Espace exposition

vendredi 30 décembre 2016

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Lorrez-Le Bocage-Préaux




















Fiche N° XV








۩   Le Château-fort de Lorrez, à Lorrez- Le Bocage-Préaux



Entre Sens et Fontainebleau, à deux pas du département de l'Yonne au Sud, dans la partie méridionale du gâtinais, la commune de Lorrez-Le Bocage-Préaux fait partie du département de Seine-et-Marne qui,  au XIIe siècle, acquit un château-fort.








Dénomination : Château-Fort


Localisation :   77 710, Lorrez- Le Bocage-Préau
 département de la Seine-et-Marne.

Région : Ile-de-France


Année de construction : XII e siècle




Au XIIe siècle, le roi Louis VII fait construire à Lorrez le bocage un castelum dont subsistent quelques vestiges, qui était un fief du Roi de France. Le château actuel n'est édifié qu'à la fin du XVe siècle par Aymard de Brisay, seigneur de La Motte et de Lorrez. Vendu sous la Révolution puis laissé à l'abandon, le domaine est racheté en 1839 par la comtesse Paul de Ségur, née Amélie Greffulhe, qui le fait restaurer dans son état actuel. C'est à cette époque que Sophie Rostopchine, d'origine russe, "Comtesse de Ségur" et écrivain célèbre, venait au château pour rendre visite à la famille de son époux, le comte Eugène de Ségur, un cousin du comte Paul de Ségur. Quelques années plus tard, Juliette, la fille de la comtesse et du comte Paul de Ségur, épousa le comte Roger de La Rochefoucauld en 1853. Son arrière-petit-fils épousa, en 1947, la princesse Geneviève de Mérode qui devint ainsi la comtesse Hubert de La Rochefoucauld qui s'est éteinte le 24 décembre 2007 au château de Villeniard (maison de retraite), où elle avait passé une partie de son enfance. Son fils, le comte Bernard de La Rochefoucauld, est l'actuel propriétaire du château de la Motte.




Matériaux : Pierre








La ville de Lorrez- Le Bocage-Préau




Lorrez- Le Bocage-Préaux sur Topic-Topos

 Lorrez- Le Bocage-Préaux sur la base Pop culture

L'histoire du village

Le château de la Motte



Tourisme Seine-et-Marne




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samedi 17 décembre 2016

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Arthies






















Fiche N° II




 



۩   Le Château d'Arthies, à Arthies 









Arthies, commune du Val d'Oise, a été fondée au Sud-Ouest du département, à la limite départementale avec Les Yvelines, au coeur de la triangulation La Roche-Guyon, Théméricourt, Magny-en-Véxin, la féodalité a fait jaillir son château-fort construit à mi-hauteur du versant de la colline dominant la plaine.









Dénomination : Château-Fort


Localisation :   95420, Arthies, département du Val d'Oise.

Région : Ile-de-France


Année de construction : XIIe siècle






L'architecture : 

