Espace exposition

samedi 30 juillet 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Armentières-sur-Ourcq
























Fiche N° III


                               Armorial appartenant à la France des capétiens

 





۩   Le Château-fort d'Armentières, à Armentières sur Ourcq.









La commune est située dans le département de l'Aisne, région Hauts de France, dans le triangle Soissons, Reims, Meaux à deux pas de la Forêt de Retz. 
Armentières a été édifié au début d'un vallon surplombant la vallée, elle a été place forte au XIIe siècle. La terre d'Armentières portait autrefois le titre de vicomté. On y voit encore les magnifiques restes de son château seigneurial.







Dénomination : Château-fort


Localisation :  02210 Armentières-sur-Ourcq, 
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIIe siècle 




Architecture : 

Château féodal de la fin du XIIe siècle. Sur la face sud, un grand corps de logis et quatre grosses tours occupent les angles s'avançant en saillie. A l'angle Nord-Ouest du château se dresse une grosse tour construite au début du XVIe siècle. Ce château a terriblement souffert de la guerre de 1914-1918 et les ruines sont impressionnantes. Une campagne de restauration a eu lieu en 1981.

Armentières, se compose d'un petit logis rectangulaire flanqué par quatre tours à, ses angles. Une enceinte pourvue d'échauguettes sur contreforts se referme sur son grand côté, délimitant une petite cour. La porte s'ouvre entre deux hautes tourelles sur contreforts ; elle était protégée par un simple assommoir. Les tours, circulaires, n'étaient pas voûtées ; leurs archères possèdent un ébrasement intérieur très ouvert, donnant sur une niche rectangulaire. Un escalier rampant dans l'épaisseur du mur desservait les niveaux dans les deux plus grosses tours. Quant au logis lui-même, il s'éclairait par de jolies et nombreuses fenêtres à trilobés. Une maison forte est signalée en ce lieu entre 1249 et 1252 ; les restes actuels doivent cependant être postérieurs d'une cinquantaine d'années.

La maison forte serait citée dès le milieu du XIIIe siècle. En 1297, cet arrière-fief relève de celui de la tour d'Ambleny. Elle passe au milieu du XIVe siècle aux Cramaille et au xve siècle elle est la possession des Juvénal des Ursins. Elle est profondément remaniée, au xvie siècle, par Eustache, vicomte d'Oulchy, qui a épousé en 1588 l'héritière. Elle échoit aux Conflans d'Armentières à partir du XVIIe siècle. Transformée en ferme à cette époque, elle est épargnée par la Révolution. Du fait du relèvement du niveau des eaux, le château devient alors inhabitable et il est, au XIXe siècle, transformé en étable. En fort mauvais état dès le début du XXe siècle, il est définitivement abandonné à la suite des combats de 1918 qui ont ruiné les toitures.
Depuis 2004, il bénéficie d'études techniques et de travaux de sauvetage avec le concours de l'État et du département de l'Aisne.

Au XIIIe construction d'une fortification.
Au début du XVe siècle, le château est très remanié pour plus de confort.
En 1449, Jean II Juvénal des Ursins achète le château. ce personnage important (Avocat général au parlement de Poitier puis chapelain du Roi Charles VII et enfin archevêque de Reims), ne semble pas avoir modifié le château. N'étant que très peu habité par son illustre propriétaire, ses murs se dégradent.
Au début du XVIIe siècle, le château et terre sont vendus à Conflans, Vicomte d'Oulchy. Il semble que la fortification soit en mauvais état. Entre 1914 et 1918, le château est "abîmé".
En 1989, le château est classé aux Monuments Historiques.
Au XXIe siècle, la découverte du site est libre à l'extérieur. Le château est une propriété privée non visitable.

 La terre d'Armentières portait autrefois le titre de vicomté. On y voit encore les magnifiques restes de son château seigneurial. Ce village est la patrie de Simon d'Armentières, d'abord prieur de Coincy, puis de la Charité, et enfin cardinal du titre de la Ste-Balbine, mort en 1296, et de Charlotte Juvénal des Ursins, auteur d'une paraphrase de l'Epitre de St Paul aux Hébreux, vivant au XVIe siècle. Culture en 1760, 10 charrues produisant 3/4 froment, 1/4 méteil et seigle, 100 arp. de prés, 10 arp. de bois, 10 arp. de marais et bruyères.




