Espace exposition

lundi 26 septembre 2016

Fiche historique. Les donjons. Droizy














Armorial appartenant aux rois de France

 





۝   Le donjon de Droizy,  à Droizy. 











Au centre de la triangulation Soissons-Crépy-en-Valois-Reims, le château de Droizy est situé dans le département de l'Aisne, sur la commune de Droizy, à la lisière d'un plateau élevé, près de l'église en partie romane qu'il domine.
Donjon cylindrique, il est le seul vestige du château qui faisait parti d'un village de l'ancien Valois situé à 40 kilomètres au Sud de Laon et 15 kilomètres de Soissons, on prétend que le village tire son nom d'un collège de Druide qui aurait existé au temps des Gaulois.









Dénomination : Donjon 


Localisation : 02210, Droizy, département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIV e Siècle.

Anciennement : Donjon 

Année de destruction ou démolition du donjon : Existe encore







Petite forteresse rurale du Soissonnais édifiée au Moyen Age composée d'un donjon cylindrique du début du XIVe siècle d'une hauteur d'environ 22 mètres.
Ouvrage d'accès au donjon édifié dans le courant du XIVe siècle, en partie détruit en 1886. Enceinte des XIVe et XVe siècles. Logis seigneurial du XVIe siècle, profondément remanié postérieurement.
Au début du XVe siècle, la seigneurie appartient à La Hire, compagnon de Jeanne d'Arc. Conversion du domaine en exploitation agricole dès le début du XVIIe siècle. En 1886, destruction de la plus grande partie des vestiges.

Le château de Droizy est un ancien château-fort, de la première moitié du XIIe siècle avec une surélévation du Donjon au XIVe siècle construit par la Famille Villesavoye, qui se dresse sur la commune de Droizy.
 Au titre des monuments historiques classés en 1996 à la demande et sur dossier de Louis Bachoud; l'ouvrage d'accès au donjon datant du XIVe siècle, avec sa porte ; vestiges de la porte fortifiée à l'est de l'enceinte ; murs d'enceinte et de soutènement, à l'exception des parties classées ; sols archéologiques du château médiéval font l'objet d'une inscription par arrêté du 15 mars 1995 ; le donjon du XIIe siècle ; murs d'enceinte et de soutènement au sud et à l'est de l'enclos castral font l'objet d'un classement par arrêté du 3 mars 1997.

Il ne reste aujourd'hui de ce château-fort que les contreforts du XVe siècle, l'enceinte du XVe siècle, un morceau de la galerie et les courtines inférieures du XVe  siècle (avec une porte cochère, une porte piétonne, un guet et une archère dans la porte cochère), un morceau de la chapelle du XVe siècle ; le donjon lui-même, de forme cylindrique, est un donjon militaire.

Le donjon cylindrique du XIVe siècle se dressait à l'origine à l'intérieur d'une grande enceinte quadrangulaire muni d'un escalier rampant dans l'épaisseur du mur qui dessert les quatre niveaux voûtés. On accède à ce donjon par une porte, que défend un assommoir, percé au premier niveau du côté Est. Le donjon s'éclaire par des fenêtres en tiers-point qui s'ouvre au troisième niveau. Quatre échauguettes sur culot et ouvertes en leurs centre formant bretèche en hérissent le sommet. Lui est accolé, au Sud, des latrines qui ont pris place dans un appendice rectangulaire. Subsiste également des débris de logis. 22 mètres de hauteur, c'était une petite forteresse qui servit de demeure seigneuriale à un compagnon de Jeanne d'Arc dans un premier temps. Devenue une exploitation agricole au XVIIe siècle, elle fut détruite en grande partie en 1886. Il ne subsiste du château, au XXIe siècle, qu'un donjon cylindrique du XIVe siècle qui se dressait à l'origine à l'intérieur d'une grande enceinte quadrangulaire.

 


Matériaux : Pierre








* Un reportage sur le donjon 


Droizy





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L'enceinte et le donjon












dimanche 25 septembre 2016

Fiche historique. Les donjons. Neuville-Day














Armorial appartenant aux rois de France

 





۝   Le donjon de Day,  à Neuville-Day.