Ce château, construit à mi-hauteur du versant de la colline, domine la plaine dont les vestiges de fortification sont intéressants par leurs damiers de pierres et briques d'inspiration normande. Il fut construit vers 1420 sur l'emplacement d'une villa Mérovingienne. Il resterait les vestiges d'un autre château-fort au sud est du village, peut être construit par Robert de Maudétour au XIIe siècle. L’Eglise Saint Aignan date du XIe siècle dans sa partie la plus ancienne. La tour du clocher fut élevée sur l’emplacement d’un édifice religieux de VIIe siècle, lui même sur l’emplacement d’un tumulus gallo-romain.
Le château des Tournelles, noyau de la localité d'Arthies constituait le principal fief local. Il fut possédé aux XIVe et XVe siècles par la famille des Théméricourt, ils décident au milieu du XVe siècle (1449) de bâtir le château actuel sur les ruines de l'ancienne demeure. En 1490, la propriété passe aux mains de Bertin de Sully deuxième époux de Marie de La Roche Guyon qui rend le château moins sévère en y construisant les tourelles d'entrée et les murs d'enceinte dans ce damier de briques et de pierres. Du château primitif, il reste un côté très ruiné de la tour de guet quadrangulaire, datant du XIe siècle, c'était la plus haute tour du château, ce dernier couvrait autrefois plus de trois fois la superficie actuelle, il subsiste également un des deux corps de façade et une partie du gros oeuvre et des baies gothiques du niveau inférieur. Le reste des aménagements d'étage (fenêtres et cheminées) datent de la reconstruction de la fin du XVe siècle, un pavillon carré intégré à l'enclos et un pigeonnier octogonal complètent l'ensemble.
Une tour à pans coupés avec un large escalier à vis dessert les étages. Un autre bâtiment, rebâti à la fin du XIXe siècle sur ce qui subsistait de l’ancien château, se cache sous la vigne vierge. Plus loin, d’autres belles et puissantes ruines, probablement les plus anciennes, sont celles du temps où le château s’appelait fief d’Auffreville ou les Tournelles. Cette tour en ruine et ses dépendances qui furent détruites au début du XIXe siècle pour la construction de la route actuelle, possèdent une très grande meurtrière et les traces d’une porte qui pourrait avoir été l’entrée principale du château féodal des Tournelles sur le côté Nord.

Du château primitif, il reste un côté très ruiné de la tour de guet quadrangulaire, datant du XIe siècle, c'était la plus haute tour du château, ce dernier couvrait autrefois plus de trois fois la superficie actuelle, il subsiste également un des deux corps de façade et une partie du gros oeuvre et des baies gothiques du niveau inférieur. Le reste des aménagements d'étage (fenêtres et cheminées) datent de la reconstruction de la fin du XVe siècle, un pavillon carré intégré à l'enclos et un pigeonnier octogonal complètent l'ensemble. Le haut mur d’enceinte en damiers roses et blancs, jusqu’à la poterne, avec traces de pont-levis, flanquée de deux tours rondes, elles aussi en damiers, avec archères, mais découronnées, et l’on pénètre dans une vaste cour autrefois pavée. Cette cour est aujourd’hui reconstituée en petit jardin médiéval.


Les murs étaient à l'origine surmontés d'un crénelage caractéristique des constructions militaires du Moyen Âge...




    Matériaux : Pierre




Historique :


Le château d'Arthies, construit à mi-hauteur du versant de la colline, domine la plaine. Les restes de fortification sont particulièrement intéressants par leurs damiers de pierres et briques d'inspiration normande. Il fut construit vers 1420 sur l'emplacement d'une ancienne villa mérovingienne. Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Propriété des Théméricourt pendant une soixantaine d'années, le fief acheté par Bertin de Silly passe aux mains de la famille de La Rochefoucauld jusqu'à la Révolution, soit 360 ans. Un capitaine militaire et un intendant gouvernent alors. Le capitaine Danse laisse son nom à la Croix d'Anse, bois situé près du château. Petit à petit le château se dégrade. Seule la ferme est améliorée par la duchesse d'Enville. Cette ferme, devenue indépendante, s'appelle la Feuge.








* Le patrimoine



* Un document sur le château


Des photos du château



Tourisme Véxin



La ville d'Arthies







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mercredi 14 décembre 2016

Fiche historique. Les donjons. Vic-sur-Aisne

















۝   Le donjon de Vic,  à Vic-sur-Aisne










Au centre de la région, dans la vallée et le département de l'Aisne, entre Compiègne et Soissons, à l'extrême limite du département de l'Aisne, touchant presque le département de l'Oise à son Sud-Ouest, Vic, cette petite commune, est très liée d'un point de vue historique et culturel à la Champagne et l’île-de-France voisines.

Vic fut une place forte au moyen-âge, un point stratégique sur les bords de l'Aisne.