Matériaux: pierre








* Le patrimoine à Armentières

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Des photos sur le château


Un document de Jean Mesqui sur le château, page 192

Un document archéo-historique sur le château



Tourisme Aisne

vendredi 29 juillet 2016

Fiche historique, les forteresses; Château-Thierry



























Fiche Historique N° 2





Château-Thierry, dominant la vallée de la Marne et située dans le département de l'Aisne en région des Hauts-de-France, a vu s'édifier son château-fort un peu plus haut, sur les hauteurs de la ville. Il surplombait la Marne, qui, autrefois permettait la navigation vers l'Est du royaume et le centre de la Champagne. Le château-fort fut construit très tôt, les Comtes de Champagne veillèrent à la bonne marche de cette place forte importante.









Dénomination : Forteresse


Localisation :  02400 Château-Thierry, 
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIIIe siècle 




Architecture :

 
L’une des plus anciennes forteresses au moyen-âge possédait en son centre un donjon, mentionné pour la 1ère fois en 923 par Flodoart. Au XIIe siècle, ce sont 11 tours qui furent élevées. Les salles souterraines ont été pour partie créées lors de l’extraction de pierres calcaires de construction au XIe siècle. Au XIIe et XIIIe siècles, elles sont renforcées d’arcades pour servir de cellier seigneurial. Les soubassements d’une tour d’enceinte du château du XIIe siècle sont encore visibles.
La forteresse est aménagée pour l'usage du canon au lors de remaniements survenus au cours des XVe et XVIe siècle.
La forteresse possédait un donjon qui fût plus tard rasé pour en faire une plate-forme d'artillerie établit au devant un fossé sec enjambé par un pont, ainsi qu'une nouvelle porte en avant de la porte Saint-Jean
Si le site du château a révélé une occupation remontant au Ve siècle, les murs et tours actuellement visibles sont le fruit de campagnes successives s'échelonnant du IXe au XVIIe siècle, la plus importante étant celle effectuée par le comte Thibaud IV autour de 1220-1230.




Matériaux: pierre




Historique:

L'occupation la plus ancienne du site du château semble être du Ve siècle, mais la construction subsistante la plus ancienne est le donjon, siège de l'aula carolingienne, édifié au IXe ou Xe siècle, et transformé au XIIe siècle en tour maîtresse de défense.
De l'église paroissiale Notre-Dame du château, devenue prieuré prémontré dans le 2e quart du XIIe siècle, subsistent des chapiteaux datables de la 2e moitié du XIe siècle qui proviendraient de sa crypte. En 1105, le comte de Champagne Thibaud le Grand fit élever une chapelle Saint-Thibaud (détruite dans le 4e quart du XVe siècle).
Le mur d'enceinte a pour l'essentiel été construit dans les années 1220, tandis que l'ouvrage d'entrée, connu sous le nom de porte Saint-Jean, a été réalisé vers 1300.
Au 4e quart du XVe siècle, le Bâtard de Bourgogne arasa le donjon pour en faire une plate-forme d'artillerie et établit au devant un fossé sec enjambé par un pont, ainsi qu'une nouvelle porte en avant de la porte Saint-Jean (détruite).
Au le 3e quart du XVIe siècle, un nouveau logis (le précédent est indatable) est construit pour François, duc d'Alençon (il en subsiste un relevé de 1648). Un autre logis est construit pour le cardinal de Richelieu au 2e quart du XVIIe siècle, lui aussi détruit. La nef de l'église Notre-Dame est détruite des 1698, tandis que l'ensemble des constructions qui s'élevaient sur la plate-forme du château disparaissent entre 1798 et 1814, ne laissant subsister que l'enceinte et le donjon arasé

D'abord oppidum gaulois, place mérovingienne, puis carolingienne, le château abrita le roi fainéant Thierry IV sous la tutelle de Charles Martel. Les comtes de Champagne en relevèrent les ruines aux Xe et XIIe siècle. En 1105 Hugues Ier de Champagne incorpore la cité à son domaine propre. Thibaud IV de champagne y entreprend après 1229 d'importants travaux. En 1285 le château est rattaché au domaine royal, avant cette date les sires de Coucy en étaient châtelains. Au début du XVe siècle, le château est cédé à Louis d'Orléans. À sa mort il fait retour à la couronne.

