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dimanche 30 octobre 2016

Fiche historique, les châteaux-forts. Château-Renault























Fiche N° I



 



۩   Le Château-fort de Château-Renault, à Château-Renault






La ville est située à l'extrémité nord-est du plateau de la Gâtine, à la limite avec le département du Loir-et-Cher et au confluent de deux rivières, la Brenne et le Gault. Son altitude varie de 90 m à 140 m sur le plateau. La superficie de la commune est de 351 hectares. Vers l'an Mil une forteresse existait déjà sur l'éperon rocheux dominant la Brenne et le Gault.








Dénomination :  Château-fort


Localisation :  37110 Château-Renault, département de l' Indre-et-Loire

Région : Centre Val-de-Loir


Année de construction :  XI-XIIe siècle 





Architecture : 

Geoffroy Guicher, fidèle du comte de Blois, donne à ce donjon le nom de son fils mort avant 1020 : «Castrum Reginaldi». Après un incendie, en 1140, le comte de Blois Thibaut V construit sur la motte un donjon cylindrique de 20 m de hauteur et de quatre étages, de 9 m de diamètre avec des murs de 3 m d’épaisseur qu’une chemise maçonnée haute de 9 m enserre sur 170 m. La place était protégée sur trois de ses côtés par un fossé profond avec escarpe et contrescarpe, le côté sud correspondant à l’escarpement naturel. La porte était du côté sud accessible au 1er étage par une passerelle jetée sur la chemise encore bien conservée. À l’intérieur, de larges arcs en pierre soutiennent la structure qui a été fragilisée par des percements de fenêtres, de couloirs et de cheminées. La motte était sans doute peu stable et le «Pot au Beurre » s’est écroulé côté nord. Le donjon de Château Renault a été démantelé, l'ancienne porte est détruite, on entre aujourd'hui par une large brèche équivalant à peu près au tiers du diamètre de la tour. L'enceinte du bayle a été défigurée en partie, elle était assez vaste, la porte d'entrée, qui existe encore, n'est pas sans intérêt. Le comte Thibaut IV de Blois érige vers 1140 un donjon cylindrique sur motte. Une enceinte maçonnée longue de 170 sur 9 m l'enserre. Dominant la ville qui s'est installée à son pied, la place était protégée sur trois de ses faces par un fossé, le côté sud bordant la falaise. L'accès au château se faisait à l'est.
Ses fortifications consistaient dans une double enceinte à mâchicoulis, flanquée de tours, et défendue par un fossé profond où l'on faisait couler l'eau à volonté au moyen de canaux amenés d'assez loin et dont deux subsistent encore.
La première enceinte est tout à fait détruite; la seconde, ou celle antérieure, est en ruines. On remarque une tour à moitié renversée, ayant environ cent pieds d'élévation depuis sa base elle comportait quatre étages auxquels on communiquait au moyen d'un escalier en pierre, pratiqué dans l'épaisseur des murs qui est de 2.50m. Cette tour protégeait la première entrée du château, défendue par un pont-levis appuyé de deux petites tourelles. Après avoir franchi le pont, qui était au Nord, on trouvait une espèce de retrait qui conduisait à une seconde porte fermée par une herse, casematée dans toute son étendue et qui parait même avoir eu quelque fausse porte, ou conduit souterrain, pour en sortir avec facilité en cas de siège.
11 y avait encore une autre porte au Nord, elle était également garnie d'un pont-levis. Le rempart, de ce côté, présente des embrasures qui annoncent que cette partie du château était défendue par des canons. On reconnaît que toutes les murailles ont été construites avec la pierre provenant des excavations faites pour creuser les fossés. Cette pierre est extrêmement tendre et chargée de coquillages. Le mortier est composé de falun pur, ainsi que celui de la grande tour. Il a acquis un si grand degré de dureté que, lorsque dans la crainte de l'approche de l'armée vendéenne, en 1793, on fit abattre les fortifications, qui étaient encore assez intactes, les ouvriers renoncèrent à la démolition de la tour, parce que leurs outils s'émoussaient sur la maçonnerie, sans pouvoir mordre autrement qu'à la superficie.
Le château proprement dit, où est la maison d'habitation, occupe presque toute la largeur de l'intérieur de la place; il s'étend cependant un peu moins dans la partie Ouest. Les bâtiments se composent d'un corps de logis, au milieu duquel il y a une tour à angles coupés droits, formant une saillie à l'extérieur, et dans laquelle est pratiqué l'escalier. Cette construction parait dater du XVIIe siècle. Il est aisé de s'apercevoir que le bâtiment a été par la suite baissé d'un étage.
Le donjon est de plan circulaire, il comprenait au moins quatre niveaux aujourd’hui disparus, dont deux conservent une cheminée aménagée dans l’épaisseur des murs. Bien qu’endommagé sur sa face Nord, l’édifice conserve une hauteur de 19 m, et possédait quatre niveaux de circulation.