Dénomination : Donjon


Localisation : 02290 Vic-sur-Aisne, département de l'Aisne

Région : Hauts-de-France


Année de construction : VIIIe siècle

Anciennement : Donjon 


Année de destruction ou démolition du donjon : Existe encore



Si le tout premier château de Vic-sur-Aisne a pu avoir une certaine importance stratégique qu’il a peu à peu perdue au cours des siècles, en se démodant, à la fin du XIIe siècle. ce n’était déjà plus qu’une forteresse de second ordre. Cette situation fut entérinée lors de sa reconstruction en pierre et l’on n’a pas cherché à lui donner une grande importance stratégique. Dès lors, il n’est pas surprenant que nous n’entendions peu parler de lui pendant tout le moyen-âge.

Vic sur Aisne était dès l'époque romaine un point stratégique sur la rivière de L'Aisne. La voie romaine qui reliait Noyon à Soissons, franchissait l'Aisne par un gué à Vic-sur-Aisne.
Le donjon de Vic-sur-Aisne existe depuis le VIIIe siècle: c'était alors une forteresse médiévale, construite en bois sur des fondations de pierre et entourée de fossés. C'est ainsi que le décrit Berthe, la fille de Charlemagne, qui demandait à son père dans une lettre de l'an 814, de donner "la terre de Vic à l'abbaye St Médard de Soissons". Cette forteresse arrêta l'invasion normande, venue de Compiègne, qui remontait la rivière...
 Au XIIe siècle, le donjon fut construit en pierre : "une tour carrée, flanquée de deux tours circulaires à contreforts, dont l'une abrite une chapelle; cette tour maîtresse figure parmi les plus sophistiquées de XIIe siècle" Jean Mesqui.
Le prieuré Sainte-Léocade fut créé à la place des actuels communs... Gauthier de Coincy en sera le plus célèbre des prieurs... Ses vers seront connus dans toute l'Europe du Moyen-Age. Les guerres de religions vont fortement endommager le donjon de Vic-sur-Aisne qui sera restauré à partir de 1604 par l'abbé commendataire François Hotman : les tours furent découronnées, les créneaux, mâchicoulis et chemin de ronde disparaîtront et le donjon sera transformé en tour résidence (des fenêtres seront percées et une tour d'escalier sera créée). Un "nouveau château" sera construit sur les douves des anciennes fortifications (le château actuel), ainsi que des communs, un nouveau prieuré, une chapelle, un pigeonnier, une glacière... la borne millière sera déplacée près du donjon...


Le donjon
Il domine la place du village de Vic-sur-Aisne et vous accueille dès votre arrivée. Existant depuis le VIIIe siècle, il vous apparaît comme il est depuis le début du XVIIe siècle : en pierre, ayant gardé son apparence médiévale, mais transformé en demeure habitable.

D’une hauteur de 25 mètres, il a des murs de deux mètres d’épaisseur à la base. Lors des guerres de religion au XVIe, après avoir été pris et repris,les défenses du donjon seront détruites, disparition des mâchicoulis et des créneaux. Le donjon va être transformé en habitation avec l’adjonction d’un escalier dans la tour façade Ouest.
Le château verra passer le Cardinal de Mazarin et Philippe de Savoie. Les trois étages du donjon présente la même structure, à savoir une grande pièce centrales avec des petites salles dans les tours.

Il est visitable individuellement ou en groupe. Il accueille également les animations scolaires réalisées avec des marionnettes. Parfois, il sert éventuellement pour de petits cocktails ou de petits séminaires.


Le château
Il fut construit de 1594 à 1636, les dernières modifications du XVIIIe siècle lui donnant son aspect d'aujourd'hui : Une très belle façade surmontée d'un fronton, entourée de 2 tours, ouvrant sur un perron qui domine une large terrasse donnant accès au jardin à la française. Il est privatisé pour les réceptions et les séminaires.