Au centre du département des Ardennes, proche de Charleville-Mézières plus au Nord, le donjon est situé dans le hameau de Day, rattaché à la commune de Neuville-Day au Nord-Est de Reims, proche de Rethel, il surplombe cette commune depuis le XIIIe siècle. Le village est situé sur un tertre surplombant une vallée occupée par le canal des Ardennes, un village des Crêtes Pré ardennaises bien connu pour le Prieuré et le Donjon de Day qui est l'un des plus beaux exemples d'architecture féodale des Ardennes. ..








Dénomination : Donjon 


Localisation : 08130, Neuville-Day, département des Ardennes.

Région : Grand-Est 


Année de construction :  XIII e Siècle.

Anciennement : Donjon 

Année de destruction ou démolition du donjon : Existe encore




Architecture : 

Le donjon de Day, ou tour de Day, est un donjon, c'est un exemple intéressant de donjon sur motte. Souterrain, trésors, demoiselles emprisonnées, etc., plusieurs légendes sont attachées au château dont ce donjon est le vestige pittoresque.
Le donjon est flanqué de deux tourelles, une abritant un escalier à vis. Un bâtiment plus classique avec un toit à la Mansart est lui-même accolé à cette deuxième tourelle.
 Curieusement chapeautées de toitures-cloches, les tours ont un air bonne-femme. Le donjon possède trois étages, avec à chaque étage une salle ronde : une salle basse au rez-de-chaussée, une salle des gardes au premier étage, couverte d'une belle voûte sur croisée d'ogives à sept nervures, et ornée d'une grande cheminée, dont les pieds-droits en formes de colonnes supportent un manteau aux armes Bohan-Ligneville.
Une salle de même dimension à l'étage supérieur, sous la charpente.
Des canonnières et des meurtrières sont aménagées dans les murs.




Matériaux : Pierre








* Le donjon sur wikipédia

* Neuville-Day sur la base Pop culture


samedi 24 septembre 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Ville-Savoye























Fiche N° XXIX


Armorial appartenant à la France des capétiens

 





۩   Le Château-fort de Ville-Savoye, à Ville-Savoye



La commune est située à la frontière du département  de l'Aisne et du département de la Marne, dans le département de l'Aisne entre Reims et Soissons, au moyen-âge elle possédait une place-forte, son château-fort que nous allons découvrir.








Dénomination :  Château-fort


Localisation :  02220 Ville-Savoye, département de l' Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :   XVe siècle






Architecture : 

Restes de l'ancien château-fort des seigneurs de Ville-Savoye du XVe siècle, un plan de forme rectangulaire d'une longueur intérieur de 36 mètres 50, d'une largeur de 24 mètres 50, non compris, les bâtiments qui sont en ruines. Sur la façade Ouest et à gauche se trouve un porche de 4 mètres 50 de long sur 6 mètres 50 de large qui donne entrée dans la cour par une porte plein cintre. A gauche de cette porte se trouve le principal corps de logis dans lequel on pénétrait par une tourelle ou échauguette en nid d'aronde muni d'une poivrière, renfermant un escalier muni de fenêtres à meneaux avec traverses. Ce château, sur un terrain en déclivité, était défendu à l'Est, à l'Ouest et au Sud par un fossé peu profond et au Nord par un talus élevé. Le corps de logis principal qui se trouve à gauche de la façade ainsi que le bâtiment Nord, existent encore, il est en mauvais état. Il ne reste plus que des débris de la partie Sud et le grand mur avec une brèche récente au milieu.




Matériaux: pierre








* Le patrimoine à Ville-Savoye

Sur la base Mérimée

Sur Wikipédia


Tourisme Aisne



La ville de Ville-Savoye




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mardi 20 septembre 2016

Fiche historique, les édifices. Soucy































Fiche N° 5







Ferme fortifiée 

Dans le département de l'Aisne, à la limite de la frontière Ouest du département de l'Aisne et de l'Oise, proche de Villers-Cotterêts, Pierrefonds et Soissons, le village effleure l'arc de la forêt domaniale. Village de pierre typique du pays Soissonnais, niché dans un environnement arboré et privilégié, le village est bâti sur trois niveaux reliés par des chemins, des sentes et des escaliers. Les hautes murailles fortifiées de la ferme au-dessus du ravin, ont protégé la plupart de ses bâtiments agricoles, en particulier une exceptionnelle grange à trois vaisseaux du XIVe siècle, ainsi que plusieurs constructions ajoutées avant la Révolution.









