Espace exposition

jeudi 30 mars 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts.Méréville























Fiche N° VI







۩   Le Château de Méréville, à Méréville









Implanté au cœur de la vallée de la Juine détournée pour l'agrément du château, en bordure du plateau beauceron,  Méréville, placé au Sud-Ouest du département de l'Essonne, région Ile-de-France, est fort d'un territoire de près de 3000 hectares qui se conjugue entre plaines de grande culture et vallée à la végétation luxuriante... Propriété du Conseil général de l’Essonne depuis décembre 2000, le Domaine de Méréville s’apprécie comme le dernier exemple de jardin pittoresque réalisé à la fin du XVIIIe siècle...








Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation : 91660, Méréville
département de l'Essonne.

Région : Ile-de-France






L'architecture : 

Vestiges bâtis s'échelonnant entre le Moyen-âge et l'époque moderne (XVe siècle-XVIIIe siècle) constitués d'un système défensif et d'une partie du bourg ancien d'une part et de structures liées à une activité horticole et à une réaffectation de l'espace en jardin d'agrément d'autre part.
Une première fouille mécanique comprenant les trente-et-une tranchées de diagnostic avait mis au jour de nombreux vestiges bâtis, remaniés au cours du temps et qui s'échelonnent du Bas Moyen Âge à l'époque moderne. Un système défensif classique de fossé externe appuyant une enceinte ainsi qu'une possible pile de pont représentent l'ensemble le plus ancien. Cet ensemble est à lier avec le château actuel, largement remanié et mis au goût du jour mais qui présente l'aspect ramassé des logis à tours circulaires plus archaïques (fin du XIIe siècle), dans des proportions toutefois plus importantes. La présence de bâtiments organisés le long d'une voirie, datée sur la foi d'un unique tesson du XIVe siècle semblerait toutefois matérialiser une extension plus tardive du tissu urbain. Ces derniers vestiges ont fait l'objet d'une destruction massive, suivie d'un remblaiement/nivellement de la zone dans le courant du XVIIIe siècle, qui pourrait avoir scellé des niveaux d'occupation plus précoces.
D'autres éléments bâtis ont également été dégagés dans la partie nord de la zone de prescription et marquent une occupation située entre la fin du XVIIe siècle et le début du XIXe siècle. Il pourrait s'agir de corps de bâtiments liés à la création d'un grand potager. Ce dernier est désaffecté à la fin du XVIIIe lors des grands travaux de mise en place du jardin pittoresque commandé par Jean-Joseph de Laborde et réalisé successivement par François Bélanger et Hubert Robert ; l'espace est alors dévolu à la maison d'un des jardiniers avant d'être remodelé pour former les bâtiments de l'actuelle "Ferme suisse". Enfin, la zone plane, sur laquelle se situe le pavillon de la Pompe ou Noria, a donné lieu à de multiples aménagements hydrauliques qui reflètent également les évolutions déjà signalées. Deux grandes phases ont ainsi pu être mises en évidence, l'une en relation avec le premier potager et la seconde, par le biais de grandes canalisations d'adduction, avec la mise en place du jardin à l'anglaise à la fin du XVIIIe siècle.

A chaque angle du château il y a une tour, témoignage de l'ancien manoir fortifié, ouvertes de quatre fenêtres par niveaux.

Il fallait que Méréville eût alors une certaine importance car Henri vint en personne faire le siège du château, s'en empara et bannit pour toujours du royaume le châtelain rebelle. Ce manoir auquel le bourg doit son illustration actuelle relevé de ses ruines, restauré par les divers propriétaires aux mains desquels il avait passé, avait été choisi résidence par la famille la Tour du Pin, lorsqu' au XVIIIe siècle, il fut acheté par M Delaborde banquier de la cour. C' était alors un donjon flanqué de quatre tourelles à chacun de ses angles n'ayant pour attirer à l' attention du voyageur, que sa situation dans la petite vallée de la Juine, à l' endroit où la rivière est dans toute sa beauté.
L'architecte Bellanger fit la restauration des bâtiments, le plan du parc et des jardins fut dessiné Joseph Vernet et Robert une véritable armée de travailleurs.





  Matériaux : Pierre




Historique :


Un manoir fort primitif fut construit au XVIe siècle. En partie ruiné, il fut acheté en 1688 et reconstruit par Pierre Delpech, (1642 - 1712), marquis de Méréville en 1709, conseiller du roi qui avait plusieurs enfants, dont Jean Delpech, (1671 - 1737) et Paul Delpech (1682 - 1751), Le premier, qui a fait construire en 1724 l'hôtel de La Tour du Pin, rue Vieille-du-Temple, fit aménager le château dans un style Renaissance, ouvrant les fenêtres et ajoutant un fronton à la façade occidentale. À l'ouest du parc une allée d'honneur plantée menant à la cour principale fut aménagée et à l'arrière fut ajouté un jardin à la française jusqu'au cours de la Juine, qui faisait alors office de canal. En 1784, après avoir réaménagé le château de La Ferté-Vidame, le financier Jean-Joseph de Laborde achète Méréville pour en faire sa résidence de campagne; il décida d'agrandir le château par deux ailes nord et sud et de redessiner les jardins. Le château fut réaménagé et décoré par les grands artistes de l'époque, les architectes Jean-Benoît-Vincent Barré et François-Joseph Bélanger, l'ébéniste Jean-François Leleu, le sculpteur Augustin Pajou, le peintre Claude Joseph Vernet, employant plus de quatre-cent ouvriers. Cédant à la mode de l'époque, il fit réaménager les jardins français pour des jardins à l'anglaise. Bélanger entama ces travaux mais fut remercié en 1786, c'est alors Hubert Robert qui reprit le travail en suivant les plans précédents et en ajoutant sa touche. Cette année-là fut ajouté le temple de la Piété filiale en l'honneur de sa fille Natalie. En 1787, fut achevée la déviation de la Juine, ouvrage hydrographique exceptionnel pour l'époque. Cette même année fut construite sur une île du grand lac la colonne rostrale en mémoire des fils du marquis, Édouard et Ange morts en 1786 au cours de l'expédition de La Pérouse.

