Espace exposition

dimanche 28 août 2016

Fiche historique. Les donjons. Chambois











Fiche N° 1







۝   Le donjon de Chambois,  à Chambois.









Aux portes du Calvados à deux pas d'Argentan, Chambois, village Normand dominé par son ancien château-fort, un donjon roman, est traversé par la Dives, a été bâti dans le département de l'Orne.
Ce donjon offre l'image d'un rectangle, anglo-normand de type roman est un bel exemple de l'architecture militaire du XIIe siècle: énorme construction de plan rectangulaire, cantonnée de quatre tours formant contreforts, garni aux quatre angles de larges contreforts couronnés par quatre guérites en pierre.









Dénomination : Donjon 


Localisation : 61160, Chambois, département de l'Orne.

Région : Normandie


Année de construction :  XIIe Siècle.

Anciennement : Donjon 

Année de destruction ou démolition du donjon : Existe encore






Architecture : 

Ce donjon offre l'image d'un rectangle garni aux quatre angles de larges contreforts couronnés par quatre guérites en pierre. Le grand côté, tourné vers le Sud, est en partie masqué par une tour appliquée dans d'autres forteresses, un contrefort central garnit le mur Nord.
 Une galerie crénelée et saillante portée sur des modillons couronne l'édifice entre les quatre guérites et fait le tour du toit.
L'on pénétrait dans ces tours par le premier étage, au moyen d'une porte perçée 5 ou 6 mètres au-dessus. Le tablier d'une passerelle mobile venait rejoindre un chemin de ronde ou reposait sur une pile fixe. On la retirait en cas de danger, isolant ainsi le bâtiment. L'épaisseur des murs atteignait 1.5 à 3.5m, les planchers délimitaient les niveaux, il n'existait pas de voûte de pierre, ces donjons étaient plus confortable, spacieux. Les niveaux supérieurs acceuillaient les appartements, il y avait peu d'archères, plutôt des baies géminées servant de système d'éclairage, la défense se faisait sur la terrasse. Un vestibule étroit éclairé par une fenêtre légèrement pointue et divisée en deux par un meneau succédait à cette porte et précédait un vaste appartement qui occupait à lui seul tout le diamètre du donjon au premier étage. Une corniche à modillons règne tout autour de ce salon, elle devait supporter les solives du plafond. Une vaste cheminée construit vers le Nord et dont le manteau est couvert de moulures en losanges, attire les regards de ce bel appartement.
Deux autres étages, dont les planchers n'existent plus, n' offraient pas dans leurs décors le même soin que la grande salle du premier. Il est facile de voir que celle-ci était le lieu de réception, le salon du baron de Chamboy et de sa famille.
 L'intérieur des tourelles carrées placées aux angles avait été utilisé de différentes manières; un oratoire se trouvait dans la tour Nord-Est, la tour Sud-Est renfermait à sa base un cachot (ou prison) dans lequel on descendait par une trappe, et enfin, la partie supérieure de la tourelle était disposée pour servir de colombier.

Le donjon quadrangulaire est le vestige bien conservé d'un ancien complexe défensif de la seconde moitié du XIIe siècle et qui indique l'importance stratégique du lieu au Moyen Âge. Avant le milieu du XVIIIe siècle, il était encore entouré d'une enceinte de pierre. Un toit pentu couronnait ses trois étages.
 Chamboy (Chambois) est, du XIVe siècle au XVIe siècle, un des fiefs de la famille de Tilly. Elle le transmet à la famille de Rosnyvinen, qui le conserve jusqu'au XVIIIe siècle.

La porte d'entrée se trouvait à 5.94m au dessus du sol dans la tour appliquée contre la façade méridionale. Rien n'annonce qu'on y accéda par un escalier, les habitants de Chamboy rapportent, avec quelques vraisemblances, qu'on se servait d'une échelle en fer pour y monter. Un vestibule étroit éclairé par une fenêtre légèrement pointue et divisée en deux par un meneau succédait à cette porte et précédait un vaste appartement qui occupait à lui seul tout le diamètre du donjon au premier étage. Une corniche à modillons règne tout autour de ce salon, elle devait supporter les solives du plafond. Une vaste cheminée construit vers le Nord et dont le manteau est couvert de moulures en losanges, attire les regards de ce bel appartement.
Deux autres étages, dont les planchers n'existent plus, n' offraient pas dans leurs décors le même soin que la grande salle du premier. Il est facile de voir que celle-ci était le lieu de réception, le salon du baron de Chamboy et de sa famille.
 L'intérieur des tourelles carrées placées aux angles avait été utilisé de différentes manières; un oratoire se trouvait dans la tour Nord-Est, la tour Sud-Est renfermait à sa base un cachot (ou prison) dans lequel on descendait par une trappe, et enfin, la partie supérieure de la tourelle était disposée pour servir de colombier.