 Les remparts ont été construits progressivement entre le IXe et le XVIIe siècle, notamment par le comte Thibaut IV de Blois. Dès le début du XIXe siècle, les murailles du château sont rasées, ne laissant que les remparts, la porte Saint-Pierre, la porte Saint-Jean et la poterne..







* Le patrimoine à Château-Thierry

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Jean de La Fontaine et la ville

L'approvisionnement et les structures en eau du château


Tourisme Aisne



La ville de Château-Thierry




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Fiche historique, les châteaux-forts. Bouville
























Fiche N° III






۩   Le Château-fort de Farcheville, à Bouville.








Bouville est située dans la région naturelle de la Beauce et dans le Parc Naturel Régional du Gâtinais Français entre Etampes et Fontainebleau, au coeur de l'Essonne. Bouville fait figure de bourg-centre par rapport aux trois communes immédiatement avoisinantes : Orveau, Puiselet-le-Marais et Valpuiseaux. A deux pas d'Etampes, blottit là entre deux départements, Bouville a vu sa forteresse de plaine s'ériger au XIIIe siècle.









Dénomination : Château-fort


Localisation :  91880 Bouville, 
département de l'Essonne.

Région : Ile-de-France


Année de construction :  XIIIe siècle 






Architecture : 

La forteresse comporte en particulier une vaste enceinte rectangulaire entourée de douves humides, flanquée de tours aux angles et dont les mâchicoulis sont portés par de grands arcs en tiers point bandés entre les contreforts. Au milieu de l'un des côtés, l'entrée s'ouvre dans le donjon rectangulaire, à côté d'un pavillon datant du début du XVIIe siècle. « En l'absence de fouilles à l'intérieur de l'enceinte et compte tenu des restaurations, il n'est pas possible d'établir une chronologie fiable de la construction. ».  L'emploi du mâchicoulis sur arc est cependant peu fréquent en Île-de-France et les deux autres exemples connus au nord de la Loire sont plus tardifs.
 L'ancienne résidence seigneuriale se situait probablement dans la partie Sud-Est qui, au XVIIIe siècle, était déjà devenue la ferme du château. À l'intérieur de l'enceinte, on trouve une salle seigneuriale, une grange aux dîmes, des communs, un colombier, des remises et écuries, une chapelle à voûte lambrissée au décor datant probablement du début du XIVe siècle. .
La forteresse est d'allure rude et massive, avec une enceinte intacte de 275 m de longueur, crénelée, entourée de douves. Elle ne comporte pas de donjon, seulement quatre tours d'angle peu saillantes. Les grandes arcades des murs d'enceinte rappellent le château des Papes à Avignon. La cour intérieure regroupe les habitations, la grange dimière, des entrepôts, un puits, un colombier...

Celle-ci s'organisait probablement de façon symétrique, de part et d'autre d'un pavillon central abritant un pont-levis. L'hypothèse d'une entrée monumentale encadrée de deux tours carrées, flanquée latéralement de courtines à trois mâchicoulis et de tours d'angle cylindriques, relègue de ce fait le pavillon carré à une campagne postérieure aux Guerres de Religions. En effet, après les pillages successifs du château entre 1567 et 1576, les seigneurs de Chastillon, désireux de remettre leur demeure en état mais aussi de la moderniser tout en lui conservant un aspect défensif, nécessaire en cette période de troubles, sont probablement à l'origine de la construction du pavillon carré hors-œuvre sur les fossés et donc du nouvel aménagement des appartements dans l'aile ouest.




