Pontpoint est située au Sud du département de l'Oise, entre Compiègne et Creil. Délimitée au Nord par l’Oise et proche de la forêt d'Halatte et des grands sites l'entourant, Pontpoint a été une place forte au moyen-âge, château-fort flanqué de quatre tours.Un bon exemple de résidence royale capétienne contiguë à un monastère ; bâtie par Philippe-le-Bel à partir de 1305, continuée par Philippe V.
Dénomination : Château-fort
Localisation : 60700 Pontpoint, département de l' Oise.
Région : Hauts de France (Picardie)
Année de construction : XIIIe siècle
Architecture :
Pontpoint, deux tours semi-circulaires de l' ancien château de Fécamp, lieu primitif du château de Pont, qui fut, depuis, confondu avec l' abbaye royale de Montcel, elles ne sont pas caractérisées, mais leur aspect est tout à fait celui des constructions analogues du XIVe siècle.
A Saint Pierre de Pontpoint il y eut en 1841, une découverte de beaucoup d' instruments ou d' armes de cuivre ; hameçons, lances, haches, etc.. qui par leurs formes pouvaient être attribués à l' époque mérovingienne. Au Moncel, tours semi-circulaires de l' ancien château de Fécamp, XIVe siècle.
Les Tours de Fécamp, dans l’enclos du Moncel, en bordure de la CD 123, se dressent là, elles flanquaient la porte d’entrée de la « Maison Royale » de Philippe IV le Bel. Louis XIV en fit don aux Dames du Moncel en 1709.
On prétend qu' il existe un vaste souterrain qui part d'un bâtiment de Pont qu'on nomme l'Ireine pour se rendre au château de Fécamp où quelques rois de France ont séjourné.
Les rois conservèrent cette maison et ceux de la troisième race en affectionnaient le séjour, malgré son peu d' étendue, elle était connue sous le nom de château de Pont et sous celui de Fécamp ou Fescamp, dénomination dérivée par corruption de sa destination primitive.
Un bon exemple de résidence royale capétienne contiguë à un monastère ; bâtie par Philippe-le-Bel à partir de 1305, continuée par Philippe V et sans doute reprise par Charles V, elle était entourée par une vaste enceinte rectangulaire non défensive. Outre coures et dépendances, la résidence se composait d'un pavillon rectangulaire accoté d'une tour ronde ("donjon"?) et d'un grand logis rectangulaire dont les angles étaient cantonnés d'une tour ronde : seules subsistent les 2 du front Sud (surélevées au XVIe s. d'après Mesqui, p. 395) qui regarde la rue : un cordon d'appui régnant se poursuit sur les tours ; les fenêtres rectangulaires ont perdu leurs croisées (les moulures qui les encadrent paraissent dater du milieu du XIVe s. : le logis serait-il plutôt une création du règne de Charles V?).
Les fondations et sous-sols de la totalité du manoir, dont 3 salles voûtées, sont dégagés.
Matériaux: pierre
Historique :
Les Tours de Fécamp, rue du Moncel (classées monument historique avec l'abbaye du Moncel, sur le domaine de laquelle elles de trouvent, par arrêté du 18 mars 192020) : Il s'agit de vestiges d'un ancien manoir royal, comportant à l'origine quatre tours, dont la moitié a disparu. Ce manoir fut construit pour le roi Philippe le Bel à partir de 1306, en transformant un manoir plus modeste dont la construction avait été entamée en 1290 par Philippe de Beaumanoir (1250-1296), bailli de Senlis décédé en 1296. La propriété tomba dans le domaine royal en raison des créances importantes qu'avait le Trésor royal à l'encontre de Beaumanoir. Philippe le Bel fonda l'abbaye Saint-Jean-Baptiste du Moncel voisine en 1309, profitant des terres qu'il posséda ici. Le roi logea parfois à son manoir du Moncel jusqu'à sa mort intervenue en 1314 à la suite d'un accident de chasse. Un autre roi à utiliser fréquemment ce petit château fut Philippe VI de Valois, mais après lui, les roi s'en désintéressaient et le manoir ne servit plus que très occasionnellement. Toutefois, ce ne fut qu'en 1706 que le roi Louis XIV le vendit finalement, les religieuses de l'abbaye du Moncel voulant le démolir pour pouvoir vendre les pierres. C'est ce qui se passa. - Le logis entre les deux tours n'a aucun rapport avec l'ancien manoir royal ; il ne date que du XIXe siècle. L'appellation des vieilles tour fait référence à Jacques de Villiers, seigneur de Fécamp et gardien du domaine au début du XVIIe siècle.
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