Les soldats occupaient le rez-de-chaussée, les étages supérieurs étaient réservés aux gens de service, on y accédait par un escalier pratiqué dans les murs d'environ 2 m,50 d' épaisseur. La hauteur totale pouvait être de 30 mètres. Ces tours d'angles étaient percées d'étroites et longues ouvertures terminées en ogives, le donjon est lui-même éclairé par des fenêtres à ogives et à meneaux semblables à celles du vestibule. Aux étages supérieurs les ouvertures changeaient de forme et devenaient rectangulaires pour la plupart. Les guérites étaient de forme carrée. Le donjon de Chambois est placé sur le coteau qui borde la rive droite de la Dive et domine la petite bourgade qui l'entoure. Le donjon quadrangulaire est le vestige bien conservé d'un ancien complexe défensif de la seconde moitié du XIIe siècle et qui indique l'importance stratégique du lieu au Moyen Âge. Avant le milieu du XVIIIe siècle, il était encore entouré d'une enceinte de pierre. Un toit pentu couronnait ses trois étages.
 Chamboy (Chambois) est, du XIVe siècle au XVIe siècle, un des fiefs de la famille de Tilly. Elle le transmet à la famille de Rosnyvinen, qui le conserve jusqu'au XVIIIe siècle.




Matériaux : Pierre




Historique :

