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jeudi 14 juillet 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Heilly
























Fiche N° IV







۩   Le Château-fort d'Heilly, à Heilly.









Entre Bapaume et Amiens, le château d'Heilly est assis dans la vallée de l'Ancre sur deux plateaux qui dominent la commune, c'est un château mi-féodal, mi-classique, aujourd'hui détruit en partie. Sur les communes d'Heilly et de Ribemont-sur-Ancre, dans le département de la Somme, non loin d'Amiens, la commune fait partie de la Communauté de communes du Val-de-Somme.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  80800 Heilly, 
département de la Somme.

Région : Hauts-de-France


Année de construction :  XIe siècle 





Architecture : 







Le château, c'est-à-dire les vestiges du château et sa terrasse supérieure, l'orangerie, son parterre et les rampes d'escaliers, le boulingrin, tous les murs de clôture et de soutènement, ainsi que les talus des aménagements du château, la basse-cour primitive et le canal sont inscrits depuis le 9 juillet 2001. Le château d’Heilly était autrefois un des plus beaux de la Picardie, les premières pierres du château auraient été posées en 558.

Le château-fort fut incendié en 1553 et en 1636 par les Espagnols. Vers le milieu du XVIIIe siècle, le marquis Louis-Charles de Gouffier le fit restaurer complètement par l’architecte Pierre Contant d’Ivry. La partie ouest fut conservée avec ses tours, ses créneaux, ses fossés. La façade fut entièrement reconstruite dans le style néo-classique. Pour dégager le château, on déplaça une partie du village vers l’ouest et on reconstruisit l’église à l’endroit actuel. Sur le devant du château on avait aménagé un plan d’eau, appelé le Grand Canal, qui allait d’Heilly à Ribemont ; son extrémité ouest a été aménagée aujourd’hui en espace vert de loisirs, le Parc du Grand Canal. L’orangerie ainsi que les écuries sont toujours en assez bon état.




Matériaux: pierre




Historique:

Située à quelques kilomètres de l’ancienne ville de Corbie, Heilly abrite les ruines d’un fort beau château du XIIe siècle et des vestiges d’un autre beaucoup plus ancien, puisqu’il remonte au VIIe siècle. A cette époque reculée, le château d’Heilly était déjà une résidence royale, paraît-il ; ce qui est certain, c’est que les rois carolingiens y séjournèrent : c’est dans la forêt d’Heilly que fut tué à la chasse le roi Carloman, frère de Louis III et fils de Louis le Bègue. Il existe au moins trois légendes expliquant l’origine de la Tour Fendue, les deux premières rapportant la trahison de Gandelon – le Ganelon de la Chanson de Roland – à peu près de même que dans la célèbre geste de Turoldus, et c’est là surtout qu’en est l’intérêt. Dans la troisième légende, l’épisode est défiguré par l’addition d’un personnage presque contemporain : Bourmont.

 Cette forteresse féodale a été détruite à deux reprises par les Espagnols, en 1553 puis en 1636. Reconstruit dans le milieu du siècle, il est en grande partie transformé à partir de 1757 par la volonté de Charle Antoine Gouffier, marquis d’Heilly, suivant les plans de l’architecte Pierre Contant d’Ivry. Celui-ci décide de la construction d’un corps de logis de style classique, de l’aménagement des jardins, du parc et d’un canal.
Le château est enfin entièrement réaménagé en 1840, sous la Monarchie de Juillet. On dit que le seigneur d’Heilly, hanté par le souvenir de Versailles et de la cour, consacra alors sa fortune à vouloir faire de son bien le plus magnifique de la province. Cédé en 1848, celui-ci est ensuite détruit et transformé en carrière de pierre.

Le château a été en grande partie détruit et transformé en carrière de pierre après sa vente en 1848.
XVIe siècle, François Ier venait au château d’Heilly rendre visite à Anne de Pisseleu, qui était sa favorite.
1553, les Espagnols incendièrent le château.
1636, le château fut ruiné par les troupes espagnoles.
1649, le château est à nouveau détruit, mais Il fut reconstruit à partir de 1650 sur ses fondations médiévales.
Au XVIIIe siècle, Louis Charles de Gouffier, seigneur d’Heilly, fit embellir le château (cf. l’ensemble de lambris en bois doré avec consoles et miroirs d’époque Louis XV mentionné supra) et les jardins par Pierre Contant d’Ivry; les grilles furent réalisées par Jean-Baptiste Veyren.
Une quinzaine d’année avant la Révolution, le seigneur d’Heilly, Choiseul-Gouffier, abolit les droits féodaux dans sa seigneurie; les titres furent brûlés en présence de la population.
1789, les cahiers de doléances d’Heilly demandent la possibilité du rachat des droits de champart et de dîme.
1792, le Conseil municipal réclame à Choiseul-Gouffier, ancien seigneur d’Heilly,
23 200 livres d’indemnités pour la tourbe extraite dans le marais communal; la commune tente d’acquérir, sans rachat, 349 arbres plantés sur le marais communal par l’ancien seigneur. Le Comte de Choiseul-Gouffier, ambassadeur à Constantinople, refuse de rentrer en France et devient émigré; grâce à son épouse restée sur place, il retrouve presque intact leur domaine d’Heilly à son retour d’émigration.
1817, Antoinette de Choiseul-Gouffier offre la nouvelle cloche de l’église d’Heilly.
1847, le chemin de fer arrive à Heilly (ligne Paris-Lille). Pendant la Première Guerre mondiale, sa position sur la ligne de chemin de fer Amiens-Albert lui a valu le triste honneur de recevoir les corps de centaines de victimes de la Bataille de la Somme.
Le cimetière militaire qui compte encore plus de 3 000 tombes en manifeste le souvenir.

Une légende sur la tour fendue
http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article3310








* Le patrimoine à Heilly

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Images de Picardie



Tourisme en Somme



La ville de Heilly




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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, château-fort, donjons
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