L'histoire du château https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_M%C3%A9r%C3%A9ville








Sur la base Pop culture

Une peinture du château de Méréville

3 monuments à Méréville


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Traits d'architecture du Château d'Oulchy















Oulchy-le-Château est située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France, entre Soissons et Château-Thierry. La commune bénéficie d'un château, son principal accès pour ne pas dire l'unique, se trouvait au Nord, emmener par une avenue plantée d'ormes séculaires, s'embranchant sur la route de Soissons, et connue sous le nom l'Allée de M. le Prieur.

La porte du château avec pont-levis, autant qu'on peut en juger d'après la construction de l'arche actuelle qui sert de passage, était défendue par deux tours dont l'une, à gauche, avec meurtrière, bien conservée, sert de cachot au dépôt de sûreté du canton ; l'autre tour, côté Ouest, a disparue entièrement ainsi que l'ensemble des murs et des tours qui dominaient le bourg. Les matériaux ont servi à élever sur l'emplacement des ruines, des habitations avec jardins en terrasses, servant comme de contreforts à la masse restée debout. Il est probable que si des fouilles étaient pratiquées dans les flancs de ces ruines, face Ouest, on découvrirait l'entrée d'anciennes creuttes qui, sans doute, s'enfonçaient jusque sous le château, comme les vastes boves qui se voient encore en face dans la plupart des maisons et des fermes de la rue, où elles servaient de bergeries aux magnifiques troupeaux de M. Gonseil-Lamy, dont le nom a figuré si souvent avec honneur dans les comices agricoles régionaux.

Sur la place du château, vaste terrasse de forme rectangulaire, ombragée à l'Ouest par une magnifique allée de tilleuls dont la plantation remonte à plus d'un siècle, se trouvait à gauche et, au milieu, la porte principale du Prieuré, donnant accès à la cour d'honneur ; elle était flanquée de deux immenses granges servant à recueillir les dîmes du prieur.

Ces granges ont été démolies il y a plus d'un demi-siècle, ainsi qu'un grand colombier féodal dominant la basse-cour, et la porte d'entrée a été déplacée pour l'agrandissement de la place publique, dite : Sur le Château.
Chacune des deux entrées du grand corps de logis de face , ornée d'un fronton, est surmontée d'un attique que soutiennent des colonnes doubles en pierre avec ornements sculptés, vignes et lierres enroulés autour. On remarque, à gauche, un soleil rayonnant au milieu du fronton, et à droite, de chaque côté des chapiteaux, les lettres D.A.Y.E entrelacées.
Il est probable que ces lettres sont les initiales du nom du Prieur à l'époque de la restauration de cette façade. C'est ainsi qu'à la rampe en fer du grand escalier, à l'intérieur, on voit enlacées les lettres F. R.B.
Il y a lieu de supposer que cet escalier a été construit pendant que M. François-René Baudoin était prieur d"Oulchy. (Décédé le 3 avril 1780, à l'àge de 71 ans) .
A cette façade principale et faisant retour, se rattache, à gauche, un bâtiment secondaire servant de communs.
La façade de ce grand bâtiment, du côté de l'Est, est dépourvue d'ornements ; un simple attique surmonte la porte du milieu qui communique à un vaste jardin dominant la campagne au Sud et à l'Est. Au Nord, deux terrasses en gradins donnent accès, à travers les ombrages d'un bosquet verdoyant, à une ruine massive formant le point culminant du château qui a conservé le nom de Donjon. Il ne reste plus de cette masse qu'un grand enfoncement cintré en forme déniche, mesurant trois mètres de haut, en pierres de taille et en bon état de conservation. Depuis l'installation d'un petit séminaire dans l'ancien prieuré, c'est-à-dire en 1818, une grande madone moderne, en plâtre, occupe la place laissée vide, depuis longtemps sans doute, au sommet de ces ruines. On se perd en conjectures sur la destination de cette espèce de belvédère. Il est vrai que de ce point dominant, l'observateur dont l'horizon s'étend depuis Fère, Saponay, Cramaille et le Grand-Rosoy jusqu'au Plessier, peut surveiller des deux côtés la grande route de Soissons ainsi que le chemin de Reims à Paris, lequel venant de Saponay passe à Oulchy-la-Ville. Ce chemin traversait perpendiculairement la grande route de Soissons.