On prétend que le comté d'Exmes ayant été en 912 partagé par Rollon en centenies et dixainies viagères, à raison de son étendue, la châtellenie de Chambois aurait été érigée en centenie tenue par un vicaire lieutenant du comte d' Exmes. Cet état de choses dura plus d' un siècle. En 1025 Richard II, duc de Normandie, concéda Chambois au comte de Vexin et de Ponthieu, en retour de la permission obtenue de traverser ses terres pour aller au secours de Renaud, comte de Bourgogne, son gendre que Hugues de Châlons retenait prisonnier. Ce fut donc sur cette famille que Chambois fut confisqué par Henri d'Angleterre en 1113. Après le naufrage de la blanche nef où périrent ses deux fils, sa bru et la fleur de la jeune seigneurie de Normandie et d'Angleterre, après les guerres qu'il soutint contre Geoffroy Plantagenêt, comte d'Anjou, qui avait épousé en 1027 sa fille Mathilde, veuve deux ans auparavant de Henri V, empereur d'Allemagne, et auquel il avait promis l'investiture du duché de Normandie, ce prince mourut en 1135. Mathilde succéda à ses possessions et transmit Chambois à Henri II, son fils, qui le laissa lui-même à Eléonore de Guyenne qu'il avait épousée après l'immoral et impolitique divorce de Louis le Jeune en 1152 et qui vint après sa mort se fixer à Argentan. Plus tard Chambois fut compris dans la confiscation et la réunion de la Normandie à la cour de France en 1204. Pendant qu'il appartenait aux rois d'Angleterre, on voit que le compte des revenus de ce domaine leur était rendu tantôt par Herbert et Henri de Chambois, tantôt par le chapelain Richard, on voit aussi qu'ils y possédaient une fauconnerîe. En 1210 Chambois est un fief dans le bailliage d'Exmes. Il resta uni au domaine de l'État jusqu'au moment où Charles le Mauvais, roi de Navarre, ou quelqu'un de ses partisans s'en empara durant les guerres qu'il fit à la France, de complicité avec les Anglais. Battu a Cocherel par DuGuesclin et forcé de signer la paix 6 mars 1364, il prend l'engagement de faire restituer les châteaux de Tubœuf, Livarot, Vimoutiers, Cisai, Chambois et autres par ceux qui s'en étaient rendus maîtres en leur nom et en cas de refus de joindre ses forces à celles du roi de France pour les forcer d'en sortir. Le comté de Longueville, l'épée de connétable et ajout-t-on le château de Chambois, furent la récompense de DuGuesclin, mais rien ne prouve que ce dernier château ait été compris dans les dons faits à l'illustre capitaine, il ne figure pas dans l'inventaire de ses possessions. Nos guerres du XVe siècle firent retomber Chambois aux mains des Anglais. Les rôles de Henri V nous le montrent accordant le 11 octobre 1417 des sauf-conduits à Guillaume de Tournebu et à Guillaume Mire pour sortir du château avec 50 personnes, leurs chevaux, leurs biens et leurs équipages et à Jean de Tilly pour en sortir avec le même nombre de personnes et aux mêmes conditions, donnant quelques jours plus tard à Jean Blount la permission de délivrer lui-même des sauf-conduits aux prisonniers renfermés dans le château de Chambois en ayant soin toutefois de lui faire exactement connaître et leurs noms et ceux des hommes de guerre dont ils sont les captifs. Enfin, concédant le 8 novembre à Henri Fitz Hugh son chambellan pour récompenser à ses bons et louables services, le château et le domaine de Chambois et toutes leurs dépendances à la charge de lui rendre par an un fer de lance le jour de Noël. Les Tilly, sur lesquels s'opérait la confiscation, ne tardèrent pas à rentrer dans leurs possessions qu'ils transmirent par alliance aux Rosnevinen, les normands écrivent Rosevignan ou Rozevignan, originaires de Bretagne. A partir de ce moment, Chambois disparaît de nouveau de l'histoire. En 1568 il fut occupé par les troupes de Montgommery. Gaspard de Saulx Tavannes voulut le réduire, il brûla la bourgade et pendit quelques habitants qui refusèrent d'abjurer le protestantisme, mais il eut beau canonner vigoureusement la forteresse, elle tint bon et force lui fut de lever le siège. Lors des soulèvements qui eurent lieu pendant la minorité de Louis XIV, en 1649, Guillaume Rouxel, comte de Maré, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem et capitaine des gendarmes du comte de Valois, fut envoyé à Argentan par la régente pour s'assurer de la fidélité des habitants, mais il dut se retirer sur l'ordre du duc de Longueville, gouverneur de la province de Normandie, qui lui fut notifié par Pierre de Rosnevinen seigneur de Chambois, lieutenant-général du duc le 11 février. M de Longueville et de Rosnevinen s'étant retirés de la ville avec leurs soldats le 20 mars, Maré y rentra avec les siens. Les habitants s'étaient préparés à le repousser, mais des intelligences qu'il avait dans la ville la lui ouvrirent. Il y exerça toutes sortes de vengeances particulières et de deprédations et sans la diligence de M de Rosnevinen qui se rendit en toute hâte à Paris et obtint du roi l'ordre formel, au comte de Maré, d'évacuer la place, le mal eût été plus grand encore. La reconnaissance des habitants associa longtemps leur libérateur aux prières qu'ils faisaient pour le roi et le dicton populaire encore usité au XIXe siècle, vive le roi et M de Chambois, en est un dernier souvenir. Le domaine de Chambois passa à M de Graverond dans la première moitié du dix huitième siècle, soit par acquisition, soit à titre d'hérédité. L'ancienne habitation menaçait de ruine, il la fit démolir et construisit à sa place un château de style moderne. Bientôt, après le 17 juin 1771, il revendit ce domaine à M Demeuve moyennant entre autres conditions le service d'une rente foncière de 12400 livres. M Demeuve fit construire des pavillons qui formèrent les ailes du château. Le 20 janvier 1787, il revendit la nue propriété de la terre de Chambois à M Delessart, trésorier de France, qui la rétrocéda lui-même, le 26 juillet 1793, à M Colombel, à charge de l'usufruit de M Demeuve. Ce fut M Demeuve qui, pendant la révolution, remplaça l'écusson aux armes de France qui décorait la façade du château par cet autre d'un goût assez original, un enfant ouvrait la porte d'une cage où se trouvait un oiseau au-dessous cette inscription "hic libertas itàque felisitas sic pute Demeuve". Cet emblème pastoral et patriotique suffit pour protéger le château. La famille Colombel qui en prit la jouissance à sa mort, la conserva jusqu'en 1828. A cette époque, il fut judiciairement adjugé à M Pierre Alfred, marquis de Tamisier, attaché à l'ambassade d'Angleterre. Celui-ci ayant revendu le domaine de Chambois en détail, le château a été démoli. L'emplacement et les jardins sont devenus la propriété de M Renault, ancien notaire, qui vient d'y faire construire une jolie maison.