Matériaux: pierre




Historique:

Le véritable développement d'une modeste localité date du XIe siècle, quand la famille de Bouville devient seigneur du lieu et donne son nom à cette terre. Hugues de Bouville, chambellan de Philippe 1er, y entreprend la construction d'une importante forteresse de plaine, tandis que les défrichements accroissent les terres cultivables vouées aux céréales. L'exploitation des bois demeure cependant l'autre ressource du bourg.
 La construction du château débute en 1291 pour Hugues II de Bouville, chambellan de Philippe le Bel. La chapelle est bâtie peu de temps après la pose de la 1ère pierre du château, sa présence étant attestée en 1321 et en 1350. Les peintures murales qui la décorent doivent dater de cette époque. La seigneurie de Bouville est achetée en 1367 par Maximilien Jappin, conseiller et secrétaire du Roi, avant d'être acquise en 1407 par la famille de Chastillon qui la conserve pendant plus de deux siècles. Au moment de cette acquisition, la seigneurerie comprend la forteresse de plaine de Farcheville.
Les Chastillon se montrent soucieux de leur indépendance, les officiers d'Etampes ne pouvant exercer aucune juridiction sur les sujets de Bouville. La localité souffre particulièrement des guerres de religion et elle est pillée à trois reprises entre 1567 et 1576. A la révolution, une partie des créneaux et des murs d'enceinte du château est détruite. Sous l'Ancien Régime et à l'époque contemporaine, Bouville reste fidèle à sa tradition agricole.








La ville de Bouville


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Le château vu du ciel


Un dossier historique sur le château 

Deux documents sur le château



Tourisme Essonne
























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Fiche historique, les forteresses; Yèvre-le-Châtel

























Armoirie des Capétiens








Fiche Historique N° 23


Entre Melun et Orléans, à deux pas de Pithiviers, Yèvre-le Châtel se dessine sur un éperon au commencement du département du Loiret, Yèvre, a accueillie une forteresse, qui, surplombant la plaine, la vallée de la Rimarde, laissait voir sa puissance... 



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Dénomination : Forteresse


Localisation :  45300,  Yèvre-le-Châtel
département du Loiret.

Région : Centre-Val-de-Loire


Année de construction : XIIIe siècle






Architecture : 


Les remparts, le château aux quatre grosses tours saillantes et sa poterne qui donne accès à la basse-cour ont vus les premiers possesseurs de ce fief qui ne sont pas connus, peut-être, dès la période gallo romaine, exista-t-il en ce lieu un fort car on a trouvé dans les souterrains qui s' étendent sous l' édifice actuel, des armes antiques et des médailles des empereurs.
Selon les traditions généralement reçues, Yèvre-le-Châtel aurait été construit pour correspondre avec les tours de Pithiviers et de Montlhéry afin d' organiser un système de défense contre les excursions des seigneurs du Puyset sous les règnes de Henri I, Louis VI et Louis VII contre lesquels ces hauts barons étaient perpétuellement en révolte ouverte.

Le Château-fort de Yèvre-le-Châtel date du XIIIe siècle. Il s'agit d'un ensemble castral militaire, dont le donjon forme un quadrilatère flanqué d'une tour ronde à chaque angle et entouré d'un fossé sec.

Le château a la forme d’un losange flanqué de quatre tours saillantes.
Un chemin de ronde permet de circuler sur les courtines et, du haut des tours, on embrasse un vaste panorama sur la Beauce, le Gâtinais et les lisières de la forêt d’Orléans. Dans la cour haute du château, des carrés médiévaux présentent plus de 150 plantes aromatiques et médicinales.

Le château d' Yèvre se compose d' une double enceinte entourée de larges fossés, la première renferme l' ancien oratoire devenu un prieuré à la collation de Saint Benoît, puis l' église paroissiale, sous le vocable de Saint-Gault. Dans cette partie se trouvaient des bâtiments de quelque importance, ce sont maintenant des habitations villageoises.
 La seconde enceinte renferme le donjon, elle domine le surplus de la place. On y pénétrait après avoir monté quelques marches par une porte précédée d' un pont levis et munie d' une bonne herse. La forme de ce fort est un carré parfait avec des tours très élevées aux quatre angles et une cinquième tour au milieu de la façade Est. Celle-ci est séparée de la courtine par deux arceaux ogives, sa construction paraît évidemment postérieure à celle des autres tours qui nous ont semblé remonter, ainsi que les autres parties de la forteresse, au delà du XIIe siècle.
 L'entrée dans la basse-cour est protégée par un châtelet d'entrée, cantonné de deux tours, muni d'une herse, et d'une porte a double vantaux. Il existait par ailleurs deux poternes avec herse et portes a vantaux au sud et a l'est de l'enceinte. L'entrée dans le château lui-même se fait en gravissant un escalier du XVIe qui mène a la cour haute du donjon. Lors de l'usage militaire, l'accès se faisait par deux vantaux de bois s'abattant sur une pile, au sud et à l'est de l'édifice, reliés au donjon par une échelle mobile.