Historique :

Le château, qui était avant tout un point d’appui militaire et un lieu de refuge pour la population des environs, est rapidement devenu le centre administratif de la circonscription territoriale qui s’est organisée autour de lui. Le château de Vic était important pour la défense de Compiègne. La première mention de Vic se trouve en 814, date à laquelle Charlemagne, cédant aux sollicitations de sa fille Berthe, et de son. fils Louis, donna la terre de Vic-sur-Aisne à l'abbaye de St Médard. Le texte latin de la donation désigne la terre de Vic-sur-Aisne par a Castrum Vici super Axonam D. C'était donc déjà un lieu fortifié. Le Comte Eude de Paris, devenu roi de Neustrie en 888, reçut, pour lui et ses successeurs, I’église de St Médard en sa "mainbourdie", autrement dit sous sa protection ou avouerie en 893. C’est à cette occasion qu’il fit fortifier Saint-Médard à cause de l’audace des coups de mains Danois et des embûches des infidèles ennemis du Christ, et réparer le château de Vic : " Nous avons fait en sorte que fut réparées les fortifications de Vic-sur-Aisne à cause de l’audace de ces mêmes Danois et pour le souvenir de l’empereur Charles d’heureuse mémoire, qui, avait fait construire depuis longtemps ces mêmes fortifications à la demande de la vénérable Berthe et de l’empereur Louis, en souvenir du Souverain Pontife Grégoire, d’heureuse mémoire." 

A la fin du IXe siècle, les Normands avaient installé leur camp à Choisy, au bord de l’Aisne ; mais, selon Carlier, ils n’auraient pas osé pousser plus loin leur conquête sur le soissonnais, arrêtés sans doute par la garnison du château de Vic. Au cours du Xe siècle, la forteresse aurait été assiégée par un Comte Arnoul, qui s’empara du château et de la terre de Berny qu’il conserva pendant quelques années. Ce fait, rapporté par Carlier, est douteux : la source qu’il cite (Dom Bouquet p. 461) est erronée. L‘historien du Valois, recopié par tous nos auteurs, citant la chronique de Saint-Médard, a écrit qu’un Comte Etienne ayant enlevé le château de Vic-sur-Aisne, fut obligé de le restituer en 1031, par un seigneur nommé (Robert fils de Chapez D). Carlier n’a pas su reconnaître en ce nom celui du roi Robert fils de Hugues Capet, mort en 1031. Ce n’est pas lui, mais son fils Henri qui, comme nous le verrons, intervint pour la restitution du château. Carlier se trompe encore en écrivant que le château fut usurpé par un seigneur Hugue, qui le restitua à St Médard en 1047. Ce seigneur restitua des biens situés à Violaines et Vaurezis. Au Concile de Senlis de 1048, le roi Henri enleva l’avouerie de l’abbaye de Saint-Médard, après sept ans d’oppression, à Etienne Comte de Chartres et de Meaux qui (par son incurie et sa légèreté) avait laissé envahir le château de Vic et ses bénéfices par les barons du voisinage, en particulier par Robert de Choisy, et - selon l’abbé Pécheur - surtout par Renaut, le Comte de Soissons. Le roi Henri le fit ainsi restituer le château à l’abbaye (à la demande de Guillaume Prince des Normands et par l’adresse de. l’abbé Renaud, successeur de Richard, sous la clause expresse que les abbés n’en confiraient la garde à aucun membre de leur famille, ne le donneraient pas en bénéfice et n’y feraient aucun changement, sous la peine d’anathème portée par les évêques du Concile.) 

 L'historique du château sur son site http://www.chateau-de-vic.com/historique.html




Matériaux : Pierre










Deux documents sur le donjon et le château





Tourisme Picardie



Vic-sur-Aisne






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Fiche historique, les châteaux-forts. Vic-sur-Aisne












Fiche N° V








۩   Le Château de Vic, à Vic-sur-Aisne







Géographiquement au centre de la région, dans la vallée de l'Aisne, entre Compiègne et Soissons, à l'extrême limite du département de l'Aisne, à son Sud-Ouest plus précisement touchant presque le département de l'Oise, Vic est très liée historiquement et culturelement à la Champagne et à l’île-de-France voisines.