* Une étude du donjon sur la base Pop culture

* Chambois sur la base Pop culture


samedi 20 août 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Sigy
























Fiche N° XXVIII


Armorial appartenant à la France des capétiens

 





۩   Le Château-fort de Sigy, à Sigy






A 10 kilomètres du département de l'Yonne, à deux pas de la Seine, Sigy, a été bâti au Sud du département de Seine-et-Marne, proche de Melun et Provins, Sigy est mentionné au XIIe siècle, "Sugeium". Seigneurie possédée par les du Roux, place forte et château-fort, Sigy est plusieurs fois détruit.











Dénomination : Château-fort


Localisation :  77520 Sigy, 
département de la Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France


Année de construction :  Ve siècle 







Architecture : 

Le point fortifié de Sigy fut construit vers la fin du Ve siècle. Il fut reconstruit après avoir brûlé pendant la Guerre de Cent Ans dès 1445. Le château actuel se présente sous forme d’un quadrilatère allongé et flanqué de quatre tours de défense d’angle, dont la quatrième achevée sous Henri IV, abrite deux chambres.
L’aile Est où se trouve la cuisine reste une des parties les plus anciennes du château, comme la tour de la prison qui serait contemporaine de la tour César à Provins. Le corps d’habitation abrite un escalier à balustres de bois logé dans une cage voûtée à l’italienne du XVIIe siècle.
 Les grandes transformations s’opéreront sous Henri IV : les tours de guet deviennent pigeonniers, le pont-levis se fixe sur des piliers de pierre, une longue et vaste salle bien éclairée de larges fenêtres devient le grand salon actuel. En 1868, la construction d’un corps de ferme extérieur permit de débarrasser peu à peu la basse-cour d’une partie des dépendances agricoles. Les murailles seront ensuite abattues. Les douves larges sur un des côtés de plus de 30 mètres et d’une superficie d’un hectare ont été curées en 1987 (10 000 m3 de vase évacuée). Cette opération d’envergure qui a permis d’assainir l’ensemble de l’habitation a reçu le Prix Départemental du Patrimoine.

Le château-fort se matérialise sur pilotis, il est doté des douves les plus larges de France.




Matériaux: pierre




Historique :

Le château-fort a brûlé pendant la guerre de cent ans, il est actuellement entouré de "bonnes murailles et d'amples fossés que l'on franchit sur pont-levis".
 Au XIXe siècle, Marc de Haut, Marquis de Sigy entreprit la transformation des alentours pour faire un parc à l'anglaise. Au cours de sa visite, on peut découvrir un platane planté en 1792, des hêtres pourpres, des chênes d'Amérique, un cyprès chauve, un tulipier de Virginie, autant d'essences rares et magnifiquement conservées.
 A la fin du XXe siècle, les douves ont été curées permettant de normaliser le niveau de l'eau et d'assainir l'ensemble du bâtiment. Cette opération d'envergure faisant appel à une technicité particulière a reçu le Prix Départemental du Patrimoine.

Un canal de 400 m, en plus des sources souterraines, alimente les douves en eau nécessaire à la conservation des pilotis sur lequel est construit le château.









* Le patrimoine à Sigy

Le château sur topic-topos

Sur la base Pop culture


Une photo du château


Tourisme pays de Meaux



La ville de Sigy

































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Fiche historique, les châteaux-forts. Courchamp
























Fiche N° VII


Armorial appartenant à la France des capétiens

 





۩   Le Château-fort de Courchamp, à Courchamp
 Située sur le plateau de la Brie dans le département de Seine-et-Marne, proche de Provins et Coulommiers, Courchamp fut, place forte, château seigneurial, la commune bénéficia de son château-fort qui a été détruit au XIXe siècle.








Dénomination : Château-fort


Localisation :  77560 Courchamp, 
département de la Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France


Année de construction :  XIIIe siècle 




Architecture : 

A coté d'un petit ruisseau qui prend sa source dans le parc de Courchamp, s' élevait jadis un imposant manoir dont les tours rappellent la forteresse du XIIIe siècle, qui, avec ses herses, ses fossés, ses pont-levis, ses crénelages, casemates et salles d' armes qui ont été heureusement remplacé par des étables...  La forteresse était bâtie comme un grand carré cantonné de quatre tours. Ce château initial est remplacé, à une époque indéterminée, par une demeure plus moderne, constituée d'un corps de logis et deux ailes en retour. Les quatre tours d'angle sont intégrées au nouveau bâtiment. Un pont, détruit, donne alors accès au château, et ouvre sur un vaste parc.