Matériaux : Pierre




Historique:

Foulques, vicomte de Gatinais, qui vivait en 1120, est le premier seigneur connu d' Yèvre le Chatel, Amaury de Montfort, gendre d' André de Bourgogne, en jouissait en 1214 un peu plus tard cette châtellenie fut réunie au domaine de la couronne et Louis le Hutin la donna à la reine Clémence, sa femme. Durant la possession de cette princesse la baronnie d' Yèvre qui relevait de l' évêché d' Orléans devait envoyer chaque année, le 1 mai, à l' église cathédrale, une gouttière de cire offrande que les barons successeurs de Clémence durent continuer.
Après le décès du baron Arnoul, le roi interviendra plusieurs fois pour soumettre ses successeurs et démanteler leurs châteaux qui ne devaient être que des fortins de bois, construits sur une « motte ». Le rattachement du château à la couronne de France se situe vraisemblablement vers 1112, lorsque Louis VI le Gros contraint le vicomte Foulques à lui céder Yèvre-le-Châtel dont il fit une puissante châtellenie.

Au printemps 1079, une armée venue de Bourgogne se joindre aux forces de Philippe Ier  pour assiéger le Puiset fit étape à Yèvre. Les paysans du lieu avaient amassé tous leurs biens et leurs grains dans l'église, espérant qu'ils y seraient respectés. Cependant, avec l'autorisation du jeune évêque d'Auxerre qui était de l'expédition avec son père le comte de Nevers, les chevaliers y prélevèrent de force, l'orge nécessaire au ravitaillement de leurs chevaux. C'est la raison pour laquelle, selon Raoul Tortaire, Philippe Ier fut battu au Puiset, par la volonté de saint Benoît.

Dès le Xe siècle, Yèvre est une des possessions de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire. On sait qu'à plusieurs reprises les moines de Fleury se plaignirent au roi, Hugues Capet,des exactions du baron Arnoul de Yèvre. C'est sans doute pour faire oublier les excès de son mari que son épouse, Lucinde, fonda dans l'enceinte du château une abbaye sous l'invocation de Saint-Gault, un des Saints de Bretagne dont les reliques avaient été apportées dans la région par des moines fuyant l'invasion des Normands. La chapelle de cette abbaye est aujourd'hui l'église paroissiale de Yèvre-le-Châtel.








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mercredi 27 juillet 2016

Fiche Historique, les Châteaux. Villers-Cotterêts






























۝   Le Château de Villers-Cotterêts, à Villers-Cotterêts.

Ancré entre Crépy-en-Valois et Soissons, Villers-Cotterêts, situé dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France, a vu son château se blottir dans une anse de la forêt de Retz. Ce Château royal, joyau de la Renaissance, fut édifié par François Ier, il conserve aujourd'hui l'un des ensembles de pierre sculptée parmi les plus imposants et remarquables de France. Bien qu’enracinée dans le présent de la ville, le château a conservé tout le charme de son passé.








Dénomination : Château


Localisation :   02600, Villers-Cotterêts, 
département de l' Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XVI e Siècle (le château Royal)






L'architecture : 


Le château royal

Seul château royal de la Renaissance conservé en Picardie, ayant gardé la quasi-intégrité de son plan et de ses volumes extérieurs. Construit vers 1530-1535 par Philibert Delorme pour servir de résidence de chasse à François Ier, le château est achevé en 1556 (pavillon de l'auditoire). Logis et offices très remaniés vers 1750-1770 (surtout les dispositions intérieures). Transformé en dépôt de mendicité en 1808, puis en maison de retraite en 1889, le château conserve néanmoins de nombreux et intéressants vestiges de son décor Renaissance sculpté par Jean Goujon (entre autres les deux escaliers de l'aile ouest des offices).