Voici l'extrait d'une note de M. l'abbé Pécheur, Annales du diocèse de Soissons (t, I, p. 43), relative à ce dernier chemin et qui signale son ancienne importance :
« Le chemin qui porte, aux environs d'Oulchy, le nom de "chemin de Reims", est généralement large, verdoyant, quelquefois pavé de larges grès. C'était, avant la Révolution, un chemin militaire. Il y passait autrefois un coche, faisant le service de Reims à Paris. a cessé d'être fréquenté. »




Fiche historique du Château


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mercredi 29 mars 2017

Fiche Historique, les Châteaux. Oigny-en-Valois


























 




۩   Le Château d'Oigny, à Oigny-en-Valois



Située au sud du département de l'Aisne, enclavé dans une clairière de notre massif de Retz, ce village paisible proche de Villers-Cotterêts et du département de l'Oise, était un petit village de l'ancien Valois, bâti sur un plateau élevé. Il acceuilla son château-fort puis son château seigneurial un peu plus tard....










Dénomination : Château seigneurial


Localisation :   02600, Oigny-en-Valois, 
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France


Année de construction : XVIe siècle





Oigny, patrie du « Meneur de Loups » d'Alexandre Dumas. Le château, très aimable, est sur la place de l'église. Une famille d'Oigny existait aux XII et XIIIe s. Les bâtiments actuels sont dus probablement aux Vendœuvre et aux Lambin. On cite encore le chevalier Charles d'Epinay conseiller et maître d'hôtel du roi, en 1650, Barthélémy Mascarany, originaire des Grisons, François d'Alès, chevalier irlandais, capitaine au régiment d'Agenais et la famille de Meulan. Le général — comte Charpentier dont la chapelle funéraire , aujourd'hui vide , se trouve dans le cimetière derrière l'église — posséda la demeure sous l'Empire , puis par M . de Varlemont et M. d'Anne et le comte de Coupigny .
Entouré par la forêt, ce village est dans une situation très pittoresque. Le château d'Oigny-en-Valois a été construit en brique et pierre du début du XVIe siècle. Les remaniements effectués au XIXe siècle sur le château et les communs ne lui ont pas enlevé ses caractéristiques d'architecture du XVIe siècle comme ses deux tours polygonales.

  Le château d'Oigny est considéré comme le plus ancien des nombreux châteaux seigneuriaux édifiés il y a environ cinq siècles dans la région de Villers Cotterêts, à l'époque où le Roi de France tenait cour dans cette ville. Son architecture est sans conteste contemporaine du règne de Louis XII qui fut roi de 1498 à 1515 et il est le seul de la région entièrement construit en brique. Un style qui le place au confluent du Moyen Age et de la Renaissance.

Les pigeonniers sont pourvus d'arbalétières qui n'ont certes jamais servi mais qui témoignent d'un passé féodal et belliqueux. D'ailleurs les plafonds voûtés, que l'on découvre dans les sous sols, sont les vestiges du château médiéval original détruit au XIVe siècle durant la Guerre de Cent Ans.

Le bâtiment élégant que nous voyons aujourd'hui n'a pas été bâti pour la guerre. Sa construction au tout début du XVIe correspond à une époque plus pacifique où les propriétaires voulaient profiter des joies de la chasse dans les forêts des alentours. Autrefois entouré d'une enceinte dont il subsiste 2 tours polygonales et un châtelet d'entrée, autrefois château fortifié, lʼactuel édifice est un manoir-chât̂eau qui prit sa forme actuelle, entre 1490 et 1518 (date figurant sur une plaque foyère), dans le plus pur style Louis XII. Il présente de nombreuses analogies avec le château du Plessis-Brion construit en 1490 et 1524. Jacques Thiébaut pense quʼil faisait partie dʼune série de résidences dont la proximité de la forêt de Retz, favorisa lʼéclosion sous les règnes de Louis XII et François Ier. Le château subsiste encore sans grands changements dans son état originel. De belles caves voûtées forment le sous sol. Piliers et ogives sont en pierre, à pans coupés, sans clé ni chapiteau. Les voûtains sont en briques. L'élévation comporte deux étages. Les fenêtres ont malheureusement été élargies, fort maladroitement à la fin du siècle dernier. La façade Sud s'orne d'une tourelle polygonale contenant un escalier à vis en pierre.
Deux tours ornent les angles de la façade Nord, dont la fonction défensive est purement symbolique, malgré la présence d'embrasures de tir. La tour N/O part de fond, la tour N/E est en encorbellement. Le comble a été modifié, vraisemblablement au XVIIe siècle. L'édifice comporte encore de beaux éléments de charpente, notamment dans la tour N/O De la même époque subsistent également des éléments de l'ancienne enceinte fortifiée. Si le mur a été arasé en presque totalité, le castelet d'entrée reste un bel édifice entièrement construit en pierre et précédé par un pont enjambant l'ancien fossé. La porte en anse de panier est surmontée d'un étage à la base duquel se trouve un mâchicoulis. Une tourelle ronde en poivrière lui est accolée au Nord.
Autres vestiges de l'enceinte, deux tours polygonales sont situées au Sud du château. Elles sont construites en briques, à l'exception des encadrements et des chaînages de pierre qui forment les angles. Un pont franchissant le fossé permet l'accès à un ravissant porche Renaissance . On voit encore deux tours de l'ancienne enceinte . La façade du château est ornée de damiers de brique. Au centre , une tour d'escalier polygonale est flanquée d'une tourelle ronde en encorbellement. Les seules fenêtres anciennes donnent sur les fossés. L'autre façade, voisine de la ferme , est limitée par deux tours cylindriques. Sobre édifice brique et pierre du début du XVIe siècle, qui a conservé quelques éléments de fortification de la même époque. De même, certains détails de modénature et de décor Renaissance ont été préservés, en dépit d'importants remaniements au cours du XIXe siècle. Le château possède également des communs intéressants, mais qui, eux aussi, ont subi de notables transformations au siècle dernier. L'ensemble est néanmoins homogène et offre un exemple relativement rare en la région d'architecture nobiliaire du XVIe siècle.