Matériaux: pierre




Historique :

L'ensemble fût détruit en 1830. Au XIXe siècle, on y voyait, au milieu des douves, un vaste carré avec quatre tours. Malgré la disparition du château, ses dépendances, dont le colombier datant du XVIe siècle, ont été préservées. Il est désormais dépourvu de toitures, et la salle aux pigeons qui occupe la partie haute est en ruine.  L'ensemble des dépendances du château, appelé Ferme de la Basse-cour, forme jusqu'à la Révolution, un vaste rectangle fortifié, protégé aux angles par des tourelles. En dehors du colombier, il subsiste également un bâtiment en partie du XVe siècle.  Il est partiellement détruit par les Anglais vers 1415 /1420 durant la guerre de Cent Ans. Un corps de bâtiment du château reste debout et est restauré vers 1630.
Les ruines du château, avec les caves, la prison et le mur d'enceinte, sont encore attestées vers le milieu du XIXe siècle. Courchamp est situé dans une plaine à l'entrée d' une petite gorge qui se prolonge à l' est à l' ouest de Rupereux, l'ancien château seigneurial avec son parc est situé au nord du village.








* Le patrimoine à Courchamp

Le château sur topic-topos


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La ville de Courchamp





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mercredi 10 août 2016

Fiche historique, les forteresses; Vic-sur-Aisne
























Fiche Historique N°22









Village de l'Aisne en région Hauts-de-France (Picardie) situé entre Soissons et Compiègne, Vic est implanté au creux de la vallée de l'Aisne entre Soissons et Compiègne, Vic à vue sa forteresse grandir pour devenir un point stratégique. Le château, qui était avant tout un point d’appui militaire et un lieu de refuge pour la population des environs, est rapidement devenu le centre administratif de la circonscription territoriale qui s’est organisée autour de lui.








Dénomination : Forteresse


Localisation :  02290 Vic-sur-Aisne, 
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  VIIIe siècle (la première en bois), 
XIIe siècle (en pierre) 







Architecture :

Vic-sur-Aisne était dès l'époque romaine un point stratégique sur la rivière de L'Aisne, la voie romaine qui reliait Noyon à Soissons, franchissait l'Aisne par un gué à Vic-sur-Aisne. Le donjon de Vic existe depuis le VIIIe siècle: c'était alors une forteresse médiévale, construite en bois sur des fondations de pierre et entourée de fossés.
Le tout premier château de Vic-sur-Aisne a pu avoir une certaine importance stratégique qu’il a peu à peu perdue au cours des siècles, en se démodant, à la fin du XIIe s.
Cette forteresse arrêta l'invasion normande, venue de Compiègne, qui remontait la rivière...
Au XIIe siècle, le donjon est reconstruit en pierre, haut de 25 mètres, ses murs sont épais à sa base de deux mètres. Il vous apparaît comme il est depuis le début du XVIIe siècle : en pierre, ayant gardé son apparence médiévale, mais transformé en demeure habitable.

 Le prieuré Sainte-Léocade fut créé à la place des actuels communs... Gauthier de Coincy en sera le plus célèbre des prieurs... Ses vers seront connus dans toute l'Europe du Moyen-Age.une forteresse de second ordre. Cette situation fut entérinée lors de sa reconstruction en pierre et l’on n’a pas cherché à lui donner une grande importance stratégique. Dès lors, il n’est pas surprenant que nous n’entendions peu parler de lui pendant tout le moyen-âge.

Jean Mesqui parlant du donjon qui fut construit en pierre : "une tour carrée, flanquée de deux tours circulaires à contreforts, dont l'une abrite une chapelle; cette tour maîtresse figure parmi les plus sophistiquées de XII siècle".