Dénomination : Ferme fortifié


Localisation : 02600 Soucy, département de l'Aisne

Région : Hauts-de-France


Année de construction : XIIe siècle





Matériaux : Pierre






La ferme fortifiée a appartenu à l' abbaye de Saint-Médard de Soissons, elle se compose d'une porte voûtée accompagnée de deux piliers surmontés de tourelles ayant conservé la rainure par où passait la herse. On voit encore au petit donjon qui composait cette porte une cheminée en forme de colonne placée sur un pignon avec une base paraissant du XIIe siècle. Une grande partie de l' enceinte fortifiée existe encore elle a conservé un grand contrefort surmonté d' une tour et plusieurs tourelles en encorbellement sur des piliers avec masques dans les angles. A l' intérieur de la ferme on trouve l' ancienne grange très modifiée, il est vrai mais permettant de constater qu' elle était comme tous les monuments de ce genre appartenant à cette période, composée d' une nef et de deux bas côtés avec de grandes arcades pour séparation.

Bâtiment d'entrée avec toit à croupe et à pignon découvert ; logis desservi par un escalier dans-oeuvre avec toit en tuile plate à croupe et à pignon découvert ; bâtiment sud-est contigu avec toit de tuile plate et tuile mécanique à pignon découvert.
  Cette ferme était fortifiée et son enceinte existe encore en partie. On voit un contrefort soutenant une tour et des piliers avec masques dans les angles supportant des tourelles. La porte est voutée et protégée de tourelles formant une espèce de petit donjon.
La grange conserve encore les traces de son ancienne destination. C'était une chapelle ou église avec nef et bas cotés séparés par des arcades (Bullet. Soiss.loc. cit.). Comme les villages voisins, Soucy renferme dans son territoire de belles et importantes carrières de pierres.

Culture en 1760, 5 charrues, terres mélangées rapportant 2/3 froment, 1/3 méteil et seigle, 50 arp. de prés.
Ferme appartenant à l'abbaye Saint-Médard de Soissons, elle est mentionnée pour la 1ère fois au 12e siècle ; elle est détruite pendant la guerre de 100 ans puis reconstruite dans la 2e moitié du 14e siècle avec des parties fortifiées ; le mur qui enclot les jardins est rebâti au 16e siècle ; au 17e siècle, le corps de logis est reconstruit et les murs latéraux de la grange sont refaits et exhaussés ; au 18e siècle, l'étable nord-est réédifiée ; au 19e siècle, les étables est et ouest sont vraisemblablement reconstruites, les pignons de la grange dîmière sont modifiés, et le bâtiment a l'est de l'entrée est surhaussé ; en 1877, l'ouvrage d'entrée est abattu pour faire place à la porte actuelle ; les bâtiments agricoles ont été restaurés après la guerre de 1914 1918.

lundi 19 septembre 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Villers-Cotterêts























Fiche N° XX





 



۩   Le Château-fort de Noué, à Villers-Cotterêts



La commune est située au sud du département de l'Aisne en bordure du département de l'Oise là, entre Paris et Laon, proche de Soissons, Villers-Cotterêts se place presque au centre de La forêt domaniale de Retz qui forme un croissant dont Villers occupe une bonne moitié de son territoire. Villers-Cotterêts abrite son châteaux-fort, le premier château connu au lieu-dit la Noue ou la Noüe aurait été construit à la fin du Xe ou au tout début du XIe siècle au bourg de Pisseleux sur la commune de Villers-Cotterêts; il a été remplacé au XIIIe puis au XVe siècle et amélioré au fil des siècles.








Dénomination :  Château-fort

Localisation :  02600 Villers-Cotterêts, 
sur le bourg de Pisseleux, 
département de l' Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  X-XIe siècle 






Architecture : 

Le premier château connu au lieu-dit la Noue ou la Noüe aurait été construit à la fin du Xe ou au tout début du XIe siècle au bourg de Pisseleux sur la commune de Villers-Cotterêts. Il a été remplacé par un autre château bâti au XIIIe, puis au XVe siècle (enceinte et tourelles), aménagé au XVIe siècle avec un châtelet d'entrée appelé donjon. Dans un angle de l'enceinte, un édifice carré avec une porte surmontée d'un crâne posé sur deux tibias représente la chapelle. Le colombier date également du XVIe siècle. Le logis a été remanié et seule la façade reste datable du XVIe siècle, avec une tourelle polygonale autrefois tourelle d'escalier. La façade sur le parc a été refaite au début du XIXe siècle, les dépendances, écurie étable et remise avec clapiers datent également du début du XIXe siècle. L'ensemble offre un exemple complet de manoir du XVIe siècle avec colombier et chapelle. En 1957, il devient la propriété de Madame Pauline André-Lécroart, d'une famille originaire du Nord de la France. Son fils, Charles André y crée les Pépinières du Valois qui exploitent, à Villers-Cotterêts, des vergers expérimentaux.

