, à deux kilomètres, dans le département de l'Oise entre Compiègne et Soissons, Croutoy, ancienne place forte est chevauchée d'une église fortifiée. 
L'église comprend des murs d'enceinte et quatre petites tourelles (dont l'une est en encorbellement) coiffées de coupoles en pierre et percées de trous d'arquebuse.
La tour du clocher de l'église qu'il entoure, très puissante, faisait fonction en quelque sorte de donjon, avec des étages intermédiaires servant de refuges.









Dénomination : Eglise fortifiée


Localisation :  60350,  Croutoy, département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XVIe Siècle

Matériaux : Pierre










L'église comprend des murs d'enceinte et quatre petites tourelles (dont l'une est en encorbellement) coiffées de coupoles en pierre et percées de trous d'arquebuse.
La tour du clocher de l'église qu'il entoure, très puissante, faisait fonction en quelque sorte de donjon, avec des étages intermédiaires servant de refuges.
Les murs sont percés de meurtrières et sont terminés à chaque angle par des tourelles en encorbellement.
Construite avec un cimetière fortifié du XVIe siècle, sérieusement endommagé en 1940, elle comportait à l’intérieur, des fonts baptismaux en pierre (XIIIe siècle), la Vierge à l’enfant en marbre (fin XIVe), l'aigle lutrin en bois sculpté.

Les Vitraux de l’église : exécutés par Jean-Jacques Grüber, maître verrier, villa d'Alésia à Paris et posés en 1952, ont été réalisés grâce aux dons des habitants de Croutoy et des anciens du 170e RI.

Les archivoltes des portes sont décorées de sculptures représentant des trèfles, des feuilles de lierre, de platanes, etc... Deux rangées parallèles de piliers cylindriques et à cannelures séparent la nef et chœur des bas côtés. Ces fenêtres sont en ogive.

Les restes des vitraux qui les décoraient laissent voir un édifice assez semblable à un temple ancien le Père Eternel environné d anges et la Naissance de J C Les costumes de la Ste Vierge et de St Joseph sont très riches, les vitraux datent du XVIe siècle.

Très ancien village, siège d’un fief, il fut ruiné par les guerres du XVe siècle et l’église fut détruite vers 1740. La commune a reçu la croix de guerre 1914/18 et 1939/45.









* L'église

* Une description de l'église page 324


jeudi 24 septembre 2015

Fiche historique, les châteaux-forts. Saintines


























Armorial appartenant à la France des capétiens

 





۩   Le Château-fort de Saintines,  à Saintines.


Le château-fort a été construit à Saintines qui est crochetée dans la basse vallée de l'Automne au Sud-Est du département de l'Oise dans une partie du pays du Valois, proche de Crépy-en-Valois et Pont-Sainte-Maxence. La commune s'accompagne de l'Automne, une rivière au nom fleurissant se jetant dans l'Oise, toute proche... 
Siège d'un château fondé au XIe siècle dès le début de l'époque féodale par Thibaut Ier, comte de Senlis, il subit de gros dommages durant la guerre de cent ans, il fut reconstruit au XVIe siècle.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  Rue du Château, 60410,  Saintines
département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIe Siècle






Architecture : 

On retrouve encore entier le grand donjon du château de Saintines qui fut bâti vers 1515 à la place de constructions ruinées par les guerres du siècle précédent. Il s'agit d' une grosse tour carrée couronnée de mâchicoulis à longues consoles dont les intervalles sont anguleux.
Les fenêtres, petites, ouvertes en retrait, sont encadrées dans des moulures à vive arête.
La porte est inscrite entre des pilastres supportant un fronton aigu. L' escalier est contenu dans une tourelle hexagonale qui monte jusqu'à la plateforme.
Le château, élevé sur de vieilles fondations, fut rétabli en même temps que le donjon, il a des tourelles, des contreforts et des arcades en ogives bouchées à colonnettes grêles, conservées de l' édifice antérieur.
Le donjon protège l'entrée à la cour d'honneur, transformé en parterre, accessible uniquement par un pont. La base du bâtiment avec sa petite porte d'entrée en arc surbaissée provient probablement encore du donjon médiéval précédent. Elle ouvre sur une haute salle voûtée d'ogives, appelée salle d'armes.
Le premier étage a été transformé en logement du régisseur sous la Restauration et fortement modernisé.
Le second étage par contre a peu changé depuis la construction, et contient une belle cheminée du XVIe siècle. Sur le niveau du troisième étage se trouve le chemin de ronde, crénelé et muni de mâchicoulis. Enfin, le premier niveau des combles est aménagé comme colombier.