Matériaux: pierre




Historique:

Si le tout premier château de Vic-sur-Aisne a pu avoir une certaine importance stratégique qu’il a peu à peu perdue au cours des siècles, en se démodant, à la fin du XIIe siècle, ce n’était déjà plus qu’une forteresse de second ordre. Cette situation fut entérinée lors de sa reconstruction en pierre et l’on n’a pas cherché à lui donner une grande importance stratégique. Dès lors, il n’est pas surprenant que nous n’entendions peu parler de lui pendant tout le moyen-âge. Un document de juillet 1365 nous apprend que les religieux de St Médard avaient consacré 1500 livres à la réparation des fortifications du monastère et que, sur l’ordre du roi, ils devaient entretenir à leurs frais une garnison dans le château de Vic-sur-Aisne. En fait, cette obligation n’était pas une novation, elle remontait déjà à plusieurs siècles et ce n’était que la conséquence de la protection que le roi exerçait sur les biens de Saint-Médard. C’est ainsi que, de tout temps, dès le IXe siècle, le château de Vic-sur-Aisne a participé à la dépense du royaume dans la mesure de ses modeste possibilités. L‘obligation d’entretenir une garnison a évidemment entraîné celle de confier la garde du château à un capitaine dont la charge a subsisté jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Mais les derniers capitaines n’étaient plus que des gardiens sans aucun rôle militaire car le château avait perdu, avec le développement de l’artillerie, tout intérêt stratégique.
Nous ignorons pratiquement tout des sièges que le château eut à subir au cours du moyen-âge, si ce n’est qu’en 1430, pendant le siège de Compiègne, il tient le parti de Charles VII et est pris d’assaut par les Bourguignons.
Vers 1438, le château était retourné au parti du roi et sa garnison courrait sur celle de Carlepont.
Le château, qui était avant tout un point d’appui militaire et un lieu de refuge pour la population des environs, est rapidement devenu le centre administratif de la circonscription territoriale qui s’est organisée autour de lui. Grâce au terrier du XVe siècle, nous connaissons l’étendue de la Châtellenie de Vic, qui comprenait dans son ressort les hameaux ou village suivants : St Christophe, en partie, avec Sacy et Bonval; Hautebraye; Berny-Rivière avec Ors et un hameau nommé Vauxengis sous Confrécourt qui n’existe plus et semble distinct du hameau de Vaux ; Moulin sous Touvent avec la cense de Puisieux ; la petite châtellenie de Bitry : la Postée de Cuisy ; Vaurezis en partie avec Tancourt et Villers la Fosse; Tartiers avec Milly: Fontenoy avec Port et Fouquerolle ; Osly et Courtil ; Nouvron et Vingré en partie ; Morsain en partie, avec Vaux, Ouilly et Berlinval ; Vézaponin en partie.

A la fin du IXe siècle, les Normands avaient installé leur camp à Choisy, au bord de l’Aisne ; mais, selon Carlier (un historien du XIXe siècle), ils n’auraient pas osé pousser plus loin leur conquête sur le soissonnais, arrêtés sans doute par la garnison du château de Vic.
Au cours du Xe siècle, la forteresse aurait été assiégée par un Comte Arnoul, qui s’empara du château et de la terre de Berny qu’il conserva pendant quelques années. Un Comte Etienne ayant enlevé le château de Vic-sur-Aisne, fut obligé de le restituer en 1031, par un seigneur nommé Henri fils de Robert (fils de Hugues Capet).

Carlier (un historien du XIXe siècle) se trompe encore en écrivant que le château fut usurpé par un seigneur Hugues, qui le restitua à St Médard en 1047. Ce seigneur restitua des biens situés à Violaines et Vaurezis. Au Concile de Senlis de 1048, le roi Henri I enleva l’avouerie de l’abbaye de St Médard, après sept ans d’oppression, à Etienne, Comte de Chartres et de Meaux qui par son incurie et sa légèreté avait laissé envahir le château de Vic et ses bénéfices par les barons du voisinage, en particulier par Robert de Choisy, et - selon l’abbé Pécheur - surtout par Renaut le Comte de Soissons. Le roi Henri fit ainsi restituer le château à l’abbaye (à la demande de Guillaume Prince des Normands) et par l’adresse de l’abbé Renaud, successeur de Richard, sous la clause expresse que les abbés n’en confiraient la garde à aucun membre de leur famille, ne le donneraient pas en bénéfice et n’y feraient aucun changement, sous la peine d’anathème portée par les évêques du Concile.
Berthe, la fille de Charlemagne, demandait à son père dans une lettre de l'an 814, de donner "la terre de Vic à l'abbaye St Médard de Soissons".