Son enceinte du XVe ou du XVIe siècle est assez bien conservée Elle forme un carré de 100 mètres environ de côté ses murs sont très peu élevés et pourtant surmontés d' un chemin de ronde avec meurtrières. De petites tourelles sont construites tant en encorbellement que sur un pilier, la porte forme un petit donjon dont le dessous a une jolie voûte à arceaux. Au dessus de cette porte il y a une fenêtre à croisillon en pierre, des pilastres, l' encadrent de chaque côté. Les bâtiments sont presque modernes et une grande façade ornée de sculptures du côté des jardins l' est tout à fait. Près du château il existe une ferme qu' on croit avoir été le premier château de Noue.

Château en pierre de taille calcaire avec sous-sol et un étage carré desservi par un escalier dans-oeuvre symétrique en charpente, couvert d'un toit à pignon couvert et d'un toit polygonal ; colombier en moellon calcaire enduit avec rez-de-chaussée voûté d'ogives et toit conique d'ardoise ; ouvrage d'entrée en pierre de taille calcaire avec voûte d'ogives, couvert d'un toit en pavillon en tuile plate desservi par un escalier hors-oeuvre en vis en maçonnerie ; enceinte avec tourelles en pierre de taille calcaire couvertes d'un toit conique en calcaire ; communs en pierre de taille calcaire couverts d'un toit d'ardoise à pignon couvert ; logis de ferme en pierre de taille calcaire desservi par un escalier dans-oeuvre, avec toits à pignon découvert en ardoise et toits à deux pans à pignon couvert et à croupe en tuile plate ; bâtiments agricoles construits en pierre de taille calcaire et moellons de calcaire et grès (à l'exception d'un bâtiment Ouest en brique)




Matériaux: pierre de taille, moellons, 
briques, appareil mixte, enduit.




Historique :

La terre de Noüe fut possédée par la famille de Noüe depuis le XIe siècle. Bienfaitrice de la chartreuse de Bourgfontaine et des prieurés de Collinances et Longpré en Valois, la famille obtint en 1156 d'Ancoul de Pierrefonds, évêque de Soissons le droit de construire une chapelle dédiée à saint Jacques.
Pierre II de Noüe fut obligé de vendre la terre et la seigneurie de Noüe vers 1539 au roi François Ier qui y installa Anne d'Heilly de Pisseleu, duchesse d'Étampes, sa maîtresse. Le 13 mai 1642, Robert III de Noüe vendit la ferme de Noüe aux dames religieuses de Soissons.
Après la famille de Noüe et Anne de Pisseleu, on sait que le château, en 1672, était la propriété de Denis Leroy, chevalier d'Acquêt. En 1793, c'est Louis de Foucault, son propriétaire de l'époque qui fait araser les tours et brûle les archives du château.
En 1848, le château servit de résidence au chef arabe Mohamed Ben Abdallah, dit Bou-Maza, qui après s'être rendu aux Français durant la conquête de l'Algérie fut assigné à résidence à Villers-Cotterêts. Avant 1914, un Américain du nom de Henderson en est le propriétaire.
En 1957, il devient la propriété de Madame Pauline André-Lécroart, d'une famille originaire du Nord de la France. Son fils Charles André y crée les Pépinières du Valois qui exploitent à Villers-Cotterêts des vergers, notamment expérimentaux. Charles André fut nommé Best Fruit Grower of the Year en 1989 par la Dwarf Fruit Tree Association (USA).
Le château est inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques : le « donjon » et la partie la plus ancienne de l'enceinte par arrêté ministériel de 1927 et l'ensemble, château, façades et toitures, colombier, chapelle et la totalité de l'enceinte et des remises par arrêté du préfet de la Région Picardie du 5 juillet 2004.








