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lundi 14 mai 2018

Fiche Historique, les Châteaux-Forts. Crécy-en-Brie





















Fiche N° IX





۩   Le Château de Crécy-en-Brie, à Crécy-en-Brie

Enserrée dans les bras du Grand-Morin et des brassets, construite de ponts, d'arbres, de verdure, communément appelée la petite venise, Crécy-la-Chapelle proche de Meaux, Chessy et Coulommiers, placé dans le Nord du département de la Seine-et-Marne, laisse encore deviner sa puissance féodal aux travers quelques vestiges la composant.
C'est à partir des IXe et Xe siècle que fut édifiée la première forteresse, Isabelle, comtesse de Crécy, apporta la ville en dot à Guy le Rouge, comte de Rochefort. Guy et son fils Hugues de Crécy se joignant aux ennemis du roi Philippe Ier de France dotèrent Crécy d'une redoutable défense.








Dénomination : Château-Fort 

Localisation :  77580,  Crécy-la-Chapelle, 
département de la Seine-et-Marne

Région : Ile-de-France


Année de construction :  IX-Xe Siècle (premier château-fort), XIIe siècle la forteresse.






Architecture : 







Ce lieu était autrefois fortifié de doubles remparts flanqués de cinquante tours et environnés de longs et profonds fossés que la rivière alimentait. On entrait dans cette place formidable par quatre portes dont chacune était précédée d'un pont, trois subsistent encore.
Ces quatre portes avaient reçues les noms particuliers de Porte de Meaux, Porte de la Chapelle et Porte Dame Gile, la quatrième, que l'on nommait Porte Marchande a été détruite vers la fin du XVIIe siècle ainsi que le pont qui le précédait.
Les fortifications sont en grande partie démolies, il reste cependant encore deux tours bien conservées;  la tour Fallot et la tour des Dames ou des Minimes dite aussi la Grosse Tour, les autres ont été rasées ou converties en habitations inoffensives.

Il y a quelques vestiges de l'ancien manoir féodal du XIIe siècle dont l'église paroissiale qui n'était, dans le principe, que la chapelle.
Cette chapelle fut à une époque assez reculée, élevée à la dignité de collégiale. Dès l' an 1219 les sires de Crécy lui firent déjà des libéralités. Le chapitre se composait de six chanoines dont un fut le curé de la paroisse que l' on établit postérieurement dans la collégiale. Mais le ressort de la cure était borné à une très petite portion de la ville, le reste dépendait de La Chapelle, village voisin. Ce qui exista jusqu' à l' époque de la révolution de 1 792.

 En 1 260 Gauthier de Châtillon fonda deux chapelles dans cette collégiale. A la fin du XVIIIe siècle on reconstruisit entièrement l' église, le duc de Penthièvre, alors seigneur de Crécy, en posa la première pierre en 1779 et assista à la dédicace du temple deux ans après. Les deux cérémonies furent rendues plus solennelles par la présence du pieux et bienfaisant petit fils de Louis XIV.

Les superbes et rares débris, encore debout, les tours et les doubles remparts de Crécy, attestent assez  leur importance, leur beauté et leur solidité ne nous dispensent pas d'entrer dans aucun détail. Au XIIe siècle, lors de la fortification de cette ville, toute sa partie sud-est, comprise entre le Morin et le premier brasset, elle devint la propriété seigneuriale ; un manoir fut élevé et environné lui-même de fortifications dont les fondations, encore visibles en quelques endroits, n'ont pas moins de 2,30m d'épaisseur. On prétendrait, à-tort, faire remonter l'origine du château et des fortifications de Crécy à 930 ans avant J.-C., les attribuant au duc d'Hibros. Deux pièces de monnaie frappées sous Philippe-le-Bel ont été découvertes en 185l dans la propriété seigneuriale, sous les fondations d'un ancienne tour et justifient encore nos allégations.

Tout le canton de Crécy faisait partie de l'ancienne Brie et était compris dans les douze cantons dont se composait l'ile-de-France. La Brie que les anciens nommaient Bria, Brijia-sylva, Salllls-Briegus, et que le roi Dagobert appelle Briegium, dans son testament, faisait partie de la Gaule-Celtique. Le nom de Brie vient d'une forêt qu'Aymoin nomme Brijensis sallus, située dans cette partie de la Gaule qui se trouve au sud de Meaux et près de l'endroit où fut fondée depuis l'abbaye de Faremoutiers ; le nom de cette forêt elle-même vient du sol fangeux du pays et il est tiré du celtique: : l'ay, bry, terre fangeuse. Ce nom ne se donnait d'abord qu'à une petite étendue de la province ; peu à peu, cette partie s'accrut, et bientôt le nom de Brie devint commun à toute la contrée au midi de la Marne, dans le diocèse de Meaux ; puis enfin, il s'étendit encore dans les diocèses de Sens, de Paris, de Troyes et de Soissons. C'était le pays des Meldi, peuple Celte, avant la conquête romaine, dont la capitale était Jatinum (Meaux). Jules César vint, et soumit le pays à la domination romaine ; ce pays passa ensuite aux Rois de France sous Mérovée, par suite de la bataille gagnée contre Aëtius, roi des Huns, entre Meaux et les maisons détachées, bâties aux deux rives du Grand-Morin, qui, quelques années plus tard prirent le nom de Creceium, changé ensuite en celui de Criciacum puis en celui de Cræciacum pour la partie en-deçà du GrandMorin, et de Vetus Crceciacum pour ( Des personnes graves affirment que Crécy fut fondé par le duc d'Hibros venu en Gaule à la tête de 22,000 Syrambriens, 930 ans ¡nanl J.-C.)  celle qui était située sur la rive gauche de cette rivière. ( Vêtus Craeciacum, vieux Crécy, aujourd'hui Saint-Martin. )




Matériaux : Pierre








* Le patrimoine classé sur la base pop culture.


Histoire de la ville, page 529


Les enceintes et les fortifications de Crécy-la-Chapelle





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Les places fortes entourant l'Ile-de-France

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