Le château, entrepôt des blés de Saint-Médard. 
Vic-sur-Aisne a, de tout temps, été un marché important pour le commerce des blés de la région. Le village, situé dans une région fertile, permettait, grâce à son port, une exportation aisée des blés provenant des fermes des environs.
Les minutes de notaire de Vic contiennent les marchés de vente des blés provenant des fermes voisines, que les abbés de St-Médard signaient avec de gros négociants. Il y a tout lieu de penser que le château servait à remiser une grande partie des récoltes dans l’attente de leur embarquement au port de Vic. C’est du moins ce que laisse supposer une facture, datée de 1482, qui nous apprend que les municipaux de Compiègne avaient décidé l’achat de blé à Soissons et Vic-sur-Aisne aux religieux de St Médard ; mais la garnison de Soissons, accompagnée de 400 Suisses, vint enlever de force la plupart des blés qu’elle emmena. Compiègne put tout de même obtenir les blés commandés, mais les paya en deniers la mine plus cher pour le transport depuis le château jusqu’à la rivière.







* Le patrimoine à Vic-sur-Aisne

Sur la base Pop culture

Le château et la châtellenie de Vic

Sur le site du château


Tourisme Aisne



La ville de Vic-sur-Aisne




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lundi 1 août 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Saint-Fargeau

























۩   Le Château-fort de Saint-Fargeau, à Saint-Fargeau.








Située à deux pas du réservoir de Bourdon, proche de Guédelon, entre Gien et Auxerre dans cette région attachante qu'est la Puisaye au Sud-Ouest du département de l'Yonne, Saint-Fargeau a été une place forte qui servait entre autre de lieu de retraite jusqu'à la réédification complète du château.







Dénomination : Château-fort


Localisation :  89170 Saint-Fargeau, département de l'Yonne.

Région : Bourgogne-Franche-Comté (Bourgogne)


Année de construction :  Xe siècle 




Architecture : 

Le château de Saint-Fargeau date du Xe siècle, il a été reconstruit aux XVe et XVIIe siècle, il comprend une chapelle avec le caveau de la famille Le Pelletier, il offre tous les étés un spectacle historique sons et lumières unique.

L'imposante forteresse de briques roses du XVe ne laisse pas présager de l'élégance de la cour intérieure redessinée au XVIIe par Le Vau. L'étonnante visite des charpentes du château succède à celle des appartements meublés. La découverte est à compléter par le spectacle historique « son et lumières ».

1467, c est en cette même année et peu de temps après sa nomination à l' office de Grand maître que Chabannes entreprit la reconstruction du vieux château de Saint-Fargeau, il commença par la grosse tour qu' on a attribuée à Jacques Cœur.
Cette tour, par son énorme circonférence et par sa situation, au point où la rivière pouvait en inonder les abords, était à elle seule destiné à servir de lieu de retraite jusqu' à la réédification complète du château dont elle est restée le donjon. Plus tard, l' aîle qui s' appuie contre cette tour et vient se rattacher aux tours jumelles du portail, porte l' empreinte d' une riche ornementation où disparaît l' appareil militaire et féodal.
La date de construction des assises inférieures des galeries pratiquées dans l' épaisseur des murs des tours et de quelques autres parties du château, peut, du reste, être précisée avec exactitude. On la lit sous la date de 1467 dans le Manuscrit interpolé de la chronique scandaleuse publié par M Quicherat. En ce temps, le dit grani maitre fit faire et édifier de brique les châteaux de Damartin-en-goële et de Saint-Fargeau en Puisaye qui sont deux bonnes et fortes places. Ce serait toutefois une erreur d' attribuer à la fin du XVe siècle indépendamment du portail, d' autres parties notables du château actuel notamment une porte intérieure richement ornementée car ses détails, étudiés avec soin, ne peuvent être rapportés qu' au XVIe siècle. Pour ce qui touche au portail, les cintres sont en anse de panier et l' ogive n' apparaît plus dans les sculptures que pour encadrer des moulures flamboyantes.
A côté de la porte principale, protégée par un pont-levis, se trouve une étroite poterne desservie par une planche mobile pour le service des piétons, innovation qui appartient tout à fait à la fin du XVe siècle, ainsi que l' ogive à accolade qui dessine le linteau de la poterne. Quant à la porte intérieure, elle est agrémentée d' une part de l' encadrement ogival du tympan qui est formé de demi cercles accolés, les extrémités en dedans sont exactement comme au portail de l' église de Saint-Privé qui, nous l' établirons, en son lieu n' est pas antérieure à 1532.
D'autre part l' écu d'armoirie qui occupe le tympan et dont les signes héraldiques ont été enlevés est surmonté d' une couronne mutilée dans laquelle on reconnaît toutefois très distinctement encore des fleurons qui ne peuvent appartenir qu' à une couronne de duc ou de marquis.