 Vic fut une place forte au moyen-âge, un point stratégique sur les bords de l'Aisne.








Dénomination : Château-Fort


Localisation :   02290, Vic-sur-Aisne
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France


Année de construction : VIIIe siècle




L'architecture : 

Si le tout premier château de Vic-sur-Aisne a pu avoir une certaine importance stratégique qu’il a peu à peu perdue au cours des siècles, en se démodant, à la fin du XIIe siècle. ce n’était déjà plus qu’une forteresse de second ordre. Cette situation fut entérinée lors de sa reconstruction en pierre et l’on n’a pas cherché à lui donner une grande importance stratégique. Dès lors, il n’est pas surprenant que nous n’entendions peu parler de lui pendant tout le moyen-âge.

Vic-sur-Aisne était dès l'époque romaine un point stratégique sur la rivière de L'Aisne. La voie romaine qui reliait Noyon à Soissons, franchissait l'Aisne par un gué à Vic-sur-Aisne.
Le donjon de Vic-sur-Aisne existe depuis le VIIIe siècle: c'était alors une forteresse médiévale, construite en bois sur des fondations de pierre et entourée de fossés. C'est ainsi que le décrit Berthe, la fille de Charlemagne, qui demandait à son père dans une lettre de l'an 814, de donner "la terre de Vic à l'abbaye St Médard de Soissons". Cette forteresse arrêta l'invasion normande, venue de Compiègne, qui remontait la rivière...
 Au XIIe siècle, le donjon fut construit en pierre : "une tour carrée, flanquée de deux tours circulaires à contreforts, dont l'une abrite une chapelle; cette tour maîtresse figure parmi les plus sophistiquées de XIIe siècle" Jean Mesqui.
Le prieuré Ste-Léocade fut créé à la place des actuels communs... Gauthier de Coincy en sera le plus célèbre des prieurs... Ses vers seront connus dans toute l'Europe du Moyen-Age. Les guerres de religions vont fortement endommager le donjon de Vic-sur-Aisne qui sera restauré à partir de 1604 par l'abbé commendataire François Hotman : les tours furent découronnées, les créneaux, mâchicoulis et chemin de ronde disparaîtront et le donjon sera transformé en tour résidence (des fenêtres seront percées et une tour d'escalier sera créée). Un "nouveau château" sera construit sur les douves des anciennes fortifications (le château actuel), ainsi que des communs, un nouveau prieuré, une chapelle, un pigeonnier, une glacière... la borne millière sera déplacée près du donjon...


Le château
Il fut construit de 1594 à 1636, les dernières modifications du XVIII e siècle lui donnant son aspect d'aujourd'hui : Une très belle façade surmontée d'un fronton, entourée de 2 tours, ouvrant sur un perron qui domine une large terrasse donnant accès au jardin à la française. Il est privatisé pour les réceptions et les séminaires.
 Lors des guerres de religion au XVIe, après avoir été pris et repris,les défenses du donjon seront détruites, disparition des mâchicoulis et des créneaux. Le donjon va être transformé en habitation avec l’adjonction d’un escalier dans la tour façade Ouest.
Le château verra passer le Cardinal de Mazarin et Philippe de Savoie. Les trois étages du donjon présente la même structure, à savoir une grande pièce centrales avec des petites salles dans les tours.

Le donjon
Il domine la place du village de Vic-sur-Aisne et vous accueille dès votre arrivée. Existant depuis le VIIIe siècle, il vous apparaît comme il est depuis le début du XVIIe siècle : en pierre, ayant gardé son apparence médiévale, mais transformé en demeure habitable.
D’une hauteur de 25 mètres, il a des murs de deux mètres d’épaisseur à la base.




