Espace exposition

samedi 15 juillet 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Cramoiselles





















Fiche N° XI


Armorial du royaume de France (ancien)

 






۩   Le Château de Cramoiselles, à Cramoiselles

Entre  Reims et Crépy-en-Valois, à une douzaine de kilomètres au Sud de Soissons et quarante kilomètres du Sud du département de l'Aisne, Cramoiselles fut autrefois un fief habité par de puissants seigneurs.









Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation :  02130, Cramaille
Cramoiselles hameau de Cramaille, 
département de l' Aisne

Région : Hauts-de-France


Année de construction : XIIIe siècle (siècle de reconnaissance)




Architecture

Cet ancien fief, transformé en ferme, était flanqué de quatre tourelles en grès qui soutenaient les quatre angles de son enceinte fortifiée bâtie de pierre et de briques, d'un colombier (féodal), d'un fossé, d'une tour de trois étages voutée, d'une vaste basse-cour placée au devant, bordée de bâtiments.
L'ancien habitat seigneurial porte quelques vestiges de la renaissance, qui fut habitée par de puissants seigneurs et honorée par la venue de François Ier.
Maison dans les premiers recensement, elle devint et fut appelée maison-forte en 1249-1242, elle disparait après jusqu'en 1375-78.




Matériaux : Pierre








Sur la base Pop culture

Cramoiselles-Cramaille

Un document sur cramoiselles (Jean Mesqui), page 12


Tourisme Aisne


Le hameau de Cramoiselles







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samedi 8 juillet 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Vendhuile





















Fiche N° XXVIII


Armorial du royaume de France (ancien)

 



۩   Le Château de Vendhuile, à Vendhuile

Au Nord-Ouest du département de l'Aisne, à fleur de "frontière" avec les départements du Nord et de la Somme,  au Nord-Ouest du pays du Vermandois. Vendhuile, fut au moyen-âge une place forte, au XIIe siècle, le Bourg était de France pour moitié et du Cambrésis pour l' autre.  










Dénomination : Château-Fort 


Localisation :  02240, Vendhuile
département de l'Aisne

Région : Hauts-de-France





Vendulia,  XIIe siècle, Bourg qui jadis était de France pour moitié et du Cambrésis pour l' autre, moitié bâti sur l' Escaut à 70 kms au N O de Laon et 21 de Saint-Quentin, autrefois de l' intendance d' Amiens des bailliage et élection de St Quentin diocèse de Cambrai.
On voyait autrefois à Vendhuile un château-fort, au XVIIIe siècle on a découvert près de ce village une quantité considérable de sépultures antiques renfermant des armes de toute espèce. Au mois de juillet 1712, le duc de Villars, campé à Vendhuile à la tête de l' armée française ayant obtenu des renseignements sur les mouvements de l' armée espagnole, fond sur Marchiennes où il surprend le prince Eugène et sauve la France en livrant la bataille de Denain.




  Matériaux : Pierre









Vendhuile sur la base Mérimée


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La ville de Vendhuile






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Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Vendeuil






















Fiche N° XXVII


Armorial du royaume de France (ancien)

 





۩   Le Château de Vendeuil, à Vendeuil

Entre Saint-Quentin et Laon, au nord-ouest du département de l'Aisne à 10 kilomètres de la limite avec l'Oise, proche Tergnier, Vendeuil, les pieds dans l'Oise, a, dans  la première moitié du XIe siècle, acquis un château-fort.     










Dénomination : Château-Fort 


Localisation :  02800, Vendeuil, département de l'Aisne

Région : Hauts-de-France


Année de construction : XIe siècle





Vendeuil en 1177, Vendolium Castrum en 1088, Vendoilus en 113,5 Bourg de l' ancien Noyonnais bâti sur la rive droite de l' Oise à 31 kms au N O de Laon et 16 au Sud de Saint-Quentin autrefois de l' intendance de Soissons du bailliage de Saint-Quentin, élection et diocèse de Noyon.
 Le bourg de Vendeuil est très ancien, il fut peut-être bâti par les Vendales. Cependant, la plus ancienne mention connue de Vendeuil ne remonte pas au delà de la première moitié du XIe siècle, c' était alors un château-fort dans lequel on voyait une chapelle sous l' invocation de St Jean Baptiste. Radbod, évêque de Noyon, ayant donné cette chapelle en 1088 à l' abbaye de St-Vincent de Laon celle-ci y établit aussitôt un prieuré qui a demeuré jusqu' à la Révolution. Un chapitre fut encore fondé à Vendeuil en 1506.