La Seigneurie dʼOigny 

 Elle est attestée depuis 1169. Son seigneur, Pierre dʼOigny, avait placé plusieurs deses filles dans le monastère féminin de lʼordre de prémontré de Javage et les avaient dotées. Sur cette seigneurie, deux abbayes exercèrent leur autorité : les prémontrés de Lieu-Restauré puis les Chartreux de Bourgfontaine. Au cours de cette période, le village, à vocation sylvicole, sʼest développé autour de son château et de son église du XIIe siècle puis de deux fermes : celle du château et celle de Baisemont. L’actuel manoir remanié, situé légèrement en contrebas de la place du village, a été construit sur le site d’un château féodal du XIIIe siècle, détruit par les Jacques en 1358.

L’histoire du territoire de Oigny-en-Valois est le reflet de son organisation territoriale : un bourg et deux écarts. D’après les constructions du village, on observe que l’organisation de Oigny s’est faite de façon concentrée autour de l’église et du château.









* Oigny sur la base Pop culture 




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lundi 27 mars 2017

Fiche Historique, les Châteaux. Vierzy


























Armorial du royaume de France (ancien)

 





۩   Le Château de Vierzy, à Vierzy









Située au sud du département de l'Aisne, sur l'axe Reims-Beauvais, et proche de Soissons,Vierzy acceuilla son château et ses seigneurs vers le XIIe siècle.. L‘ancien château est construit tout en longueur, en bordure du plateau, légèrement en contrebas, sur l’emplacement d’anciennes carrières.








Dénomination : Château seigneurial


Localisation : 02210, Vierzy, 
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France


Année de construction : XVIe siècle




L'architecture : 