Matériaux : Pierre




Historique :


Le château, qui était avant tout un point d’appui militaire et un lieu de refuge pour la population des environs, est rapidement devenu le centre administratif de la circonscription territoriale qui s’est organisée autour de lui. Le château de Vic était important pour la défense de Compiègne. La première mention de Vic se trouve en 814, date à laquelle Charlemagne, cédant aux sollicitations de sa fille Berthe, et de son. fils Louis, donna la terre de Vic-sur-Aisne à l'abbaye de St Médard (3). Le texte latin de la donation désigne la terre de Vic-sur-Aisne par a Castrum Vici super Axonam D. C'était donc déjà un lieu fortifié. Le Comte Eude de Paris, devenu roi de Neustrie en 888, reçut, pour lui et ses successeurs, I’église de St Médard en sa "mainbourdie", autrement dit sous sa protection ou avouerie en 893. C’est à cette occasion qu’il fit fortifier Saint-Médard à cause de l’audace des coups de mains Danois et des embûches des infidèles ennemis du Christ, et réparer le château de Vic : " Nous avons fait en sorte que fut réparées les fortifications de Vic-sur-Aisne à cause de l’audace de ces mêmes Danois et pour le souvenir de l’empereur Charles d’heureuse mémoire, qui, avait fait construire depuis longtemps ces mêmes fortifications à la demande de la vénérable Berthe et de l’empereur Louis, en souvenir du Souverain Pontife Grégoire, d’heureuse mémoire." 

A la fin du IXe siècle, les Normands avaient installé leur camp à Choisy, au bord de l’Aisne ; mais, selon Carlier, ils n’auraient pas osé pousser plus loin leur conquête sur le soissonnais, arrêtés sans doute par la garnison du château de Vic. 

Au cours du Xe siècle, la forteresse aurait été assiégée par un Comte Arnoul, qui s’empara du château et de la terre de Berny qu’il conserva pendant quelques années. Ce fait, rapporté par Carlier, est douteux : la source qu’il cite (Dom Bouquet p. 461) est erronée. L‘historien du Valois, recopié par tous nos auteurs, citant la chronique de St Médard, a écrit qu’un Comte Etienne ayant enlevé le château de Vic-sur-Aisne, fut obligé de le restituer en 1031, par un seigneur nommé (( Robert fils de Chapez D. Carlier n’a pas su reconnaître en ce nom celui du roi Robert fils de Hugues Capet, mort en 1031. Ce n’est pas lui, mais son fils Henri qui, comme nous le verrons, intervint pour la restitution du château. Carlier se trompe encore en écrivant que le château fut usurpé par un seigneur Hugue, qui le restitua à St Médard en 1047. Ce seigneur restitua des biens situés à Violaines et Vaurezis. Au Concile de Senlis de 1048, le roi Henri enleva l’avouerie de l’abbaye de St Médard, après sept ans d’oppression, à Etienne Comte de Chartres et de Meaux qui (par son incurie et sa légèreté ); avait laissé envahir le château de Vic et ses bénéfices par les barons du voisinage, en particulier par Robert de Choisy, et - selon l’abbé Pécheur - surtout par Renaut le Comte de Soissons. Le roi Henri le fit ainsi restituer le château à l’abbaye (à la demande de Guillaume Prince des Normands et par l’adresse de l’abbé Renaud, successeur de Richard, sous la clause expresse que les abbés n’en confiraient la garde à aucun membre de leur famille, ne le donneraient pas en bénéfice et n’y feraient aucun changement, sous la peine d’anathème portée par les évêques du Concile.) 

 L'historique du château sur son site http://www.chateau-de-vic.com/historique.html


*  Le château, entrepôt des blés de Saint-Médard 

Vic-sur-Aisne a, de tout temps, été un marché important pour le commerce des blés de la région. Le village, situé dans une région fertile, permettait, grâce à son port, une exportation aisée des blés provenant des fermes des environs. Les minutes de notaire de Vic contiennent les marchés de vente des blés provenant des fermes voisines, que les abbés de St-Médard signaient avec de gros négociants. Il y a tout lieu de penser que le château servait à remiser une grande partie des récoltes dans l’attente de leur embarquement au port de Vic. C’est du moins ce que laisse supposer une facture, datée de 1482, qui nous apprend que les municipaux de Compiègne avaient décidé l’achat de blé à Soissons et Vic-sur-Aisne aux religieux de Saint-Médard.