En 1528, après son retour de captivité de Madrid, François Ier décide de séjourner principalement à Paris et dans l’Île-de-France. Parmi les sites où le Roi se propose de résider figure celui de Villers-Cotterêts, qu’il possède depuis 1498, et qui le séduit par sa forêt giboyeuse.
La construction d’un logis royal est décidée entre 1528 et 1532 et confiée aux maîtres maçons parisiens Jacques et Guillaume Lebreton (maître maçon). À Villers-Cotterêts, comme à Saint-Germain-en-Laye et Fontainebleau, subsistaient quelques corps de logis, murs et fondations d’un château médiéval ruiné par la Guerre de Cent Ans, qui seront aménagés puis intégrés dans les nouveaux bâtiments d’où une certaine dissymétrie dans le plan du logis royal.

Bien qu’assez remanié au fil des siècles, le château a conservé son plan d’origine. La cour est encadrée de deux longues ailes, les anciens communs. Au fond se situe le logis royal dont la façade présente une innovation majeure à l’époque de son édification, avec l’emploi de deux ordres superposés : piliers ioniques surmontés de colonnes corinthiennes soutenant une suite de consoles feuillagées et une loggia dallée dont les niches devaient, à l’origine, abriter des statues. Au-dessus de cette loggia se trouve un portrait de François Ier portant le grand collier de l’Ordre de Saint-Michel. De longues et étroites fenêtres géminées, couronnées de coquilles soutenues par des figurines d’Amour complètent l’architecture de cette façade de pur style Renaissance. Un passage voûté, à caissons sculptés, donne accès à la cour du Jeu de Paume qu’encadrent les appartements royaux. Un grand escalier droit permet d’accéder à l’étage et à la chapelle royale. Il est couvert d’une voûte inclinée, en anse de panier, ornée de trois rangées de caissons sculptés de salamandres, de feuillages et couronnés de fleurs de lys, de têtes d’angelots ou de feuillages… On pénètre aujourd’hui dans la chapelle par un couloir créé entre 1762 et 1768. Elle a conservé une superbe frise en haut-relief, composée régulièrement de suites de trois panneaux, qui se déroule autour de la pièce : écu royal avec les trois fleurs de lys et le collier de l’Ordre de Saint-Michel surmonté de la couronne impériale, jouxté de salamandres et feuillagés ou fleurs de lys couronnés, encadrés de salamandres elles-mêmes couronnées.

Lire la suite  https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Villers-Cotter%C3%AAts

Si l'on superpose les plans du Louvre à Paris et les plans de Villers, on constate une très forte ressemblance entre les deux. Les deux ailes et la cour d'honneur ont de fortes similitudes ainsi que l'ancienne prison (qui est la tour carrée face à l'église). Le Louvre ayant était construit après, on pourrait croire que notre château aurait pu servir de modèle. " La cour du puits serait donc le modèle de la cour carrée" .
Pierre Lescot , a réalisé, à quelques années de distance, les deux escaliers droits de Villers et du Louvre, et Le Nôtre a dessiné les deux jardins un siècle plus tard.

En 1540 le pavillon du roi et de la reine, curieusement rejeté vers l'extérieur, près de l'angle Nord-Ouest du château, est terminé; le roi y a d'ailleurs vécu une semaine en juillet 1535. Quant aux bâtiments des Offices qui cernent la première et grande cour, ils ont été certainement largement montés dès cette campagne, autrement la cour n'aurait pas pu séjourner là pendant six semaines au cours de l'été 1539, d'où François Ier signa la célèbre ordonnance instituant l'État civil en langue française. Mais les Offices ne seront terminés que sous Henri II y compris le Pavillon de l'Auditoire à l'extrémité gauche de la façade, qui porte de si intéressants emblèmes d'Henri et de Catherine.