    L‘ancien château est construit tout en longueur, en bordure du plateau, légèrement en contrebas, sur l’emplacement d’anciennes carrières. Les deux anciennes parties du château sont encore bien délimitées. On reconnaît bien à l’ouest, la basse-cour avec son ancienne porte fortifiée et la cour à l’est, séparées par un étroit passage et aujourd’hui accessible directement à l’est par un portail de style néo-gothique, construit vers 1820.
La cour, est bordée sur deux côtés, au sud et à l’ouest, par un bâtiment, au nord par les carrières et à l’est par le mur de clôture qui a pris la place du mur d’enceinte. Au milieu se dresse un beau pavillon à deux étages converti en grange depuis une époque ancienne. Le pavillon est d’un plan classique à cette époque : rectangulaire à tourelle d’escalier octogonale avec toutefois deux appendices, l’un à l’ouest formant comme une tour carrée, l’autre au nord réutilisant les bases d’un édifice antérieur. La façade est percée de fenêtres à meneaux, entourés de baguettes prismatiques. A l’angle sud-est, on voit encore l’amorce du rempart et, au-dessus, des traces d’arrachements difficiles à expliquer. A proximité immédiate, au deuxième étage, on distingue une porte murée qui devait communiquer avec le mur d’enceinte. La tourelle d’escalier est maçonnée de briques et pierres de taille. Ce mode de construction se rencontre dans notre région à la fin du XVe siècle. Il en subsiste quelques exemples dans les environs immédiat.
L’enceinte, les murs de clôture et l’alignement des bâtiments permettent de reconnaître aisément le périmètre initial de la propriété. On notera que le mur d’enceinte nord, relativement conséquent à l’ouest, devient simple mur de clôture à l’est. Cela tient au fait que la déclivité du terrain croît rapidement, créant ainsi une défense naturelle. A l’est, une porte aujourd’hui murée, défendue par l'échauguette qui subsiste dans cette partie, donnait accès à une petite cour dont la destination est obscure, mais qui pourrait bien être l'entrée du fief de la Carrière mentionné au XVe siècle comme jouxtant le manoir seigneurial. Les différentes phases de travaux de construction sont suffisamment lisibles : construction du bâtiment en L, et de la porte fortifiée - galerie - au centre. Toutefois, le style flamboyant de ces ouvrages est homogène. Les fenêtres sont à meneaux entourés de baguettes. Dans le logis, les baguettes sont constituées de tores qui rappellent encore les colonnettes XVe siècle. Celles du pavillon sont à profil prismatique qu'on retrouve sur les nervures de la cuisine et de la galerie. Les campagnes de travaux sont donc très rapprochées, dans un laps de temps ne dépassant pas une vingtaine d'années autour de l'an 1500.
Les archives de Vierzy pourtant si riches ne permettent pas d'être plus précis. Le château est mentionné pour la première fois en 1511. Avant cela, en 1457, on ne trouve mention que du fief de la Carrière. Seul un seigneur fortuné a pu se lancer dans la construction de cet ensemble. La galerie plus particulièrement a nécessité des moyens financiers considérables sans autre but que l'agrément. Nicolas de Louvain, chambellan du duc d'Orléans et concierge du château de Villers-Cotterêts en 1491 réunissait ces conditions et est très probablement le constructeur de Vierzy. Rejet de l'hypothèse d'une construction de Vierzy après 1523 (vente de Vierzy). En effet, après avoir changé deux fois de main, il devient en 1525 la propriété de Jean d'Estrées dont le goût affirmé pour le style de la Renaissance italienne transparaît dans ses deux constructions régionales : Louâtre et Cœuvres.
La fin du XIVe siècle et la première moitié XVe siècle furent une période de grande prospérité pour la région. Partout on vit se construire des manoirs dans le goût du jour, plus particulièrement dans le sud du département. Vierzy n'est donc pas un cas unique, mais il offre des particularités intéressantes qui le distinguent des autres manoirs de cette époque. En premier lieu, on retiendra de cet ensemble architectural la forte différenciation des fonctions résidence (pavillon central) et réception (bâtiment en L) avec une composition d'ensemble qui reste médiévale. Elle est en effet bien dans la tradition des anciens châteaux, avec la basse-cour, la cour et au centre le donjon, qui, à Vierzy, prend la forme du pavillon abritant le logis du maître.
Parmi les nombreux manoirs construits à cette époque, nous ne citerons que les plus importants : Saint-Rémy-Blanzy, Oigny-en-Valois, Pisseleux, Louâtre, Largny-sur-Automne, Faverolles, Quincy-sous-le-Mont. En second lieu, on notera le contraste entre l’intérieur et l’extérieur du manoir. Tout a été mis en œuvre, à l’extérieur pour lui donner des allures de palais. On s’est véritablement attaché à marquer fortement l’environnement. La déclivité du terrain et la longueur des façades compensaient la faiblesse des volumes des bâtiments réduits a un simple rez-de-chaussée. Malgré quelques lourdeurs dans sa composition architecturale, la galerie donnait à la façade sud un aspect prestigieux, digne des grands palais de l’époque qui forçait l’admiration du passant autrefois impressionné par le caractère massif et contraignant des châteaux des siècles passés. Exposé au sud et dominant la vallée, c’était un endroit agréable d’où l’on jouissait d’une vue admirable sur le jardin, la vallée de Vierzy, l’église et le village. Seule la porte fortifiée, à l’ouest, prenait un aspect plus sévère mais élégant. Ses mâchicoulis finements décorés n’étaient là que pour impressionner le visiteur. L‘intérieur de la propriété, au contraire, était plus banal et restait le produit d’une architecture vernaculaire influencée par les constructions du siècle.
Le pavillon contenant l’habitation du seigneur de Vierzy dominait les bâtiments de réception construits de plain-pied, comme pour mieux affirmer l’autorité du maître. Le logis et les pièces de réception correspondaient bien au style intimiste qui a marqué la fin du XVe siècle. Ils étaient clairs, confortables et à l’échelle humaine. La décoration y était présente mais discrète. Seules les portes et cheminées faisaient l’objet d’un peu plus de recherche et le parement de brique de la tourelle d’escalier donnait plus d’attrait au pavillon. En définitive, le contraste entre l’aspect monumental de la façade rehaussée par son écrin de verdure et la sobriété de l’intérieur de la propriété, est l’illustration même de l’ascension sociale d’un premier seigneur local parvenu à de hautes fonctions et dont le souci principal de Vierzy était de paraître.

 Les archives de Vierzy pourtant si riches ne permettent pas d'être plus précis. Le château est mentionné pour la première fois en 1511. Avant cela, en 1457, on ne trouve mention que du fief de la Carrière.




Matériaux : Pierre



Historique:

Dès le XIIe siècle on trouve mention de personnages portant le nom de Vierzy dont le principal fut évidemment l’évêque Josselin de Vierzy (1 128-1 152) fondateur des abbayes de Longpont, Val Chrétien, Val Secret, Saint Léger, etc.
En 1373 apparaît dans les archives de Vierzy’ le fief de la Carrière détenu par Collard de Colligis du fait de sa femme Jeanne de la Carrière de Vierzy. En cette époque troublée de la guerre de Cent Ans, on ignore comment le fief de la Camère échut à un valeureux capitaine de Charles VII, défenseur de la région, Rigault des Fontaines. Le chevalier des Fontaines fut un compagnon de Xaintrailles et de La Hire (lequel posséda Droizy, à quelques kilomètres de là). Peu après sa mort sa veuve et ses neveux vendirent le fief de la Carrière en 1456 à Pierre de Louvain. Pierre de Louvain fut un autre artisan de la reconquête de Charles VII et s’était fixé au château de Berzy-le-Sec en 1445. On connaît sa passion pour la femme du célèbre Guillaume de Flavy qui s’était retiré au château de Pemant et qui le conduisit au meurtre de celui-ci et à son mariage avec la veuve. Poursuivi par la haine des frères de Flavy qui l’avait raté plusieurs fois, et qui finirent par le tuer en 1464, sur le chemin de Berzy, il laissait huit enfants à sa veuve Blanche d’overbreuc, vicomtesse d’Acy.