Antoine et Jean de Chabannes ayant eu d' autre titre que celui de comte, tandis que Nicolas d' Anjou, qui a possédé après eux Saint-Fargeau avait fait ériger en marquisat sa terre de Mézières-en-Brenne par lettres patentes de 1566, c' est à ce dernier qu' on est forcé d' attribuer la construction.
Nous aurons du reste à faire encore part de plusieurs autres seigneurs de Saint-Fargeau dans les diverses constructions qui composent le château actuel.
Nous devons reconnaître immédiatement que la porte de ville monumentale peut remonter à la fin du XVe ou au commencement du XVIe siècle, sauf la toiture qui participe par sa forme élancée des constructions civiles et par ses deux ressauts faisant office de mâchicoulis à des constructions militaires.
Nous croyons en un mot que la porte de ville actuelle remonte à une époque antérieure à la seconde enceinte de Saint-Fargeau et que c' est au moment où cette porte, par l' annexion des faubourgs à la ville, est devenue en quelque sorte centrale, qu' elle a reçu une toiture nouvelle et qu' elle fut convertie en beffroi et probablement en prison de la ville. Une maison voisine de cette porte construite comme elle en briques rouges, dont l' uniformité est dissimulée par des losanges en briques noires, semble être du même âge et avoir été affectée également à un usage public.




Matériaux: pierre



Historique :

À l'origine, Saint-Fargeau était un rendez-vous de chasse fortifié construit en 980 par Héribert, évêque d'Auxerre, et fils naturel d'Hugues le Grand et donc frère naturel de Hugues Capet.
 Son premier seigneur connu, vers 1060, est Ithier, seigneur de Toucy, Saint-Fargeau et pays de Puisaye ; en 1147, Ithier III, son cinquième seigneur, alla en Terre Sainte avec Louis VII ; le huitième, Ithier V, mourut au siège de Damiette (1218) ; le onzième, Jean Ier, n'ayant pas eu de fils, Jeanne, une de ses filles, épousa Thibaut, comte de Bar, et lui apporta les seigneuries paternelles.

 En 1411, le château soutint un siège, puis les terres passèrent à Louis de Bar, évêque de Verdun et cardinal, qui les légua en 1430 à son neveu Jean-Jacques, marquis de Montferrat.

 Le 11 février 1450, ses fils Jean, Guillaume et Boniface vendirent « les terres et châtellenies de Saint-Fargeau » à Jacques Cœur.

 Le château fut reconstruit en 1453 sur les bases de l'ancienne forteresse par Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, Grand Maître de France, qui l'acquit pour 20 000 écus d'or après la disgrâce de Jacques Cœur ; il commença, en 1467, par construire la grosse tour, destinée à servir de lieu de retraite jusqu'à la reconstruction complète du château dont la tour deviendrait alors le donjon.

 En 1461, Louis XI, devenu roi, se vengea d'Antoine de Chabannes qui l'avait forcé à fuir le Dauphiné lors de sa révolte contre son père, en rendant Saint-Fargeau à la famille Cœur et en faisant embastiller Chabannes, qui s'évada, entra dans la Ligue du Bien Public, reprit le château par la force… et fut peu après rétabli dans ses biens et honneurs. Pour conserver Saint-Fargeau, son fils Jean offrit à la veuve Cœur 10 000 écus d'or et une rente de 400 livres tournois. Une de ses filles Antoinette ayant épousé René d'Anjou, leur fils Nicolas obtint l'érection de la terre en comté, puis la fille de ceux-ci, Renée d'Anjou, ayant épousé François de Bourbon, Henri III érigea cette terre en duché-pairie en 1576. Leur fils, Henri de Bourbon, fut le beau-père de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII et père de la duchesse de Montpensier.







* Le patrimoine à Saint-Fargeau

Sur la base Pop culture

Sur Wikipédia

Le site du château


Un article de presse sur le château

Un document historique sur le château


Tourisme Yonne



La ville de Saint-Fargeau




















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