La façade Sud se fait remarquer par la travée, légèrement en avant-corps et décalée vers la gauche, qui, introduit à la petite cour par un passage couvert d'une voûte basse à caissons emblématiques (fleurs de lis, F du roi, salamandres) ; au-dessus, s'ouvre la célèbre loggia à pans coupés garnis de niches, percée de deux fenêtres géminées qui éclairent la première travée de la chapelle.
Les deux travées suivantes vers l'est, scandées de colonnes, ont des fenêtres semblables et de même fonction. C'est le long du passage que monte, rampe sur rampe, le grand escalier qui se dirige vers le pavillon royal ; la voûte en anse de panier se divise en caissons à décor essentiellement emblématique, deux d'entre eux montrant des figures de la Prudence.
Moins vaste, le petit escalier droit qui donne accès à la chapelle est beaucoup plus intéressant par sa structure à couvrement de dalles sur petits arcs diaphragmes avec un passage transversal dont le garde-corps ajouré est à décor de grandes salamandres — et surtout par la qualité de ses sculptures.

De ce principal corps de logis partent deux ailes qui forment une seconde cour et vont se rattacher à un autre grand corps de logis qui a sa façade sur l' ancien parc. A l' exception des corps de cheminées dépassant les toits qui ont conservé une grande partie de leur caractère du XVIe siècle et de tours placées à ses angles, tout a perdu la physionomie qu' on attribue ordinairement à la renaissance. La chapelle actuelle du Dépôt de mendicité est un grand bâtiment sans style qui, avant la Révolution, servait de jeu de courte paume.  

La prison était  placée à l' angle du château et près de l' église. C' est un bâtiment carré du XVIe siècle, les fenêtres rectangulaires étaient à meneaux formant la croix, on y voit, sculptées, les lettres initiales de Henri et de Catherine surmontées d' une couronne.

Au fond, la belle façade du château proprement dit. — A l'étage, de fines colonnes séparent les fenêtres géminées. Chaque ouverture est surmontée d'une coquille soutenue par des personnages. La balustrade qui était à la base du toit a disparu au XVIIIe avec le décor des lucarnes. L'avant-corps central contient une loggia avec une fenêtre géminée, flanquée de niches à fronton où l'on voit la salamandre de François Ier . Une ferronnerie XVIIIe remplace la balustrade. Le grand ESCALIER, à g. du vestibule, est le premier de ces escaliers droits, sans cage, que l'on retrouve au Louvre, à Ecouen, à l'hôtel de Sully, etc.. Les caissons de la voûte sont ornés de salamandres, fleurs de lys, F couronnés, rosaces, masques, feuillages, trophées... — Le petit escalier, de l'autre côté du vestibule, est encore plus riche, avec de hauts-reliefs racontant le songe de Polyphile. La SALLE DES ETATS servit de chapelle. La voûte, en berceau lambrissé, est cachée par un plafond. La frise ou les F alternent avec les salamandres est une ornementation superbe par la finesse des détails. Une sorte de portique à deux étages occupe un côté de la salle : amours, rinceaux, feuillage ornent des cadres limités par les corniches et les colonnes. Le château proprement dit — dont on vient de visiter un côté — est un rectangle, avec une cour intérieure très simple qui servit autrefois de jeu de paume. Sur le parc, quelques restes des salons des ducs d'Orléans.



 
Matériaux : Pierre. 




Historique :


Le château-fort
Les seigneurs de Crépy possédèrent dès le XIe siècle un château-fort à Villers-Cotterêts, on l'appelait la Malmaison. Il appartint aux rois de France, après la mort d'Éléonore de Flandre héritière des comtes de Crépy. Philippe Auguste, cousin d'Éléonore, se rendait fréquemment à Villers-Cotterêts et Saint-Louis y tint un parlement en 1267. Ruinée plus tard par les Anglais, la Malmaison resta abandonnée.


Le Château
François Ier aimait Villers-Cotterêts et y fit bâtir une maison royale dans le voisinage de l'ancien château. Il l'habita dès 1535. Une ordonnance de cette date fut promulguée à Villers-Cotterêts, elle traite de la juridiction des baillis et de celle des sénéchaux. L'ordonnance relative à la rédaction des actes est publiée en français ainsi que des lettres patentes du 31 août 1539 et furent aussi signées dans cette résidence. Charles Quint l'occupait lorsqu'il pénétra avec une armée dans le cœur de la France en 1544, Henri II, François ler, Catherine de Médicis, Charles IX et Henri IV habitèrent à Villers-Cotterêts.