Le patrimoine à Villers-Cotterêts

Sur la base Pop culture

Sur wikipédia

Un document sur le château

L'emblématique de François Ier et de Henri II

La vie au château de Villers au XVIIIe siècle


 Tourisme Aisne



La ville de Villers-Cotterêts




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dimanche 18 septembre 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Bazoches-sur-Vesle























Fiche N° IV


Armorial appartenant à la France des capétiens

 





۩   Le Château-fort de Bazoches, à Bazoches-sur-Vesle

A  la limite du département de l'Aisne, entre Soissons et Reims, deux grands noms de deux départements distincts, deux "capitales" qui furent le théâtre de nombreux faits historique en leur époque, Bazoches traversée par la Vesle à vu naitre son château-fort. Situé à 59 mètres d'altitude, la commune est proche du parc naturel régional de la Montagne de Reims.
Sur sa terre féodale, le village était entouré d’une épaisse muraille renfermant le château-fort puissant des seigneurs de Bazoches.








Dénomination :  Château-fort


Localisation :  02220 Bazoches-sur-Vesles, 
département de l' Aisne.

Région : Hauts-de-France (Picardie)


Année de construction :  XIIe siècle 





Architecture : 

Le château sert actuellement de ferme, sa construction paraît remonter à la fin du XIIe ou au commencement du XIIIe siècle à l' exception d' une tour saillante près de la porte orientale qui est postérieure. Son plan, irrégulier, présente une forme de quadrilatère d' environ 42 mètres de large dont le mur Nord a 60 mètres de longueur et celui du Sud 44 mètres.
Cet ancien château féodal est élevé sur le bord de la Vesles, entouré de larges et profonds fossés qu' on pouvait alimenter par cette rivière. Il était flanqué de sept grosses tours actuellement démantelées portant 8 mètres de diamètre chacune, trois à droite, trois à gauche et une au milieu du mur Ouest. De chaque côté de la porte d' entrée à l'Est, se trouve une tour d' environ 6 mètres de diamètre. Elles ont dû être remaniées au XVIe siècle.
Près des tours aux angles de la façade se trouvent deux autres tours plus petites d' environ 4 mètres de diamètre, ce qui faisait trois tours de chaque côté de la porte principale et onze en tout. Les courtines étaient renforcées à l' intérieur des bâtiments qui servaient d' habitation aux seigneurs de Bazoches. Au dessous de la construction existent encore des souterrains, tantôt à plein cintre, tantôt en ogive. Ce château ou donjon se trouve enveloppé par le village de Bazoches qui lui même est entouré de fossés et d' un mur épais flanqué d' une grande quantité de tours. Il en existe encore seize dont les restes sont très apparents au XIXe siècle. On entre et sort encore de ce village par deux portes fortifiées et accompagnées chacune de deux grosses tours qui présentent des traces de herses. Il y avait aussi près de ces portes des souterrains qui ont été en partie démolis au commencement du XIXe siècle et dans lesquels ont été trouvés des clés, des objets de ménage et des ustensiles des XIVe, XV et XVIe siècles. Ces objets se trouvent actuellement chez M de St Marceaux au château de Limé.

Le château de Bazoches est encore aujourd'hui, malgré son état de ruine, un édifice considérable; il se compose d'une vaste enceinte défendue par un large fossé et flanquée de tours de distance en distance. On y pénétrait par deux portes fortifiées, accompagnées de tours, l'une au Nord, l'autre à l'Ouest. Au centre se trouvait le château ou donjon, formant un carré presque régulier, environné de murs et de neuf grosses tours placées aux angles, au milieu des courtines et à l'entrée des portes. Ces tours, en grès, se terminent en talus, le couronnement a disparu. Au-dessous existent des caves ou souterrains remplis de décombres.