Deux documents sur le donjon et le château



* La châtellenie de Vic



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La ville de Vic-sur-Aisne






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lundi 12 décembre 2016

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Poix





















Fiche N° VI




 


۩   Le Château de Poix, à Poix-de-Picardie

A deux pas de la limite départementale avec l'Oise, au Sud du département de la Somme, proche d'Amiens, Aumale, Poix est situé dans la région Hauts-de-France, la commune eut sa place forte au moyen-âge.








Dénomination : Château-Fort


Localisation :   80290, Poix de Picardie
département de la Somme.

Région : Hauts-de-France





Cette ville avait deux châteaux-forts, il en reste quelques vestiges. Ils furent pris par les Anglais en 1346. « Et vinrent à Poix — dit Froissart — là où ils trouvèrent bonne ville et deux chasteaux, » mais nul des seigneurs n'y estnit, fors deux belles damoiselles, filles du seigneur » de Poix, qui tantôt eussent été violées, si n'eussent été deux gentils chevaliers d'An- » gleterre qui les défendirent et les menèrent au roi pour elles garder, ce furent » messire Jean Chandos et le sire de Basset ; lequel roi pour honneur et gentillesse » leur fit bonne chère et liée et les recueillit doucement et leur demanda où elles » voudraient estre. Elles respondirent : à Corbie.

Mr Delamorlière dans son livre des "maisons illustres de Picardie" remarque, après Froissart, chap 25 du vol 1 de ses chroniques de 1346, que le bourg de Poix fut autrefois une ville fermée de murailles et de portes et fortifiée de 2 châteaux.




Matériaux : Pierre




Historique :

Poix au XIIe siècle dépendait en partie de Beauvais, son prieuré et sa principale église, renfermés dans l'enceinte du château-fort des Tyrels, relevaient de l'abbaye de Saint-Quentin de Beauvais où étaient leurs archives et le doyenné de Poix s'étendait bien loin dans l'arrondissement de Beauvais (au XIXe siècle) renfermant Grandvilliers, Romescamps et Formerie.
Poix dans cette situation était donc exclusivement le Piconium de l' histoire d' Amiens citée par Jacques de Guyse et piconium n'est qu'un dérivé du grec picon et du latin picum.

Dans un de ces 2 châteaux, les princes et seigneurs de Poix mirent des chanoines réguliers de l'abbaye de Saint-Quentin de Beauvais dans l'église qui fut dédiée, par Gaudefroy évêque d'Amiens, à la mémoire de saint-Denis en 1118. Elle fut dotée et enrichie de plusieurs biens, revenus, terres et seigneuries spécifiées et exprimées par les lettres confirmatives dudit sieur évêque d'Amiens en 1118. La terre de Poix, qualifiée de principauté, fut érigée en duché pairie en faveur de Charles de Blanchefort sire de Créquy par lettres du mois de juin 1652. vérifiées au parlement de Paris le 15 décembre 1663. Cette duché pairie s'éteignit par la mort de Charles de Blanchefort, le 11 février 1687, qui ne laissa qu'une fille appelée Magdeleine de Créquy, et par son mariage avec Charles Belgique Hollande de La Trimouille, la terre de Poix passa dans cette maison d'où elle en sortit par le mariage de Marie Victoire de la Trimouille avec Emmanuel Théodose d'Auvergne duc d'Albert.








Un extrait  d'une histoire inédite de Poix (page 258)



Tourisme Picardie



La ville de Poix de Picardie





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Mur d'enceinte de la forteresse