Ancienne châtellenie, possession des Béthune, des Luxembourg, des Bourbons-Vendôme, puis à partir de 1708 d'Antoine Crozat, secrétaire du roi et constructeur du canal de l'Oise à la Somme qui porte son nom. Incendié par les Anglais en 1373, par les ligueurs en 1589, par la garnison de Cambrai en 1674. Destruction en 1914-1918.



 Matériaux : Pierre







Les seigneurs de Vendheuil

- VENDEUIL de Clarembaud,1050
Seigneur de Vendeuil. 

- VENDEUIL de Clarembaud II, 1089
Seigneur de Vendeuil et Moy. Il se croisa en 1096 et joua un rôle considérable dans cette expédition. 

- VENDEUIL de Varinfroy, vers 1100
Seigneur de Vendeuil. 

-VENDEUIL de Gautier,1134
Fils de Varinfroy de Vendeuil. Seigneur de Vendeuil. 

- VENDEUIL de Clarembaud III, 1138
Seigneur de Vendeuil. 

- VENDEUIL de Clarembaud IV, 1171
Seigneur de Vendeuil et Aubigny près de Ham. 

- VENDEUIL de Guy VENDEUIL, 1181 
 Note :Frère de Clarembaud IV. Seigneur de Vendeuil. 

- VENDEUIL de Gobert VENDEUIL, 1190, 
Chevalier, seigneur de Vendeuil 

- VENDEUIL de Jean dit le Chien, 1202 
Seigneur de Vendeuil. 

- VENDEUIL de Clarembaud V, 1216
Seigneur de Vendeuil 

-VENDEUIL de Guy II, 1247
Seigneur de Vendeuil, Gibercourt, etc. 

- VENDEUIL de Hugues, 1269 
Chevalier, seigneur de Vendeuil 









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Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Montcornet





















Fiche N° XVII


Armorial du royaume de France (ancien)

 





۩   Le Château de Montcornet, à Montcornet

Placé au Nord-Est du département de l'Aisne, à 10kms au Nord-Est de Laon, pas loin du département des Ardennes, au cœur de la vallée de la Serre et de la Thiérache, Montcornet a bénéficié d'un château-fort au moyen-âge.








Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation :  02340, Montcornet
département de l' Aisne

Région : Hauts-de-France





L'histoire

Montcornet en Laonnois est une commune très ancienne, le château-fort n'a pas été mentionné avant le XIe siècle. Il fut enlevé d' assaut en 1387 par les gens du duc de Lorraine sans déclaration de guerre préalable. Le roi, par représailles, fit saisir le château de Boves.
 Ce bourg fut entouré de fossés et de terrasses au XVIe siècle ce qui ne l' empêcha pas d' être pris par les Espagnols en 1558 et 1578. Quatre ans auparavant Montcornet avait été presqu'entièrement détruit par un incendie qui consuma plus de mille bâtiments. Les Espagnols le ruinèrent de nouveau en 1630 et 700 habitants y moururent en six mois de misère et de maladies.


Les seigneurs de Montcornet;

- Les sires de COUCY, peu avant 1400, ce domaine entra dans les mains des sires de Coucy, et en 1400, la veuve d'Enguerrand VII le vendit au duc d'Orléans avec Coucy et autres terres.
- CROY de Antoine, vers 1415, Sire de Renty, seigneur de Montcornet par acquisition.
- CROY de Philippe, XIVe siècle, sire de Renty et seigneur de Montcornet
- HORN de Thierry, XIVe siècle, seigneur de Montcornet
- Le Duc d'Agenois, XVIe siècle, fit démolir le château
- Le Duc d'Aiguillon, , XVIe siècle, par héritage du duc d'Agenois.
- CROZAT Louis Antoine,1707, XVIIIe, Trésorier des états du Languedoc. Il achète les terres de Moy et la châtellenie de Montcornet à Hyacinthe-Procope de Ligne en 1707 .