La porte de l'horloge, au Moyen-Age, elle formait l’entrée principale de la forteresse de plus d’un hectare, et en assurait l’accès et la défense. Cet édifice est le fruit de plusieurs campagnes de construction échelonnées de la fin du XIIe au début du XVe siècle. L’élévation se compose d’un passage voûté, de deux étages surmontés d’un comble à hourds et d’un beffroi hexagonal abritant une cloche datant de 1523, classée Monument Historique depuis 1996. Les rainures permettant le coulissement d’une herse sont encore visibles sous le passage voûté.




Matériaux: Pierre 




Historique :

Dans une première phase la seigneurie est dans la mouvance de Geoffroy Martel comte d'Anjou et de Vendôme après sa victoire de Nouy (en 1044) sur le comte de Blois.    Ensuite, conséquence de la guerre de succession entre Foulques le Réchin et Geoffroy le Barbu pour le comté d'Anjou d'une part, de la guerre entre les comtes de Vendôme et les seigneurs d'Amboise d'autre part, la seigneurie de Chateaurenault a basculé sous l'influence de ces derniers. Ensuite elle a été annexée au comté de Blois.
 Vers l'an Mil il n'y avait qu'une forteresse sur l'éperon rocheux dominant la Brenne et le Gault.    En 1066, Renault de Chateau-Gontier, seigneur installé par les comtes d'Anjou, donne les terrains situés au bas de la forteresse pour y construire un bourg qui devient Château-Renault.  Les Seigneurs d'un château sur le site de Chateau-Renault apparaissent au début du XIème siècle, un Geoffroy détient le château mais il reste difficile à situer. La Seigneurie est alors dans l'orbite des Comtes de Blois et se trouve prise dans la lutte qui oppose ceux-ci aux Comtes d'Anjou et aux Comtes de Vendôme.
En 1044 la victoire de Geoffroy Martel, Comte d'Anjou, et de Vendôme sur Thibault III de Blois fait passer la Seigneurie sous la tutelle Angevine. Celle ci est attribuée à Renaud de Château-Gontier issu de la famille des Seigneurs de Belleme. C'est celui ci qui laisse son nom à la ville : Chateaurenault. 


Incendié vers 1140 par Sulpice II d'Amboise, le château fut réédifié, quelques années après, par Thibault de Champagne, comte de Blois et de Chartres, qui fil élever le donjon dont on voit encore aujourd'hui le» ruines. Ses fortifications furent réparées et augmentées. A cette époque remonte la porte qui se trouve à l'Est du manoir et par laquelle on ne pouvait passer autrefois qu'en traversant un pont-levis. Les constructions qui existent aujourd'hui au-dessous de la grande tour forment un assemblage de divers styles, elles ont été réparées par leur propriétaire actuel, M. Calmon, sénateur. La place était considérée comme étant l'une des plus importantes de la Touraine, les rois se donnent le privilège d'y mettre descapitaines-gouverneurs particuliers. Châteaurenault fut d'abord une châtellerie ayant le droit de haute, moyenne et basse justice, de laquelle relevaient dix-sept paroisses. Il fut érigé en marquisat, en décembre 1620, en faveur d'Albert Rousselet, seigneur de la Pardieu, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Cette érection fut confirmée par lettres du mois d'avril 1704, en faveur de Dreux Rousselet. Jusqu'en 1370, la justice de cette châtellerie resta dans le ressort du bailliage de Touraine. Des lettres patentes, données au mois de juin de cette année, décidèrent qu'à l'avenir elle dépendrait du comté de Blois. A partir de son érection en marquisat, le domaine releva du roi, à cause de la tour du Louvre. La seigneur de Chàteaurenault était tenu de fournir, tous les ans, pendant la première semaine de carême, un millier de harengs aux religieux de l'abbaye de l'Étoile.

Château-Renault est la patrie du Peintre André Bauchant (1873-1958). 










* Un documents sur les mottes en Touraine

* Les seigneurs de Château-Renault


* Tourisme Indre-et-Loire


La ville de Château-Renault




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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

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