La construction du Château est financée par des ventes de bois, elle recouvre approximativement les règnes de François Ier et Henri II, mais connaît son rythme le plus soutenu entre 1532 et 1540. À cette date, les bâtiments principaux sont achevés et c’est au cours d’un long séjour que François Ier y signera, en août 1539, l’Ordonnance dite de Villers-Cotterêts.
On accède maintenant au château par la cour des Offices en empruntant un passage dont la voûte de brique est compartimentée par des nervures de pierre reposant sur des consoles ornées de têtes d’anges et de feuillages.

Le château est encore agrandi sous le règne d'Henri II par l'architecte Philibert Delorme. Les fêtes organisées autour de Diane de Poitiers suscitent le dicton : « s'amuser comme à Villers-Cotterêts ».

En 1630, Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, ayant hérité du Valois, agrandi encore le château et commande au jardinier André Le Nôtre les aménagements du parc. Las, le château sera transformé en caserne par les révolutionnaires puis en dépôt de mendicité pour le département de la Seine par Napoléon 1er, en 1808.
Une partie du bâtiment est consacrée encore aujourd'hui à l'hébergement de vieilles personnes sans-domicile issues de Paris. Le reste est à l'abandon.


Alexandre Dumas
« Je suis né à Villers-Cotterêts, petite ville du département de l’Aisne, située sur la route de Paris à Laon… » (Alexandre Dumas, Mes Mémoires, Chapitre I).
 Alexandre Dumas voit le jour le 24 juillet 1802 rue de Lormet. Les références à Villers-Cotterêts, au pays du Valois et à l’Aisne en général se retrouvent d’ailleurs à foison dans son œuvre littéraire. Ses années cotteréziennes ont beau être marquées par la gêne financière de sa famille, elles n’en demeurent pas moins auréolées d’une insouciance toute juvénile. Il vivra là ses seuls moments heureux avec son père, Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, dit le général Dumas, métis né à Saint-Domingue dont la carrière militaire fut couronnée de succès lors de la Révolution. Destitué et meurtri par l’ingratitude de Napoléon, le général s’éteint en 1806 à l’Hôtel de l’Épée de Villers-Cotterêts où la famille loue une modeste chambre.
Alexandre Dumas trouve alors ses repères au sein de la famille Deviolaine qui est en parenté avec sa mère. Il vit quelque temps au pavillon Henri II, une dépendance du château royal de Villers-Cotterêts acquise par les Deviolaine en 1796 et dont il gardera un souvenir ému. Il est aussi pris sous l’aile de la famille Collard, propriétaire du château de Villers-Hélon où il croise la route de Talleyrand ainsi que de Pauline Bonaparte et du général Leclerc qui habitaient en voisin le château de Montgobert. Inhumé selon ses souhaits au cimetière de sa ville natale, Alexandre Dumas y est resté jusqu’au transfert de ses cendres au Panthéon en 2002

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Napoléon
On raconte que Napoléon transforma le château en dépôt de mendicité parce qu'il était mécontent de l'accueil que lui avaient fait par les habitants. En réalité, les fonds impériaux ne permettaient pas de restaurer toutes les demeures royales. Il fallait bien choisir. Le château est aujourd'hui asile de vieillards du département de la Seine. C'est une résidence royale, un monument important de la Renaissance, mais son usage actuel, le mauvais entretien, lui ôtent tout charme et poésie. (Pour visiter, s'adresser au concierge, sous la voûte). On pénètre dans l'avant-cour par une voûte en brique dont les nervures de pierre sont amorties par des têtes d'anges. L'immense avant-cour rectangulaire — brique et pierre — a été construite sous François Ier (sauf le pavillon S.-O. — près de l'église — très simple, bâti sous Henri II). Les lucarnes de brique portent des pots à feu. A g., sur une arcade, trois têtes de chevaux.








* Le château sur la base Pop culture


* Quatre documents sur le château





Un séjour de la cour de François II à Villers-Cotterêts


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La ville de Villers-Cotterêts




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