Matériaux : Pierre




Historique :

Le donjon du château, au Nord du village (inscrit monument historique par arrêté du 23 février 1951), date de 1513 et se situe au milieu du domaine du château fortement boisé.
Saintines fut le siège d'un château dès le début de l'époque féodale, fondé au XIe siècle par Thibaut Ier, comte de Senlis. Le château appartint à Pierre de Cuignières entre 1320 jusqu'à sa mort en 1356. Pendant la guerre de Cent Ans, le château et son donjon subirent de tels dégâts que Louis Devaux, seigneur de Saintines, dut le faire reconstruire presque entièrement au début du XVIe siècle.

Le nouveau château se situe à l'écart du donjon, plus à l'est.








* Le patrimoine


Le tourisme



 La ville de Saintines




 *



Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons
http://unchemindeliledefrance.blogspot.fr

Le monde des châteaux





























lundi 21 septembre 2015

Fiche historique, les forteresses; Fontaine-Lavaganne
























Fiche Historique N° 9

     
Armoirie des Capétiens







Situé au Nord-Ouest de l'Oise, parallèle (côté Ouest) à l'axe Beauvais -Amiens, proche de Marseille-en-Beauvaisis, village qui était aussi une place forte à son époque, Fontaine-Lavaganne posséda et posséde encore un superbe château méconnu, il fut construit; de pierres et de silex, d'une petite partie de briques probablement rapportées plus tard, d'un style de mur qui annonce le début de la région normande. C'est une des rares forteresses médiévales ayant survécu dans cette région de l'Oise.
L'édifice comporte une enceinte circulaire flanquée de tours, protégée côté plateau par de profonds fossés dominés par un donjon roman rectangulaire, à cheval sur l'enceinte. 








Dénomination : Forteresse


Localisation :  60690,  Fontaine-Lavaganne
département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIe Siècle







Architecture : 

L' ancien château, qui joua un rôle considérable du XIIIe siècle jusqu'au temps de la ligue, possédait une grosse tour appelée Ganelon datant, peut être, de l'époque de transition, elle a été démolie vers 1810. Il en subsiste une autre carrée, à angles arrondis, garnie de mâchicoulis, dont les consoles ont trois redans. Une autre tour cylindrique postée à l'autre extrémité, sans couronnement, enclave un vieux mur en cailloux et grès percé de meurtrières et de très petites fenêtres carrées.   

Les fossés dont on voit une partie avec une contrescarpe muraillée dessinaient assure-t-on un périmètre pentagone. 
La tour à mâchicoulis et le gros mur paraissent dater du XIVe siècle, c'est à dire avoir précédé le siège que la place subit en 1419 de la part des Anglais, qui la ruinèrent après la capitulation. La tour cylindrique est certainement une addition du XVe siècle. 

Deux corps de bâtiment en équerre se joignent à deux tours, l'une ronde à poivrière, l'autre quadrangulaire à mâchicoulis, le tout forme un mélange de lucarnes, de contreforts et de constructions ajoutées du XVe siècle à nos jours.




Matériaux : Pierre




Historique :


Démantelé par les Anglais au XVe siècle, réparé plus tard et pris par les Ligueurs, la tour de Ganelon n' existe plus, on voit encore les deux autres.

Le château a été construit en pierres et silex au XIVe siècle. Il fut attaqué en 1419 par les Anglais, sous les ordres des comtes d'Huntington et de Cornouailles. Anne de Pisseleu, future duchesse d'Etampes et favorite de Françoise Ier, y naquit en 1508. 
Le château-fort fut pris en 1589 par les Ligueurs d'Amiens, commandés par le capitaine Lefort. En 1592, le sieur de Boufflers, bailli de Beauvais, l'un des chefs de la Ligue se retira dans ce château où il soutint différentes attaques des royalistes. L'édifice passa en 1678 à Monsieur Jolly d'Oudeuil, qui en fit une maison de plaisance. Après avoir été dans la famille de Cossart d'Espiès, il appartient à M. Gérard de Lestanville. C'est une des rares forteresse du Moyen-Age restée intacte jusqu'à nos jours, sauf la tour Ganelon détruite en 1830 et qui datait du XIIe siècle. 