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Les seigneurs de Montcornet


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Matériaux : Pierre




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vendredi 7 juillet 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Neuf-Marché






















Fiche N° I



 





۩   Le Château de Neuf-Marché, à Neuf-Marché










Au Sud-Est du département de la Seine-Maritime, à fleur de "frontière" avec les départements de l'Eure et de l'Oise, Neuf-Marché fut, au moyen-âge, une place forte de la vallée de l'Epte, qui, à cette époque, faisait office de frontière entre le Duché de Normandie et le domaine Royal. Détruite puis remaniée, elle a, comme beaucoup d'autres, essuyée les guerres, les invasions.... 











Dénomination : Château-Fort 


Localisation :  76220, Neuf-Marché
département de la Seine-maritime

Région : Normandie


Année de construction : Environ Xe siècle





L'Architecture

Neuf-Marché s'inscrit dans le même contexte géographique que Beauvoir, sur les marges forestiers de Lyons, il marque une limite territoriale en contrôlant l'accès de la vallée de l'Epte depuis un promontoire qu'il barre intégralement.  Il s'agit d'un château seigneurial accaparé par le pouvoir normand, vers 1050
Neuf-marché, très puissante, était positionné au moyen-âge côté Normand lorsque la vallée de l'Epte faisait office de "frontière" entre le royaume de France qui se situait côté Ile de France actuel et le duché de Normandie, qui se situait du côté du département de l'Eure actuel.
De là, sans doute, le nom de Marche le titre de Neuf aura été ajouté au temps de la reconstruction du château par les marquis normands. Ce château apparaît dès le temps de Guillaume et il a pour gouverneurs Turquetil et Geoffroy de Neuf-Marché, Gérald le sénéchal et Hugues de Grentemesnil, l' un des plus grands seigneurs anglo-normands. Vers 1115, Henri ler, dit Beauclerc, reconstruisit à neuf la forteresse et en donna la garde à Guillaume de Roumare.
En 116o, l'année même où le château fut pris par les Français de Louis VII et rendu aux Anglo-Normands de Henri II, un concile fut tenu dans ses murs. Tous les évêques abbés et barons anglo-normands furent convoqués par le roi Henri II pour se prononcer entre les papes Alexandre III et Victor III.
L'assemblée se déclara en faveur d' Alexandre qui sortit triomphant de la lutte.
En 1193 Neuf-Marché redevint français pour toujours, excepté pendant les deux invasions anglaises heureusement temporaires d Édouard III en 1316 et de Henri V en 1119. Ce magnifique château construit par les Anglo-Normands du XIIe siècle n'est plus qu'une ruine qui sert de carrière de matériaux pour les routes et le chemin de fer. Les murs et les tronçons des tours ont gardé l'appareil de pierre du XIIe siècle.
En 171o, Duplessis reconnut et parcourut la belle place d' Armes, il vit les trois portes défendues chacune par trois tours. Les seigneurs normands de Neuf-Marché construisirent près de leur château, une collégiale pour quatre chanoines réguliers.

A sept kilomètres en aval de Gournay, Neuf-Marché conserve encore des ruines de la citadelle qui y fut édifiée. Le socle d'une petite colline avancée au milieu de la vallée lui servit d'assise. Ce relief support est une sorte de plateau ovalaire d'environ 370 mètres de long qui s'élève par palier d'Est en Ouest de sorte que le château proprement dit fut bâti dans sa portion occidentale la plus élevée, son bayle, à un niveau plus bas, au Sud-Est et légèrement plus bas encore et à l'Est de cet ensemble, le premier bourg fortifié, dépendant directement du château. De celui-ci il ne reste que des segments de courtines ayant clos en arc de cercle le côté Nord-Ouest, et les maçonneries informes autant qu’embroussaillées de la base d'un probable donjon circulaire d'un diamètre d'environ 13 mètres planté au Sud de cette enceinte supérieure dont la plus grande dimension devait avoisiner les 80 mètres. La plupart des maçonneries en blocage de silex a perdu ses parements mais lorsqu'ils subsistent, ils se montrent de belle qualité : pierre de taille à joints minces, dans un calcaire tendre. Deux passages biais aux parois soignées mais qu'il est difficile d'expliquer s'ouvrent au travers du mur, vers l'ouest ; de ce côté la courtine domine fortement l'extérieur de la place. Du côté intérieur, vers l'est, rien ne subsiste hormis la dénivellation caractérisant le château.