Lire la suite    http://www.sahs-soissons.org/Tome_039_page_127.pdf








* Vierzy sur la base Pop culture

Un très bon document sur le château



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samedi 25 mars 2017

La châtellenie de Vic-sur-Aisne















Au Sud-Ouest du département de l'Aisne, frontalier avec l'Oise, Vic, traversé en son sud par le fleuve Aisne, est installée entre Compiègne et Soissons pratiquement au milieu. Cette petite ville de 2000 habitants possède encore son château médiéval, il était, au moyen-âge, avant tout un point d’appui militaire et un lieu de refuge, puis il devint un hôpital durant la première guerre mondial. Il s'impose encore dans la ville, jouant de ses mesures et de son passé.

La châtellenie, ou mandement (mandamentum) dans le Sud-Est de la France, territoire tenu exploité et protégé par le château, est au Moyen Âge l’unité la plus petite du découpage administratif. Cette circonscription regroupe à la fois des fonctions administratives, militaires et financières. Elle désigne le territoire sur lequel le maître du château exerce ses droits banals. En son centre se trouve le château qui est le chef-lieu de châtellenie, administré par un châtelain (« castellanus »).

En 889, face à l'avancée des Vikings, qui remontent l'Oise jusque Choisy et Noyon, Eudes, Comte de Paris, auquel revient de protéger Saint-Médard et ses dépendances, entreprend la construction d'un premier château sur le promontoire de Vic. Les fortifications et sa garnison tiendront leur rôle. Jamais les Normands ne remonteront l'Aisne. Au cours des Xe et XIe siècles, le château est la scène des luttes opposant les Seigneurs de Coucy, les moines de Saint-Médard, et les Rois de France, passant plusieurs fois de l'un à l'autre. Les moines finissent par placer le domaine de Vic sous la protection des Seigneurs de Pierrefonds, qui y entretiennent une garnison permanente jusqu'à la fin du xiiie siècle. Le bourg devient à cette époque siège d'une Châtellenie, dépendante de Pierrefonds, puis Vicomté, vassal des Comtes de Soissons.
Le château, qui était avant tout un point d’appui militaire et un lieu de refuge pour la population des environs, est rapidement devenu le centre administratif de la circonscription territoriale qui s’est organisée autour de lui. Grâce au terrier du XVe siècle, nous connaissons l’étendue de la Châtellenie de Vic, qui comprenait dans son ressort les hameaux ou village suivants : St Christophe, en partie, avec Sacy et Bonval; Hautebraye; Berny-Rivière avec Ors et un hameau nommé Vauxengis sous Confrécourt qui n’existe plus et semble distinct du hameau de Vaux ; Moulin sous Touvent avec la cense de Puisieux ; la petite châtellenie de Bitry : la Postée de Cuisy ; Vaurezis en partie avec Tancourt et Villers la Fosse; Tartiers avec Milly: Fontenoy avec Port et Fouquerolle ; Osly et Courtil ; Nouvron et Vingré en partie ; Morsain en partie, avec Vaux, Ouilly et Berlinval ; Vézaponin en partie. Dans tous ces lieux, les religieux avaient la haute, moyenne et basse Justice. Ils provenaient pour la plupart des domaines donnés par les rois mérovingiens et carolingiens à l’abbaye de St Médard et qui furent confirmés par le roi Eudes en 893.

Au moyen-âge, une châtellenie n’était pas simplement la juxtaposition de seigneuries, sans autre lien qu’un seigneur commun. Elle comprenait trois services publics organisés que nous retrouvons à Vic : Armée, Justice et Finance. Organisation militaire L‘abbaye de St Médard, étant sous la sauvegarde du roi, lui devait, en échange, fournir deux cents sergents d’arme lorsqu’il partait en guerre. A ce titre, Vic-sur-Aisne devait 18 sergents ou 20 livres tournois, Bonval 3 sergents ou 6 livres tournois, St Christophe 2 sergents ou 8 livres tournois, Sacy 9 sergents ou 8 livres tournois, Hautebraye 9 sergents ou 18 livres tournois. Quant à la postée de Cuisy en Almont, elle devait 30 sergents.
Les hommes de fiefs de la châtellenie, outre leurs devoirs de vassaux, devaient la garde des corps saints. Le terrier ne précise pas s’il (17) Terrier de la Chtltellerie de Vic-sur-Aisne, rédigé en 1447 - Bibliothèque de Compiègne manuscrit no56. s’agissait seulement des reliques de Sainte Léocade conservées à Vic, ou aussi celles conservées à Soissons.