* Maison de Pisseleu

* Les seigneurs d'Heilly


dimanche 20 septembre 2015

Fiche historique, les forteresses; La Ferté-Alais


























Fiche Historique N° 6














La Ferté-Alais, commune de l'Essonne, à deux pas de Milly-la-Forêt, Etampes et Chamarande, était la ville forte,son nom vient de "Forteresse" et désigne naturellement le château-fort du seigneur de la région, elle est une place de guerre, un boulevard... Le canton de la Ferté-Alais fut donc de tout temps le canton le plus important de l'Hurepois comme il en est maintenant encore le plus original. En remontant dans les traditions les plus reculées de ce canton nous trouvons qu'il appartint au commencement du XIIe siècle à Thibauld, comte de Champagne.
Outre la place forte de la Ferté, Thibauld, qui était de sa nature un grand fortificateur, fît élever à un quart de lieue de la ville un château avec tours, fossés, pont-levis et mâchicoulis. Ce château bien bâti, bien situé, fut le refuge d'Alix de Champagne fille de Thibauld lorsque ce dernier osa déclarer la guerre au roi de France Louis VII.








Dénomination : Forteresse


Localisation :  91590,  La Ferté-Alais
département de l' Essonne.

Région : Ile-de-France


Année de construction :  Xe Siècle







Architecture : 


La Ferté tire son nom d’un château féodal, avec donjon, entouré de larges fossés et de fortes murailles flanquées de tours, auquel on avait accès par un pont-levis. L’emplacement compris entre le château et la première enceinte était occupé par les maisons des habitants. C’est du moins ce que l’on peut déduire du récit du siège de 1108.
 Les fortifications du bourg avaient cinq portes, dont les deux principales étaient celle de Beauce et celle de Saint-Firmin; détruites pendant l’invasion anglaise, elles commencèrent à être relevées par ordre du roi, en 1540, mais, trois ans plus tard, les travaux n’étaient pas terminés,  il semble qu’ils ne le furent jamais. Une enquête de 1543 indique: «II y a apparence de château qui est à présent en ruine; il y a un pan de murs d’une vieille tour et le reste en vieux murs démolis, et n’est d’aucun profit, parce qu’il est inhabitable.»
 




Matériaux : Pierre



Historique :


Le premier seigneur connu de la cité est Robert Ier, roi de Francie occidentale et grand-père d’Hugues Capet. C’est lui qui, au début du Xe siècle fit construire des forteresses dans les vallées, alors appelées fertés pour protéger Paris des attaques de Normands fermant l'accès au domaine royal français par la vallée de l'Essonne
La commune, qui était alors sous la garde d’un certain Baudoin prit le nom de La Ferté-Baudoin. Deux paroisses coexistaient alors, Notre-Dame pour la forteresse et Saint-Pierre pour les faubourgs.

Vers 1095, Gui II de Montlhéry prit le contrôle de la forteresse. Il donna alors la paroisse Notre-Dame à l’abbaye de Morigny, bénédictine, relevant du diocèse de Sens avec la charge d’y établir un prieuré.
En 1112, Louis VI éleva la contrée en châtellenie.
En 1127, la famille de Rochefort était toujours propriétaire du lieu, le nom évolua en hommage à la comtesse Adélaïde de Rochefort.
De 1114 à 1130, la chapelle seigneuriale fut remaniée pour devenir l’actuelle église Notre-Dame.
Aux XIIe et XIIIe siècles, La Ferté-Alais avait un château fort et une ceinture de remparts larges de 12 mètres. Pendant la guerre de Cent Ans, toute la région est dévastée, et les remparts, pourtant équipés de murs épais de douze mètres ainsi que le château furent rasés en 1358.
Au XIIIe siècle, Saint-Louis acquit la châtellenie qui fut alors rattaché au royaume de France.
Au cours du mois d’avril 1429, Jeanne d'Arc sur le chemin d’Orléans traversa la commune. La cité prospéra grâce à la culture de la vigne, de la production de chaux et plus tard à l’extraction du grès et du sable. Elle fut toutefois ravagée au cours des guerres de religion du XVIe siècle et à nouveau lors de la Fronde au XVIIe siècle.
En 1791, la paroisse de Saint-Pierre fut définitivement rattachée à celle de Notre-Dame et l’église fut vendue pour mille six cent livres.