Matériaux: pierre




Historique :

Cet édifiée militaire paraît remonter au XIIe siècle, à l'exception d'une tour saillante placée près de la porte et faisant suite à un corps-de-garde; on pourrait fixer cette construction au XVe ou même au XVIe siècle.
La Seigneurie de Bazoches appartenait à l’origine aux archevêques de Reims qui en avaient fait don aux évêques de Soissons. Ces derniers y établirent un manoir dont ils confièrent la défense à des Chevaliers qui prirent le titre de Seigneur de Bazoches quoique vassaux de l’évêque. Parmi eux citons Eudes de Chatillon (Xe siècle), Miliès, Gervais, Guy, Nicolas, Robert et Gaucher de Bazoches. Les seigneurs de Bazoches donnèrent à l’Abbaye d’Igny des droits de pâturage, usages et aisances dans les bois leur appartenant.
Au Moyen-âge, le village fut entouré d’une épaisse muraille renfermant le château-fort des seigneurs de Bazoches, dont trois furent évêques de Soissons tandis qu’Haimon de Bazoches deviendra évêque de Châlons vers 1150.
Le châtelain de Bazoches était l'un des quatre fieffés (Casati) qui portaient le prélat à sa première entrée solennelle dans la ville de Soissons. Fatigués des déprédations continuelles que, dans les temps de troubles, les ennemis faisaient sur leurs terres , les évêques de Soissons donnèrent en fief leur domaine de Bazoches à des gentilshommes sortis de la puissante maison de Châtillon.
 Duchesue raconte que, dès 909, Eudes reçut de son frère Herivée, archevêque de Reims, les terres de Bazoches et de Châtillon, qu'il tenait de l'église de Reims dont il était bénéficier, avec l'obligation de les défendre contre les attaques des Normands.
Les Milon, les Gervais, les Gui, les Nicolas, les Robert et les Gaucher de Bazoches, sont trop connus pour que nous en parlions ici. Cette famille a fourni plusieurs prélats distingués à l'église, entre autres les deux Milon , l'un abbé de Saint-Médard et l'autre évêque de Soissons.
Lors de la guerre de Cent Ans, le château fut démoli puis reconstruit en 1417. Il passa sous contrôle des Anglais peu après l’an 1424. Démoli à nouveau lors des guerres de Religion en 1568, incendié par les Espagnols en 1650 lors de la Fronde, il est toujours restauré. Avant 1914, il est transformé en ferme, habité par le docteur Paul de Saint-Léger. La Grande Guerre le ruine définitivement. Toutefois, de nos jours, il reste encore des traces des anciennes fortifications, portes, tours, et fossés.








* Le patrimoine à Bazoches

Sur la base Pop culture


* Le château-fort



Tourisme Aisne


Un document sur le village en 1789



La ville de Bazoches-sur-Vesles




















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samedi 17 septembre 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Conches-en-Ouche























Fiche N° III




 





۩   Le Château-fort de Conches, à Conches-en-Ouche









Ville du département de l’Eure en Normandie, Conches se situe entre plaines et forêts, bordée par la grande forêt de Conches, son site est un éperon dominant de la vallée du Rouloir. Les guides touristiques considèrent Conches comme la capitale du pays d'Ouche. Elle est en tout cas la 2e ville la plus peuplée du pays après L'Aigle. Le château du Vieux-Conches date de la première moitié du XIe siècle et dut être abandonné vers 1040. Cette forteresse, présente une enceinte presque ronde d'environ 15o mètres de diamètre entourée de fossés très profonds et de remparts en terre considérables.








Dénomination :  Château-fort


Localisation :  27190 Conches-en-Ouche, 
département de l' Eure.

Région : Normandie


Année de construction :  XIe siècle 







Architecture : 

Certains châteaux qui peuvent se distinguer des autres sous plusieurs rapports, osent une enceinte à peu près carrée à angles obtus, ou imparfaitement ronde, garnie de remparts très élevés en terre. La motte, lorsqu'il y en a une dans ces châteaux, fait corps avec un des angles ou toute autre partie du vallum, mais souvent on n'en trouve pas. Ces châteaux, très-forts par la profondeur de leurs fossés, n'avaient parfois qu'une enceinte fortifiée. Le château du Vieux-Conches est donc de la première moitié du XI. siècle, et dut être abandonné vers 1040. Cette forteresse, présente une enceinte presque ronde d'environ 15o mètres de diamètre entourée de fossés très-profonds et de remparts en terre considérables, qui s'élèvent assez haut au-dessus du niveau du sol intérieur, afin de garantir les édifices qui s'y trouvaient sans doute adossés à l'origine.
Du côté opposé à la vallée, où les terres environnantes sont plus élevées, on voit deux mottes accolées au rempart, à l'intérieur, l'une de ces éminences, un peu plus considérable que l'autre, supportait peut-être une tour en bois, d'ou l'on pouvait facilement découvrir le pays. On ne voit à l'intérieur de la place aucun débris de maçonnerie, et les constructions devaient être en bois au moins pour la plupart. Les remparts ne présentent pas d'ouverture, et l'on ne saurait dire par où était l'entrée de la place, l'on peut supposer cependant qu'elle se trouvait du côté de la vallée où l'on voit encore un chemin au pied des remparts et une éminence en terre qui pouvait supporter l'extrémité d'un pont de bois. Au commencement du XIe siècle, Roger Ier établit, à une demi-lieue de là, au bord de la forêt et au-dessus de l'étang qui remplit la petite vallée, un fort dont les fossés très profonds et les remparts en terre existaient encore au XIXe siècle. Le village voisin fut appelé Saint-Ouen, du nom de l'église dont les fondations sont contigüe aux restes du vieux château.