Organisation judiciaire
Le droit de Haute Justice, exercé par l’abbé de Saint-Médard sur les terres de la Châtellenie, entraînait son seulement la juridiction proprement dite, mais aussi le droit de faire des règlements, établissements ou bans. Son tribunal était donc chargé de juger, mais aussi de faire respecter les prescriptions, d’où un rôle de police à l’intérieur du domaine. Notamment contrôle des poids et mesures car la Châtellenie utilise les mesures de St Médard, et, police des chemins, car les religieux ont droit de vicomté dans l’ensemble de la châtellenie. La marque extérieure de la Haute Justice était évidemment le gibet, ou fourche patibulaire, situé sur le plateau au-dessus de Berny- Rivière, en un lieu qui porte encore le nom de ((gibet)). Cette fourche patibulaire, précisait le tenier de 1447, devait être à trois piliers. Cette Haute Justice, qui relevait pour appel du Bailli de Senlis, était exercée par le Bailli de la Châtellenie, assisté des N hommes de fiefs au nombre de six. Elle concernait les crimes et délits punis d‘une peine capitale : mort, autres peines corporelles, bannissement, amende de plus de 60 nérets, mais aussi les procès importants susceptibles de duels judiciaires.
Le duel judiciaire, ou bataille, était devenu, aux XIe et XIIe siècles un mode de preuve normal. Dès le XIe siècle la pratique s’étendit de remplacer les parties par des champions à gages qui offraient aux foules d‘étonnants spectacles.

A Vic, la pratique de la bataille nous est révélée par le terrier de 1447 qui précise, à propos du fief des Essarts : (( quand il y a champ de bataille au Chastel de Vy le dit fief a le tiers en lescu et au baston et toutes les armes au champion qui chiest dessoulz D. Le rédacteur du terrier s’est contenté de transcrire mot à mot, sans la comprendre, cette phrase provenant d’un ancien document. Elle nous apprend que la bataille avait lieu dans l’enceinte du châ- teau et que le vaincu perdait, au bénéfice du seigneur toutes ses armes. Le tiers de la valeur du bouclier et du bâton, qui devaient alors être vendus, était cédé au seigneur du fief des Essarts qui avait aussi droit à ((toutes les armes D, ce qui semble désigner les armes des nobles. La moyenne et basse justice étaient de la compétence du Prévost de Vic pour les délits passibles d’une amende de 60 nérets maxi- mum. Sa compétence ne s’étendait pas à l’ensemble de la châtellenie, car dans plusieurs lieux il y avait un maire. Le Prévost était nommé par le bailli ou l’abbé de St Médard. Il rendait la justice entouré de trois eschevins nommés par lui ; il était assisté d’un clerc juré et de quatre sergents désignés par le bailli ou l’abbé. Le tribunal se réunissait deux fois par semaine, le lundi et le jeudi. La cloche de la chapelle St Léocade avertissait les justiciables de l’heure de l’audience. A la fin du XVIIe siècle, le tribunal était présidé par un lieutenant de la Justice. Il n’y avait plus qu’une audience, le mercredi, qu’il fallut décaler au lundi, car les habitants se rendaient au marché de Soissons, au lieu d’aller au tribunal. La justice de Vic fut réunie à celle de l’abbaye en la.ville de Sois- sons, par lettre patente d’octobre 1746.


Organisation financière
Les ressources de la châtellenie constituaient évidemment une part importante des revenus de St Médard, mais ces ressources étaient aussi nécessaires pour organiser les services de la châtellenie et pourvoir à l’entretien des chemins, des ponts, des ouvrages publics, etc ... Dans chaque seigneurie de la chatellenie, l’abbaye de St Médard possédait de nombreux revenus provenant de terres concédées ou d’impôts ; elle avait aussi les profits de justice, amendes et surtout profit de la bataille. Comme nous l’avons dit précédemment, les religieux confisquaient les armes du vaincu du duel judiciaire. Il payait aussi une amende pouvant aller jusqu’à la confiscation des biens. Les impôts indirects existaient aussi ; ils étaient représentés principalement par les droits d’avallage, de péage, de rouage et de forage et les taxes sur le marché de Vic.
Droit d’avallage et de pkage Un droit d’avallage sur la rivière était perçu au port de Vic-sur- Aisne. La rivière pouvait être traversée sur les bacs de Fontenoy et de Vic. Voici, en 1447, le montant des droits de péage qui étaient perçus à Vic - pour 6 personnes 1 denier, - pour chacune beste chevaline 2 deniers, - pour un chariot 6 deniers. - pour une charrette 8 deniers. Toutefois, les habitants d’Attichy, Bitry, St Christophe à Berry, Sacy, Hautebraye, Rivière, Ressons, Montigny Lengrain, Courtieux, Jaulzy, étaient dispensés de ce droit s’ils ne possédaient pas de char- rue, moyennant un pain de fourrage par an.
Droit de rouage Chaque chariot chargé de vin quittant la châtellenie devait payer 8 deniers parisis de rouage, de même la charrette payait 4 deniers, sous peine de 60 nérets d’amende. Droit de forage Autre impôt concernant le vin, pour chaque pièce vendue au détail à l’intérieur de la châtellenie, on devait un setier. Marché de Vic Le marché de Vic doit sans doute son origine à l’installation des reliques de Ste Léocade dans le château. Mais ce n’est qu’en 1447 que nous trouvons la première mention le concernant. L‘abbé de St Médard y percevait des taxes ~d’estallage~, de mesurage des grains, et de (( Tonny P, taxe sur les ventes en gros et au détail de drap. Le caractère banal de ce marché fut rappelé par le roi Henri II, en 1581, qui, après l’avoir confirmé, fit injonction aux habitants de la châtellenie de le fréquenter. Mouvance du château Le terrier de 1447 nous donne la liste des fiefs relevant directe- ment du château de Vic-sur-Aisne et qui étaient: 1) (( Une maison où pendait jadis l’enseigne de l’espée D, détentée par Guille Lefèvre demeurant à Noyon, ((tenant d’une part à l’hôtel de lescu de France (...) et d’autre part à une masure où pendait jadis l’enseigne de I’eschiquier )).
Ce fief comprenait, avec la maison, plusieurs pièces de terre, les profits de bataille lorsqu’il y avait duel judiciaire au château de Vic et différentes taxes à percevoir sur les bouchers et cordonniers qui exergaient leur métier dans le village. Au début du XVIIIe s. ce fief était connu sous le nom de fief des Essarts ou la Maison du Croizet et est représenté de nos jours par la propriété située au no1
1 de la rue Lucien Damy.
2)a La ville et Prévosté de Bitry D, dont le fief consistait, avec un certain nombre de terres, en ((une tour carrée séant audit Bitry, nommée la tour du Grand Hôtel,))
3) ((Un fief séant en la ville et terroir dudit Vy qui fut à feu Pierre Fouquet et par avant à feu Jehan Manxiou, contenant ledit fief une maison et colombier)) avec divers droits à Vic, Fontenoy et sur le Bac de Vic,
4) (( Un fief séant au terroir dudit Vy qui fut 9 feu Thomas Quil- let contenant ledit fief six essins à herbage au terroir dudit Vy))
 5) ((Un fief séant en la ville et terroir de Vy contenant ledit fief trois essins de prés derrière la maison de Favitre)) avec droits sur des terres des environs,
 6 (( Une maison séant audit Rivière qui fut à feu Maistre Jacques Cadot en son vivant advocat à Compiègne comprenant ledit fief une maison lieu et pourpris ainsi que tout se comporte et en laquelle avait jadis une chapelle, )) à présent détentée par Pierre Béniard de- meurant à Compiègne. Ce fief, nommé fief de la Chapelle, était si- tué à Roches. En 1602 il fut acquis par le seigneur des Essarts Jacques Bontemps.









