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mardi 26 juillet 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Seringes-et-Nesles (en Tardennois)























Fiche N° XIX


Armorial appartenant à la France des capétiens

 





۩   Le Château-fort de Nesles, à Seringes et Nesles.










Seringes-et-Nesles est une commune française, située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France entre deux grands noms de la Champagne Château-Thierry et Reims. Edifié en 1226 pour un cadet des rois de France, le comte Robert III de Dreux, sur un plan identique à celui du château royal de Dourdan, le château de Nesles est passé ensuite dans la maison de Châtillon. La forteresse fut l’un des derniers points de résistance à l’invasion anglaise durant la guerre de cent ans.









Dénomination : Château-fort


Localisation :  02130 Seringes-et-Nesles, département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIIIe siècle 







Architecture : 

La construction de Nesles, à côté de Fère et sur la frontière de Champagne, prend dès lors un aspect politique. C'est sans doute pour cette raison que le château fut édifié sur le modèle et probablement avec les architectes du château royal de Dourdan, construit pour Philippe Auguste quelques années plus tôt. C’est un des exemples les plus parfaits subsistant en France de l’architecture militaire de cette époque, dite "philippienne". Le château est le prototype de la forteresse telle que les concevait Philippe Auguste. Il fut l’un des derniers points de résistance à l’invasion anglaise durant la guerre de cent ans.
Démantelé pendant les guerres de religion, il est en cours de restauration depuis 1970 et garde fière allure.

Construit en 1226 par les comtes de Dreux et de Baine, le château est le prototype de la forteresse telle que les concevait Philippe Auguste, sa porte d' entrée placée au Nord était continuée par une enceinte en forme un carré de 60 m de côté, flanqué de huit tours rondes construites aux angles et aux milieu des côtés. Le château possédait un puissant donjon cylindrique, deux de ses trois niveaux sont voûtés sur ogives (profil carré chanfreiné, reposant sur des culs-de-lampe). Un escalier rampant dans l'épaisseur du mur permet la communication entre étages ; les salles ne possèdent pas d'archères, mais seulement des fenêtres rectangulaires (une par niveau). Isolé à l'angle Sud-Est par un fossé particulier, le donjon mesurait 30m de hauteur pour un diamètre de 11m, l’ensemble était entouré de douves en eau, dont une partie subsiste. Le plan d’origine est resté intact.
Au début du XVIe siècle, un charmant logis en brique et pierre a été construit en remplacement d’un ancien bâtiment de garnison. Bien que démantelé au cours des guerres de religion est ayant perdu tous ses niveaux supérieurs, le château garde encore fière allure et beaucoup de charme.
Deux de ses trois niveaux sont voûtés d'ogives et communiquent entre eux par un escalier rampant dans l'épaisseur du mur.
Les courtines et les tours sont garnies et perçées de hautes archères.

Les bâtiments d'origine ont entièrement disparus (logis seigneurial, bâtiments de garnison, chapelle ?). A la fin du XVe siècle, le logis seigneurial fut reconstruit par la famille de Louvain dans le goût de la renaissance. Sa jolie façade en brique et pierre, avec fenêtres et porte à moulures gothiques, comprenait une tourelle polygonale abritant un escalier à vis pour accéder à l'étage. Elle vient égayer l'austérité des lieux.

A l'intérieur, le rez-de-chaussée dispose d'une magnifique salle voûtée sur ogives et comprenant un puits. La salle du premier étage dispose d'un four à pain et d'une cheminée, et le deuxième étage aujourd'hui découvert comprenait une salle sous charpente. Ses dimensions, sa qualité et son état de conservation exceptionnel en font un témoin rare des constructions philipiennes. Les visiteurs ne manqueront pas de se rendre dans les logis seigneuriaux, reconstruits au XVe siècle en style "Renaissance", qui atténuent l'austérité de l'ensemble.




Matériaux: pierre




Historique:

Édifié en 1226 pour un cadet des rois de France, le comte Robert III de Dreux, sur un plan identique à celui du château royal de Dourdan, le château de Nesles est passé ensuite dans la maison de Châtillon. La forteresse fut l’un des derniers points de résistance à l’invasion anglaise durant la guerre de cent ans.
En 1436, elle échoit par mariage à Guillaume de Flavy, capitaine-gouverneur de Compiègne, accusé sans preuve d’avoir livré Jeanne d’Arc par trahison aux anglais. Flavy fut assassiné à Nesles par ordre et sous les yeux de sa femme…Passé aux Montmorency en 1529, puis à divers seigneurs, dont le maréchal de Clérembault et les Bouthilier de Chavigny, le château est démantelé durant les guerres de religions au XVIe siècle. Transformé depuis lors en exploitation agricole, il a été classé Monument Historique en 1922 et restauré à partir des années 70.

Nesles ayant servi de refuge aux Huguenots, on suppose que c'est à cette époque que fut ordonné son démantèlement : toitures, couronnements, crénelages disparurent, ainsi que les étages supérieurs.

 Le 31 juillet 1918, lors de la deuxième bataille de la Marne, au cours de l'offensive du Général Mangin, les " Sammies " de la 42e division U.S. " Rainbow ", dont le chef d'état-major était le Général Mac-Arthur, prennent d'assaut la forteresse, après un terrible bombardement d'artillerie lourde, et contraigant l'ennemie à la retraite sur la Vesles.








* Le patrimoine à Seringes-et-Nesles

Sur la base Pop culture

Le site du château

Une étude historique sur le château


Tourisme Aisne



La ville de Seringes-et-Nesles




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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

Châteaux, châteaux-fort, donjons
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Le monde des châteaux
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