Ce lieu comportait un donjon armé de fortes murailles, des fossés profonds et de quatre tours de défense se pointant vers la ville, il y joignit un château d'habitation dont il reste plus que les cours et des portions de murailles.

L'enceinte de la ville avait deux portes aux deux extrémités, et possédait une paroisse : les deux faubourgs de Chatillon et de St-Etienne en formaient chacun une autre.

De profonds retranchements formant les trois côtés d'une enceinte au bord de la forêt paraissent être les restes.

La forteresse possédait des murs d'une épaisseur de 2.60m. Les murs et les embrasures des fenêtres étaient enduits d'une couche de mortier mélangé de chaux et de sable fin afin de donner une apparence plus noble à cette construction en silex.

Au rez de chaussée : c'était la réserve des vivres, il n'y avait pas de fenêtres.

Au 1er étage : Un puits central servait à alimenter le Château en eau potable. Il fût vidé en 1849. Une cheminée se trouvait dans chaque salle.

C'est vers 1417, alors que Conches est aux mains des Anglais, que la puissance défensive du donjon est accrue sous les ordres du Captal de Buch. Il fît construire une tour supplémentaire ayant pour particularité de démarrer sur une base carrée.


Les Tosny construisent la forteresse et son donjon, entourent la ville de murailles et construisent une abbaye bénédictine, Saint-Pierre de Castillon, au modeste rayonnement.

 Du château-fort, il ne subsiste que le donjon et sa chemise (XIe siècle)   Classé MH (1886)




Matériaux: Mortier, chaux




Historique :

Ce fut à l'endroit porté aujourd'hui sur le plan cadastral sous le nom de la Balivière, que Raoul I" avait jeté, vers 1004, les premiers fondements de sa nouvelle résidence. C'est un retranchement élevé, à l'extrémité duquel on voit encore un monticule ou donjon entouré de murailles et de fossés très profonds, d'où la vue domine au loin la forêt et les étangs qui baignent le pied de la colline. Une église ne tarda pas à s'élever près de ce château; elle reçut le nom de Saint-Ouen ainsi que le village voisin, mais cet établissement devait être de courte durée. A la mort de son père, Roger abandonnant cette résidence qui fut depuis cette époque appelée le Vieux-Conches, fonda en 1035, à l'endroit appelé Castillon, une abbaye de l'ordre de Saint-Benoit et vint s'établir lui-même sur l'emplacement actuel de la ville. Ayant fait construire une grosse tour avec des fossés très profonds et un château sur le bord d'un coteau rapide, il les fit ensuite entourer de très-fortes murailles. On reconnaît facilement les traces de celte première enceinte dont il reste encore des portions assez considérables. Toute l'étendue du terrain qui appartient aujourd'hui à la ville et sur laquelle est construite la mairie, était renfermée dans ces fortifications.
 Les armes de la ville seraient celle des seigneurs de Conches : « une bande d’azur chargée de trois coquilles d’argent sur fond or », les coquilles témoignant de leur passage à Compostelle.
Ce château appartenait à la famille de Touesny, et avait, d'après une histoire manuscrite de Conches, de M. G. Vaugeois de Laigle, été construit par Roger dans la moitié du XIe. siècle.
Conches-en-Ouche fut un fief de Robert d'Artois, l’homme qui participa avec les Anglais à la Guerre de Cent Ans, dont Maurice Druon, dans sa saga historique Les Rois maudits, fait le déclencheur du conflit. La ville subit la chevauchée d'Henri de Lancastre en 1356.
En 1354 au traité de Mantes, la ville et sa forteresse furent données par le roi de France Jean II au roi Charles II de Navarre, dit le Mauvais, avec le comté de Beaumont-le-Roger, la vicomté de Pont-Audemer et le Clos du Cotentin. Charles II confia la ville au captal de Buch Jean de Grailly, qui la confia à son tour à son oncle Archambaud. Prétextant du fait que le captal était passé aux Anglais, Bertrand du Guesclin fit le siège de Conches en 1371. Un accord fut signé le 4 février 1371 et les Navarrais évacuèrent la ville. Cette reddition sept ans avant la conquête des biens du roi de Navarre par Charles V valut à Conches de ne pas être détruite comme les autres forteresses de Charles II de Navarre.
Lors du XIe siècle, l'ancienne résidence abandonnée de St-Ouen fut appelée le Vieux-Conches. En 1092, une guerre suscitée entre Guillaume comte d'Evreux et le comte de Conches, par rivalités de leurs épouses, donna lieu à une attaque de Guillaume qui fut sur le point de s'emparer de la ville. Ses troupes firent encore une incursion, en 1095; mais Raoul les poursuivit et les mit en déroute dans un lieu qui est sans doute Champ-Dolent. En 1173, Henri II d'Angleterre étant venu pour secourir Verneuil contre Lonis-le -Jeune , campa plusieurs jours avec son armée devant Conches : de profonds retranchements formant les trois côtés d'une enceinte, qui se voient au bord de la forêt à très-peu de distance , paraissent être les restes de ce campement. Ce fut vers cette période que le comte Roger II fit élever sur le bord du cote abrupt qui domine l'Est de la vallée , un donjon, des fossés, des tours et un château d'habitation.