  Matériaux : Pierre




L'histoire

Neuf-Marché avait été fortifiée par Henri Ier, le nom de Neuf-Marché date du traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911, lorsque le village devient la nouvelle marche, la nouvelle frontière entre la Normandie et la France. En 915, le village est fortifié.

Ce bourg, situé sur la rive droite de l' Epte, était autrefois une des plus fortes places de la province, les rois de France y avaient un palais au XIVe siècle. Il existe quelques ruines d' une grande citadelle que Henri I, roi d' Angleterre, avait fait construire pour défendre le passage de la rivière et mettre la Normandie à couvert des hostilités des Français.
 Cette forteresse au milieu de laquelle il y avait une belle place d' armes, avait trois perles, l' entrée était défendue par autant de tours, ses murs étaient solidement bâtis et leur épaisseur les rendaient capables de résister aux plus grands efforts des armes et des machines de guerre de ce temps là. Il ne reste rien de cette redoutable forteresse primitive, les pans de murs que l' on voyait encore ne remontent qu' à l' année 1120 époque à laquelle Henri Ier fit reconstruire cet important château sur les fondations de celui qui avait été bâti par nos premiers ducs de Normandie.

Le premier seigneur connu de Neuf-Marché est Turquetil en 1040.
Le successeur de Turquetil, comme gouverneur de la forteresse de Neufmarché fut son fils Geoffroi qui possédait ce domaine en 1052.
1 064, pour le punir de quelques légers torts Guillaume le Conquérant chassa Geoffroy Turquetil du château et mit ses barons à la place, mais ceux ci continuellement harcelés par les garnisons de Milly et de Gerberoy ne purent pas même résister pendant une année en 1088 Hugues de Grentemesnil
1118, Guillaume de Roumare devenu seigneur
1118, Henri Ier fit reconstruire la forteresse de Neuf-Marché sur les fondations de l ancienne
Elle servait à défendre le passage de l' Epte et mettre la Normandie à couvert des attaques des rois de France
En 1160 la forteresse de Neuf-Marché eut deux sièges à soutenir et ses défenseurs furent deux fois vaincus par suite de son mariage avec Eléonore d' Aquitaine, Louis VII envoya ses deux frères Robert comte de Dreux et Henri évêque comte de Beauvais avec les forces de leurs comtés attaquer les possessions anglaises au de-là de l' Epte. En cette circonstance Neuf-Marché tomba au pouvoir des Français ainsi que Gisors, Neaufle et Gournay.

A la suite de guerres toujours renaissantes Neuf-Marché était passé au pouvoir du roi de France mais il le rendit au duc de Normandie en 1154.
En 1184 la garde de cette place était confiée à Guillaume de Roumare petit fils de celui dont nous avons parlé plus haut.
Par l' article 5 du traité Neuf-marché passa au roi de France et à ses hoirs pour en jouir héréditairement. Philippe Auguste donna aussitôt cette place à Guillaume de Gallande.










Neuf-marché sur la base pop culture


Tourisme communauté de communes de Gournay-en-Bray



La ville de Neuf-Marché




















































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lundi 3 juillet 2017

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Druyes-les-Belles-Fontaines























Armorial du royaume de France (ancien)

 







۩   Le Château de Druyes, à Druyes-les-Belles-Fontaines










Au Sud-Ouest du département de l'Yonne et de sa limite, proche d'Auxerre, Druyes, commune du département de l'Yonne vu la construction de son château-fort favorisée par la venue des Comtes d'Auxerre dans la seconde moitié du XIIe siècle. Au XIe siècle, Druyes est aux mains de la famille de Nevers qui possède les deux comtés d'Auxerre et de Nevers et mentionne l'existence d'un château dans le village. 








Dénomination : Château-Fort (détruit)


Localisation :  89560, Druyes-les-Belles-Fontaines
département de l' Yonne

Région : Bourgogne-Franche-Comté


Année de construction : XIIe siècle





L'Architecture

Druyes fait partie de la première génération des châteaux philippiens ou châteaux-cours, construits à l'époque du roi Philippe-Auguste avec un plan simple, des tours circulaires qui permettaient d'offrir une meilleure défense à moindre coût.

Il est construit sur un plan carré de 52 mètres de côté. Les angles sont défendus par quatre tours rondes. Trois des quatre courtines possèdent une tour carrée. La tour nord, la plus haute, est une porte d'entrée fortifiée. Un grand logis, aujourd'hui disparu, s'appuyait sur la courtine sud, percée d'ouvertures romanes en plein cintre.