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jeudi 23 mars 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Le Vaudreuil























Fiche N° XV




 


۩   Le Château de Vaudreuil, à Le Vaudreuil

La commune du Vaudreuil se situe dans une boucle de la Seine, à proximité de la forêt de Bord, terre royale au moyen-âge, elle eut son château-fort. A un lacet de Seine de Château Gaillard, Vaudreuil lui fait face, le regarde, l'admire parfois... Enlassée entre Rouen et Les andelys, ici en Normandie dans le département de l'Eure,  Vaudreuil est enclavée parmi une multitudes de places fortes.










Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation : 27100, Le Vaudreuil
département de l'Eure.

Région : Normandie


Année de construction : 




L'architecture : 

Le Château fort et l'enceinte.  Château-fort mentionné dès le haut moyen âge ; travaux de fortifications exécutés dans le 1er quart du 12e siècle pour Henri 1er Beauclerc ; travaux importants dans la 2e moitié du 14e siècle ; le château est remanié après 1450 ; il était situé sur le territoire de l'ancienne commune Notre-Dame du Vaudreuil


Les vestiges identifiés dans le cadre du présent diagnostic archéologique se rapportent à deux édifices particuliers, le château fort du XIIeme au XVIeme siècle et le château de Girardin du XVIIeme au XIXeme siècle. Dans le détail, nous ne pouvons, dans le cadre de cette opération, avancer de datation et d’interprétation fine et assurée sur le mur 26, la voûte et l’origine des maçonneries incurvées comprises dans le relief central. Une origine médiévale ou renaissance ne peut être complètement exclue bien que l’ensemble corresponde pleinement aux aménagements du château, des jardins et du bassin du XVIIeme siècle. Les constructions médiévales ont été fortement impactées par ces travaux et ne semblent être conservées qu’en dehors de l’emprise des bassins du XVIIeme siècle. Le seul mur assuré est cantonné en limite nord d’emprise sous le niveau de sol actuel, mais des niveaux d’occupation médiévaux peuvent être conservés au centre des parcelles à partir d’une cote fluctuant entre 9,5 et 8,8 mètres NGF. Aucun indice d’occupations antérieures (fort ducal, palais mérovingien, fonds antiques et protohistoriques) n’a été mis au jour.




  Matériaux : Pierre









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Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Jouaignes






















Fiche N° XIV


Armorial du royaume de France (ancien)

 





۩   Le Château de Jouaignes, à Jouaignes

Située à environ quatre kilomètres du département de la Marne et au Sud-Est du département de l'Aisne non loin des grandes places moyenageuse, Jouaignes a accueillie son château-fort en son temps, reculé et proche à la fois....








Dénomination : Château-Fort


Localisation : 02220, Jouaignes
département de l'Aisne.

Région : Hauts-de-France






Historique :


Le Château de Jouaignes est un ancien château-fort bâti à Jouaignes, dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France, en France.  Le Château de Jouaignes a été bâti au XVIIIe siècle, sa construction date de 1720 à 1750. et fut remanié au XXe siècle. Le Château de Jouaignes est l'ancienne résidence de la Famille de Châtillon, puis de la Famille de Wolbocq, originaire du Duché de Gueldre. Il est classé partiellement aux M.H. depuis 21/12/1982. Le Château de Jouaignes est un château privé et fermé au Public mais il est visible de la route..




 Matériaux : Pierre








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