Raoul II fut le porte enseigne de l'armée normande à la bataille do Hastings, il agrandit et fortifia la ville fondée par son père. Dès lors, l'ancienne résidence abandonnée de Saint-Ouen fut appelée le Vieux Conches. En 1072 Raoul, sire de Conches et Guillaume comte d'Évreux se firent une guerre acharnée à cause de la rivalité et de la jalousie de leurs femmes.
La prise de Pont-de-1' Arche, emporta d'assaut Conches sur les Anglais.
En 1590, le comte de Tavannes, gouverneur de Normandie pour la ligue, se présenta devant Conches qui tenait pour Henri IV : les habitants le repoussèrent par de grands coups de canon. La même année, les ligueurs d'Evreux, au nombre de 5000, s'étant joints au duc de Montpensier après la prise d'Harcourt, assiégèrent la ville, la pillèrent et la saccagèrent ainsi que l'abbaye, abattirent une construction en bois qui couronnait le donjon et renversèrent le vieux château des comtes. Le comté de Conches , qui depuis 1480 n'avait pas cessé de faire partie du domaine de la couronne, fut compris en 1651 dans la cession faite aux ducs de Bouillon. Il y avait siège de bailliage et d'élection.

L'enceinte de la ville avait deux portes aux deux extrémités possédait une paroisse : les deux faubourgs de Chatillon et de St-Etienne en formaient chacun une autre. L'église principale, qui subsiste encore, fut commencée vers le milieu du XIIe siècle par Roger II L'hôpital a été fondé en 1479. Il y avait anciennement dans le faubourg St-Etienne, sur la route d'Evreux, des forges k bras ; on y fabriquait une grande quantité de clous et d'alènes. Les forges et le fourneau îles Vaugoins ont été établis en 1625.


* Principaux sièges du château:

1093 : Guerre des Belles Dames (lutte entre les Seigneurs de Tosny et les Seigneurs de Breteuil, Beaumont et Evreux)

1199 : Philippe Auguste est roi de France et il met le domaine de Conches à disposition de son cousin Robert de Courtenay en 1202.

1364 : première occupation anglaise.

1371 : Guerre de 100 ans, Bertrand Duguesclin, capitaine du roi Charles V, s’empare de Conches.

1420 : Conquête de la Normandie par les Anglais, Henri V, roi d’Angleterre s’empare de Conches. Le château est repris en 1440 par Charles VII, roi de France.

1441 : Nouvelle occupation anglaise.

1449 : Les Français sous le commandement de Robert de Floques, bailli d’Evreux remportent d’assaut la ville de Conches.










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