Il s'agit là d'une innovation majeure dans la technique de construction des châteaux forts, apportée par l'architecture philippienne. En effet, une tour ronde nécessite moins de pierre qu'une tour carrée, elle résiste mieux aux coups portés par l'assiégeant et elle n'a pas d'angle de tir mort. À Druyes, les quatre tours d'angle sont déportées vers l'extérieur de l'enceinte (le centre de la tour est à l'extérieur de l'axe des courtines), ce qui permet de balayer plus efficacement la base des murs et d'empêcher par exemple un travail de sape. Les tours sud qui encadrent le logis - les tours du Sault et de Beauregard - étaient les plus hautes, avec 15 mètres de hauteur et 6 mètres de diamètre. Elles communiquaient avec la cour et avec le 1er étage du logis. Elles étaient probablement couvertes d'une terrasse crénelée, remplacée plus tard par des toits en poivrière. Elles possèdent encore une voûte en coupole en bon état. Les tours nord, plus basses, ne communiquaient pas avec la cour. Elles ne semblent pas avoir comporté de créneaux.

Le sommet plat de la colline, en forme de triangle de 300 mètres de côté, était ceinturé par une muraille. On accédait au bourg fortifié par une poterne, située sur la pointe nord du triangle, là où la pente est la moins forte. À l'opposé de l'entrée, le plateau domine la vallée d'une centaine de mètres, c'est en ce lieu pratiquement inexpugnable que fut construit le château.


* La porte d'entrée du bourg
Le château est établi sur un promontoire calcaire élevé, défendu par une vallée marécageuse, et qui domine la campagne environnante. Sur cette colline en forme de triangle s'étendait un village fortifié avec tours et porte d'entrée, qui constituait la première défense du château.
La porte d'entrée qui a résisté aux dommages du temps, est surmontée d'une terrasse avec un parapet crénelé. On lui ajouta des mâchicoulis au XIVe siècle.

* L'enceinte
Elle était défendue par des tours : tour Bonnon ou tour Jean Martin, avec un fossé extérieur et une palissade de bois aux endroits les plus accessibles.
A l'intérieur de la cour se trouve, à coté de la tour carrée, une chapelle adossée contre la courtine Sud-Est, un grand bâtiment d'habitation longeait la courtine Sud-Ouest.

* Les étages
Construits d'un soubassement au Rez-de-Chaussée couvert par un plancher en bois dont les principales pièces de charpentes étaient appuyées sur des linçoirs placés le long des murs supportés par des corbeaux en pierre saillants et scellés dans les murs. Ce système faisait qu'aucune poutre n'était encastrées dans la maçonnerie, ceci permettait de la remaniée.
Le premier étage, pourvu d'une terrasse dallée,  devait servir d'emplacement de machines de guerre, une porte située en hauteur à côté du mur de refend, forme l'entrée d'un escalier construit dans l'épaisseur d'un gros mur, qui menait au tours, aux remparts et à la terrasse par une porte percée dans la tour...

Deux autres murs de refend (porteur), espacés de 10m de ses premiers étaient portés par des arcades divisaient la longueur totale en trois compartiments, dont les deux des extremités n'étaient éclairés que par une seule ouverture plaçée au Sud-Ouest. Le compartiment du milieu, qui formait la grande salle de réception mesurait 25m, elle recevait la lumière du jour par six croisés qui comportaient huit ouvertures qui étaient divisés par une colonnette en deux baies terminées par un plein cintre géminé.

* Les tours
Basées au milieu et à chaque angle elles sont espacées de 30m, l'intérieur était muni de planchers en charpente maintenu par des corbeaux en pierre scellés dans la maçonnerie.  Dans la tour Sud, le dernier étage était maçonné d'une voûte qui servait de plancher. Une porte basse plein cintre constituait l'entrée de ces tours, elle donnait sur la cour, pour les tours rondes, un pan coupé placé dans l'angle des courtines formait la porte d'entrée.