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* La prise du château, par Suger

* Les seigneurs de La Ferté


vendredi 11 septembre 2015

Fiche historique, les forteresses; La Neuville-Roy

























Fiche Historique N° 15

















Située un peu plus au Nord-Ouest de Compiègne, La Neuville-Roy entourée de places fortes est installée au Sud de la Picardie proche des grands Châteaux de l'Oise ses voisins.  La Neuville était pourvu d'une forteresse qui était une véritable place de guerre entourée de remparts et de larges fossés détruits et rétablis plusieurs fois au cours du XIVe siècle.   








Dénomination : Forteresse


Localisation :  60190,  La Neuville-Roy, département de l'Oise.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIe Siècle





Architecture : 

La Neuville était une place importante sur les frontières de Picardie, en 1190, des réparations furent demandées par Philippe Auguste. 

La Neuville, ancienne maison royale ou ferme de La Neuville était entouré d'un mur crénelé large de 3, 30 mètres.
La porte dite d'Enfer, encore debout, est formée d' une ogive romane, d' un cordon de dentelures au dessous de laquelle règne des modillons, figures de masques et d'animaux, ces ornements de transition datent du XIIe siècle. Les fortifications sont postérieur.

Le donjon, rectangulaire, est resté 
seul debout après la destruction du château de Clermont en Beauvaisis, confondu avec la prison centrale, il présentait un massif de vingt cinq mètres sur dix sept et une hauteur de vingt neuf mètres. Les assises supérieures ont été enlevées. Les murs, épais de 3.30 m et construits en gros moellons parementés sont flanqués de douze contreforts plats montant jusqu' aux deux tiers. 
On y compte quatre vingt fenêtres carrées disposées en quatre étages. 
Ce monument, qui dominait la ville, ne montrait ni ornements, ni aucun caractère architectonique, mais sa construction, vers le Xe ou XIIe siècle, est à peu près certaine et les documents historiques, d'après lesquels on peut établir la filiation des événements dont il a été le théâtre, n' indiquent pas qu'il ait été rebâti depuis son origine. 

La forteresse de La Neuville-Roy, dont nous avons déjà cité la porte à corbeaux romans, était une véritable place de guerre entourée de remparts et de larges fossés détruits et rétablis plusieurs fois au cours du XIVe siècle. Elle avait près de cinq cents mètres de long dans sa plus longue dimension, trois portes, des murs épais garnis de meurtrières. La citadelle, qu'on appelait le fort, était retranchée par un mur crénelé épais de quatre mètres et par un fossé, de manière à offrir une grande résistance. Le donjon, est une tour rectangulaire  soutenue par de larges contreforts angulaires, on place, vers la fin du XVe, l' abandon total des fortifications dont Monstrelet a vanté la force et l' aspect.




Matériaux : Pierre




Historique :


La Neuville était un point militaire important par sa position située au Nord de la Picardie et par rapport à la vallée, pour cela, le roi ordonna en 1190 sa réparation. 
Comme rempart elle avait un mur d'un mètre au moins garni de meurtrières et d'un large fossé. On y entrait par trois portes; la porte de Paris, d'enfer, de Clermont.
 Ravagée plusieurs fois par l'ennemi, sa population fut réduite à 30 âmes au lieu de 300. 
La ville fut prise et reprise plusieurs fois au XIVe siècle, au début du XVe, les anglais s'emparèrent de La Neuville, ils l'occupèrent jusqu'en 1450, date à laquelle ils la rendirent à Charles XII, suite à la prise de Compiègne. Le roi ordonna le 10 Avril 1431 la destruction de l'enceinte.
La seigneurie fut vendue à la couronne au début du XVIe, au sieur Thomas de Turquem avec faculté de rachat perpétuel.

Lire la suite...  http://www.laneuvilleroy.fr/article.php?idart=13








* Le patrimoine