Matériaux : Pierre




L'histoire

Le château de Druyes est un château fort médiéval situé à Druyes-les-Belles-Fontaines dans l'Yonne, en Bourgogne. Construit au XIIe siècle par les comtes de Nevers, il demeure leur propriété jusqu'au XVIIIe siècle. Palais princier autant que forteresse, il est au XIIIe siècle l'une des résidences habituelles de Pierre II de Courtenay, empereur de Constantinople, puis de sa fille Mathilde, comtesse de Nevers, Auxerre et Tonnerre. Il est ensuite délaissé par les comtes de Nevers, et n'abrite plus qu'un capitaine et une garnison. À partir du XVIIe siècle, ayant perdu tout intérêt militaire, il n'est plus occupé et tombe lentement en ruine. Il échappe à la démolition sous la Révolution mais il faut attendre la seconde moitié du XXe siècle pour que les habitants de Druyes et les pouvoirs publics se préoccupent de son sort et le sauvent de la ruine.

Le comté d'Auxerre, auquel est rattaché Druyes, entre au début du Xe siècle dans les possessions de Richard le Justicier, comte d'Autun puis duc de Bourgogne. A sa mort, le vaste territoire qu'il avait réuni se disloque et sa partie nord - auxerrois et sénonais - passe en 954 entre les mains de Hugues le Grand, duc des Francs, puis de ses fils Otton et Henri, ducs de Bourgogne. Le duc Henri meurt en 1002 et les prétendants, son beau-fils Otte-Guillaume et son neveu le roi de France Robert le Pieux, se déchirent dans une guerre de succession pour le contrôle de la Bourgogne. Le roi Robert l'emporte mais Landry, comte de Nevers, profite de la période de trouble pour asseoir son autorité sur une partie de l'auxerrois, en particulier Saint-Sauveur et Druyes. À partir de 1032, le comté de Nevers et celui d'Auxerre sont réunis entre les mains de Renaud, fils de Landry. Au sein de cet ensemble qui va perdurer pendant les siècles suivants, Druyes occupe une place singulière puisqu'il appartient en bien propre au comte de Nevers et ne dépend pas de l'évêque d'Auxerre, dont le pouvoir féodal s'étend sur le reste de l'auxerrois.








Druyes sur la base pop culture

Le site du château-fort

Le château-fort sur wikipédia

Un beau document sur le château-fort

Les Comtes de Nevers



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dimanche 2 juillet 2017

Fiche Historique, les châteaux-forts. Boutigny

























Fiche N° III


Armorial du royaume de France (ancien)






۩   Le Château de Bélou à Boutigny

Proche de Meaux, à deux pas de son Sud-Est, Boutigny, commune de la seine et Marne ancrée depuis le XIe siècle a bénéficié de sa place-forte, un château, maintes fois détruit et remanié.
Construit au début du XIIe siècle dans son dessin militaire, la forteresse est démolie en 1590 par les partisans de la Ligue et réédifiée quelques années plus tard dans sa configuration actuelle.








Dénomination : Château-Fort 


Localisation :  77470, Boutigny
département de la Seine-et-Marne

Région : Ile-de-France


Année de construction : XIIe siècle




Les terres sont citées pour la première fois en 1005 et appartiennent jusqu'à la Révolution à la famille Bélou. Ils construisent un château au début du XIIe siècle, mais il est détruit au XVIe siècle par les Ligueurs. Boutigny est sous la dépendance de la paroisse de Fublaines jusqu’au XIVe siècle date où son église est érigée en paroisse. La disposition médiévale est reprise au XVIIe siècle avec les communs disposés en demi-cercle autour de la basse-cour.
La demeure actuelle à été reconstruite au XVIIIe siècle, l'ensemble de la propriété comprend une fabrique de jardin, un colombier, un pavillon et le mur d'enceinte. Eléments protégés MH : les façades et toitures du château, les façades et les toitures des communs, le colombier, le mur d'enceinte avec son pavillon d'angle polygonal et la fabrique en forme de colonne: inscription par arrêté du 23 juillet 1992 soit il est certain que sous les rois de la première race il se forma dans le pays de Lions .

Un château existe sur ce domaine dès le début du XIIe siècle. Il est alors entouré de murailles, fossés et sauts de loup. Son propriétaire se nomme Damette de Belou, bienfaiteur des hospices de Meaux. Dans les années 1550, le parc du château est entouré d'une muraille. La forteresse est démolie en 1590 par les partisans de la Ligue et réédifiée quelques années plus tard dans sa configuration actuelle. La famille Royer de Belou est encore représentée à la fin du XIXe siècle par la famille Paultre de Lamotte.








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Le château de Bélou


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